Le mot "lice" provient du francique "lîstja" qui signifiait "barrière".
Au XIIe siècle, les lices étaient les terrains fermés dans lesquels se déroulaient les célèbres tournois.
"Entrer en lice" signifie donc entrer en compétition.
La création italienne de Aïda, le 8 février 1872 à la Scala, est un immense triomphe pour le compositeur. Il est rappelé trente-deux fois ! La presse se fait l'écho de cet incroyable succès. Le maestro en est presque agacé. S'il avait mal vécu les critiques précédentes, il continue pourtant à se sentir incompris quand tous l'honorent. Tous sauf un...
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Quelques mois après la première, il reçoit une lettre d'un obscur spectateur, Prospero Bertani. Celui-ci lui fait part de sa déception devant le célèbre opéra. Influencé par les critiques élogieuses, il était allé le voir une première fois... puis une seconde, comme pour confirmer une insatisfaction qu'il était le seul à ressentir. Or l'inconnu, encore étudiant, connaît d'importantes difficultés financières. La somme naïvement dépensée dans le seul but de voir Aïda trouble donc son repos, au point qu'il se résout à en réclamer le remboursement au compositeur.
Amusé, Verdi fait suivre la lettre à une administrateur de la Scala, avec sa réponse. Il est disposé, pour sauver un homme " des spectres effroyables qui troublent son repos ", à payer la petite note mais à une condition : " Il vous en donnera un reçu, plus une petite lettre par laquelle il s'engagera à ne plus aller écouter mes nouveaux opéras, afin de ne plus s'exposer aux menaces des spectres et m'épargner de nouveaux frais de voyage... "
Prospero Bertani accepte le marché, et envoie, comme convenu, une lettre au compositeur dans laquelle il promet de ne plus venir assister à l'un de ses opéras... Quant à Verdi, il n'oublie pas l'incident. Dorénavant, il utilise le prénom et le nom du jeune homme pour parler du spectateur " de base " !
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« Mon respecté chef et prédécesseur le colonel Sir George Everest m'a enseigné à désigner tout objet géographique par son véritable nom local ou indigène. Mais voici une montagne, probablement la plus haute au monde, dont nous n'avons pu trouver aucun nom local. L'appellation indigène, si elle en a une, ne sera très probablement pas découverte avant que nous soyons autorisés à pénétrer au Népal. En attendant il m'incombe le privilège comme le devoir d'assigner… un nom, par lequel cette montagne puisse être connue des citoyens et des géographes et devenir un mot d'usage courant dans les nations civilisées. »Pourtant, de nombreux noms locaux existent, le plus connu étant probablement depuis plusieurs siècles l'appellation tibétaine Chomolungma figurant même sur une carte de 1733 publiée à Paris par le géographe français Jean-Baptiste Bourguignon d'Anville. Quoi qu'il en soit, Waugh prétexte qu'avec la pléthore de noms locaux, il aurait été difficile d'en favoriser un plus répandu parmi les autres. Il décide alors de le baptiser d'après son prédécesseur de 1830 à 1843, d'abord en utilisant l'orthographe Mont Everest puis Mount Everest. Pourtant, celui-ci objecte en 1857 que le nom est impossible à écrire en hindi ou à prononcer par les « natifs de l'Inde ». Malgré cela, la Royal Geographical Society l'entérine officiellement en 1865, soit un an avant la mort de George Everest.