mercredi 19 février 2014

La Duff

Dans les Simpson, Homer est accro à la bière "Duff". Cette marque factice s'inspire du nom du bassiste des Guns N' Roses, Duff McKagan, réputé pour boire beaucoup de bière et souvent présenté comme le "roi de la bière". Fans du groupe, les créateurs du dessin animé lui demandèrent l'autorisation d'utiliser son prénom, ce qu'il donna, pensant qu'il s'agissait d'un projet sans grand avenir.

L'argent pousse dans les arbres

Dans le nord de l'Angleterre, une vieille croyance dit que pour guérir d'une maladie, il faut glisser une pièce dans les rides du tronc d'un arbre. Cette croyance étant en oeuvre depuis des siècles, on peut trouver des arbres couverts d'une "seconde écorce" de pièces de monnaie, dont certaines ont plusieurs siècles et sont à peine visibles, absorbées par l'écorce.

Boules de Noel

Autrefois, les sapins de Noël étaient décorés avec des fruits de saison, notamment des pommes. La récolte de l'année 1858 fut très mauvaise et au vu de la pénurie, un verrier aurait eu l'idée de remplacer les pommes par des boules en verre soufflé. Devant le succès de ces boules de Noël, la tradition s'est installée.

La nébuleuse Pac-Man

En astronomie, l'objet NGC 281 est une nébuleuse que l'on appelle aussi nébuleuse Pac-Man, à cause de sa ressemblance avec le personnage du jeu d'arcade du même nom. Elle peut être visible par des astronomes amateurs dans la constellation de Cassiopée.

lundi 10 février 2014

L'acide fluorique

L'acide fluorique ou fluorhydrique, de formule HF, est un acide très dangereux pour l'Homme, car dilué, il pénètre la peau de manière totalement indolore, et s'attaque au calcium du squelette. Les ions calcium modifiés ainsi formés se retrouvent dans le sang et provoquent un arrêt cardiaque. On ne se rend compte de son absorption que lors de l'attaque des os, qui elle est extrêmement douloureuse.
Il est alors trop tard. Cet acide est très utilisé dans la purification de l'Uranium et de l'Aluminium, ainsi qu'en tant que puissant nettoyant pour les expériences scientifiques.

Les fourmis

Les fourmis élèvent des troupeaux de pucerons pour les traire, car les pucerons produisent un miellat à partir de la sève des plantes dont raffolent les fourmis. En échange, les fourmis offrent une protection aux pucerons contre leurs prédateurs éventuels ou contre les champignons qui se développent lorsque le miellat tombe sur les branches.
Cette coopération est toutefois très instable, et il n'est pas rare que les fourmis dévorent les pucerons.

Ubisoft

Ubisoft (anciennement Ubi Soft Entertainment) est une entreprise française de développement et de distribution de jeux vidéo créée en 1986 par les cinq frères Guillemot, originaires de Carentoir dans le Morbihan. Le nom Ubi provient de l'acronyme pour Union des Bretons Indépendants.

145 rue de La Fayette

Si vous vous promenez au 145 rue de La Fayette à Paris dans le 10e arrondissement, vous ne verrez rien de particulier à part un immeuble de style haussmannien classique. Pourtant, il s'agit d'une fausse façade, car il n'y a pas d'immeuble : derrière la façade se cache à l'abri des regards une bouche d'aération appartenant à la RATP.

Le set d'or

Au tennis, le set d'or consiste à remporter un set 6 jeux à 0 sans concéder le moindre point à l'adversaire. Cela s'est produit 2 fois sur le circuit professionnel : le 28 février 1983, Bill Scanlon remporta la seconde manche 6-0 contre le Brésilien Marcos Hocevar, 30e joueur mondial. Plus récemment, à Wimbledon en 2012, Yaroslava Shvedova mit un set d'or à Sara Errani, finaliste de Roland Garros 2012.

Phœbus

Entre 1929 et 1939, les plus grands fabricants de lampes mirent en place le cartel Phœbus, qui avait pour but de contrôler la production mondiale de lampes et de s'entendre sur les prix pratiqués. On leur doit le premier cas d'obsolescence programmée (fait de réduire la durée de vie d'un produit dans un souci économique).
Ce cartel était notamment composé de Philips, Osram ou bien encore La Compagnie des Lampes.

Le Vasa

Le Vasa était un navire de guerre construit pour le roi Gustave II Adolphe de Suède entre 1626 et 1628 en pleine guerre de Trente Ans. C'était un très grand navire, fortement armé et chargé de centaines de sculptures. Si lourd d'ailleurs qu'il manquait de stabilité et sombra lors de son voyage inaugural, après avoir fait un peu plus de 1000 mètres.
Il fut remonté en 1961 et un musée lui est consacré où on peut l'admirer.

Nous n'irons plus au bois...

La comptine pour enfants "Nous n'irons plus au bois..." a un sens qui n'est pas vraiment pour les enfants : elle parle de l'interdiction des maisons de prostitution pendant une partie du règne de Louis XIV. En effet, ces maisons de passe arboraient une branche de laurier au-dessus de la porte, ce qui explique le début de la chanson "Nous n'irons plus aux bois, les lauriers sont coupés".

Le hockey sur glace

Le hockey sur glace nord-américain a une spécificité : les combats entre 2 joueurs y sont tolérés. Ils sont sanctionnés, mais les joueurs ne sont pas exclus pour la rencontre. Aussi, les équipes ont des joueurs appelés "policiers", qui servent à protéger les vedettes de l'équipe ou à impressionner l'adversaire. Ils sont moins choisis pour leurs qualités de hockeyeur que pour le défi physique qu'ils imposent.
Ces combats sont encadrés par le règlement, et tolérés jusqu'à un certain point par les arbitres. Par exemple, les joueurs jettent simultanément leurs gants à terre pour indiquer qu'ils sont tous les deux d'accord pour se battre, sans qu'il n'y ait "d'instigateur" qui prendrait davantage de pénalités. Il leur est aussi interdit d'user de leurs gants ou de leur crosse pour frapper l'adversaire, ou de l'aveugler en tirant sur leur maillot. En général, les arbitres séparent les joueurs quand l'un des deux tombe un genou à terre.

L'oiseau-vache

L'hoazin, vivant notamment en Guyane, est un des rares oiseaux totalement herbivores. Il mange toute sorte de feuilles, même toxiques. Les bactéries de son jabot décomposent les végétaux et éliminent le poison. Du fait de cette fermentation lente, "l'oiseau-vache" sent très mauvais ce qui décourage les prédateurs.

Le drapeau des Philippines

Le drapeau des Philippines est le drapeau national et le pavillon national de la République des Philippines. Il est composé de deux laises horizontales. En haut, la bande bleue symbolise la paix, la vérité et la justice. En bas, la bande rouge symbolise le patriotisme et la bravoure. À la hampe, un triangle équilatéral blanc complète le dessin. Il représente l'égalité et la fraternité. Au centre du triangle, un soleil stylisé d'or à huit rayons qui représentent les huit premières provinces mises sous la loi martiale par les colonisateurs. Dans chaque coin du triangle, une étoile d'or à cinq branches : l'une représente Luçon, une autre Visayas et la troisième Mindanao.
Le drapeau a été conçu par Emilio Aquinaldo. Le premier drapeau a été cousu à Hong Kong par Marcela de Agoncillo, sa fille Lorenza, et Josefina Herbosa de Natividad, la nièce de José Rizal.
Le drapeau philippin a une particularité unique au monde. En temps de guerre, la règlementation prévoit qu'il doit être hissé inversé : le point de drisse haut en bas et le point de drisse bas en haut de telle sorte que le rouge domine le bleu. Cette disposition est cohérente avec la symbolique des couleurs énoncée ci-dessus.

La cellule

Les cellules ont été découvertes par Robert Hooke en 1663, grâce à une nouvelle invention, le microscope. Il observera en premier le liège, car il voulait percer le secret de sa légèreté. Voyant de petites cavités, il les nomma cellules, car elles lui rappelaient les chambres de moines, sans réellement se rendre compte de l'importance de sa découverte.

L'Amazonie

Si l'Amazonie est une forêt si vaste, c'est en partie grâce au Sahara : on estime que chaque année, ce sont 50 millions de tonnes de sable qui sont transportées par les vents en Amazonie, prodiguant 50% des nutriments de la forêt. C'est plus précisément la vallée Bodele au Tchad qui fournit le sable en raison d'une dépression qui s'y crée.

Le dromadaire

Le dromadaire est particulièrement adapté au désert : il est capable de réguler sa température interne grâce à sa thyroïde : la nuit, sa température interne baisse, et de jour elle augmente. Il est le seul animal terrestre de cette taille à diminuer et augmenter "volontairement" sa température interne et à ne pas en souffrir.

Janelle Tam

Janelle Tam, une jeune lycéenne canadienne de 16 ans a découvert une substance antivieillissement non toxique, composée de nanoparticules présentes dans la fibre de bois. Cette découverte lui a valu le premier prix d'un concours de biotechnologie, et on estime que le nouveau marché créé par cette particule pourrait représenter des centaines de millions de dollars d'ici quelques années.

Le café liégeois

Le café liégeois est un dessert froid à base de café légèrement sucré, de crème glacée parfumée au café et de crème chantilly.
Il est conseillé de refroidir un grand verre rempli de la valeur d'un café serré sucré au réfrigérateur, sans le glacer, avant d'y déposer juste avant de servir les autres ingrédients (glace au café, glace à la vanille puis chantilly). On parsème fréquemment le dessus de la crème chantilly d'un grain de café concassé.
Contrairement à ce que son nom peut laisser croire, le café liégeois n'est pas une spécialité de la ville de Liège.
Lors de la guerre 1914-1918, la bataille des forts de Liège donna aux alliés un temps précieux et suscita un vif intérêt pour Liège. La résistance de la ville lui valut plus tard la Légion d'honneur décernée par la France. À Paris, on débaptisa le café viennois, évoquant l'ennemi, pour le renommer café liégeois. D'ailleurs, à Liège, qui fut coupé de Paris durant les quatre ans d'occupation, c'est l'expression « café viennois » qui resta en usage.

René Quinton

En 1897, dans le laboratoire de physiologie pathologique de Marey au Collège de France, René Quinton souhaite substituer le milieu intérieur d'un chien par de l'eau de mer ramenée à l'isotonie (concentration saline supposée des origines). Le chien de 10 kg est vidé par saignée de 485 g de son sang (jusqu'à tarissement) sans précautions d'asepsie. Le réflexe cornéen est aussitôt aboli. Une injection de 532 cm3 d'eau de mer à 23 °C est effectuée en 11 minutes. L'animal détaché présente un abattement considérable. Le taux de globules rouges chute de plus de moitié, celui d'hémoglobine de plus d'un tiers. Trois jours après la saignée, l'animal présente une tristesse et un abattement extrêmes, l'état apparaît comme grave, la fièvre prend. Au quatrième jour, les taux de globules rouges, de globules blancs et d'hémoglobine remontent considérablement, l'animal se remet à manger. Le rétablissement est ensuite rapide. Au huitième jour, l'exubérance devient exagérée. Cet excès de vivacité s'accentue encore les jours suivants. Le chien, baptisé Sodium, vécut encore cinq ans après l'expérience avant de mourir par accident.

Lacher de colombe

Depuis les Jeux de Séoul en 1988, le lâcher de colombes est décalé et ne se fait jamais avant que la flamme olympique ne soit allumée. En effet, lors de ces JO, quelques colombes lâchées dans le stade eurent la malheureuse idée de se poser sur la vasque olympique. Et lorsque la flamme fut allumée, certains volatiles furent brûlés vifs devant les yeux horrifiés des téléspectateurs du monde entier.

Silphium

La contraception est une technique très ancienne : dans l'Antiquité, une plante connue sous le nom de silphium avait les mêmes effets que les pilules contraceptives d'aujourd'hui. Les médecins de l'époque recommandaient aux femmes de boire le jus de cette plante dilué dans de l'eau une fois par mois. Il en résulta une forte baisse de la natalité. La plante a disparu depuis des milliers d'années.

Juventus de Turin

Le maillot du club italien de la Juventus de Turin tient ses bandes noires et blanches d'une erreur : le fabricant chargé de la création des maillots livra en 1903 des maillots rayés noir et blanc qui étaient destinés normalement à un club anglais, Nottingham. La Juve garda ces couleurs.
A l'origine les maillots de la juventus étaient roses, couleur souvent utilisée pour le deuxième maillot de l'équipe.

Le casu marzu

Le casu marzu est un fromage de brebis italien de Sardaigne dont le nom signifie en dialecte local "fromage pourri" et qui a la particularité de contenir des asticots vivants. Les larves pouvant bondir, il est recommandé de se protéger les yeux pour en manger. En raison des risques sanitaires encourus par les consommateurs, il est interdit à la vente en Italie.

Friends

Jennifer Aniston aurait pu se retrouver la tête rasée lors de ses débuts dans Friends. Si, si, c'est son coiffeur, Chris McMillian, qui vient de révéler que lorsqu'il a coupé les cheveux de sa cliente, pour son personnage de Rachel Green, il était... complétement défoncé à coups de substances illicites. QUOI ? Est-on en train de nous dire que la coupe la plus mythique du petit écran à été réalisée au hasard, au pif, les yeux fermés ?
Le coiffeur, propulsé au rang de star depuis ce fameux coup de ciseaux, vient d'accorder une interview au WWD et révèle qu'il était complètement drogué lorsqu'il a coiffé Rachel ! "J'étais défoncé lorsque j'ai créé cette coiffure. Je peux le dire, maintenant que ça fait quatorze ans que je suis clean", a-t-il révélé.
Celui qui voit passer de nombreuses stars entre ses mains est pourtant l'auteur d'une des coupes les plus demandés du début des années 2000 et a entretenu les cheveux de Jennifer Aniston depuis cette première coupe ! Son blond lumineux et effilé ? Lui ! Son brushing impeccable ? Encore lui !

mardi 4 février 2014

Pécule

XIII e siècle, au sens de « bétail ». Emprunté du latin peculium , « petite part du troupeau laissée en propre à l'esclave qui le gardait », puis « somme d'argent », lui-même dérivé de pecus , « troupeau ». 
Somme d'argent qu'un esclave amassait en épargnant ce que son maître lui concédait, et avec laquelle il pouvait racheter sa liberté.

talkie-walkie

Le nom « talkie-walkie » date de 1941. En effet, lorsque le professeur Hings fit la démonstration de son appareil à Toronto, un journaliste aurait aperçu un soldat portant un modèle d'émetteur-récepteur portatif et lui aurait demandé à quoi servait l'appareil, le soldat aurait répondu, qu'il permettait de parler tout en marchant. C'est de là que vient le nom « walkie-talkie », puisqu'en anglais (« marcher » au sens de « se déplacer à pied ») se dit « to walk » (walkie) et « parler » (au sens de « converser ») « to talk », d'où l'appellation « talkie-walkie ».
L'ordre des deux termes a été inversé en français, mais cet usage reste rare dans le français canadien et dans les autres langues.

Tapis rouge

De manière symbolique, un tapis de couleur rouge est traditionnellement utilisé lors des cérémonies, pour accueillir les chefs d'Etats et autres dignitaires, ou encore les célébrités, en signe de grand respect, d'hospitalité et de luxe. La première apparition connue du tapis rouge remonte à 458 av. J.-C. dans Agamemnon, d'Eschyle. Quand le personnage éponyme retourne à Troie, il est accueilli par son épouse Clytemnestre, qui lui offre un tapis rouge :
« KLYTAIMNESTRA — Esclaves, que tardez-vous ? Ne vous ai-je point ordonné de couvrir son chemin de tapis ? Promptement ! Que son chemin soit couvert de pourpre, tandis qu'il ira vers la demeure qui n'espérait plus le revoir, afin qu'il y soit conduit avec honneur, comme il convient.
AGAMEMNÔN — [...] Qu'on ne se prosterne point devant moi en poussant de hautes clameurs, et qu'on n'éveille point l'envie en étendant des tapis sur mon chemin. Il n'est permis d'honorer ainsi que les dieux. Je ne saurais sans crainte, moi qui ne suis qu'un homme, marcher sur la pourpre. Je veux être honoré comme un homme, non comme un dieu. Le cri public montera sans avoir besoin de ces tapis et de cette pourpre. »

Cochon explosif

Lors d'un siège au moyen âge si la forteresse résiste à la grosse artillerie et si l'ennemi s'entête à poursuivre la bataille, il reste l'option souterraine.
Si le sol n'est pas trop dur, le travail de sape ou de mine peut commencer. Il s'agit de creuser, sous la muraille, des galeries soutenues par des poutres de bois. On y introduit ensuite des combustibles (pois, souffre, bitume ou graisse de cochon) que l'on enflamme. Grâce à ces brèches, on peut faire s'écrouler la courtine. Le seul moyen dont dispose le défenseur pour parer cette attaque est de creuser une autre mine pour tenter d'intercepter l'assaillant.
En 1215, Jean sans Terre assiège le château de Rochester tenu par Guillaume d'Aubigné lors de la rébellion baronniale. En dépit de ses 5 machines de guerre, le roi d'Angleterre ne parvient pas à faire céder les remparts. Après 7 semaines de siège, il se décide à appeler les mineurs à la rescousse. Les sapeurs parviennent à créer une brèche dans le mur extérieur où les soldats s'engagent immédiatement. Les nobles dissidents se réfugient dans la grande tour du donjon mais les mineurs parviennent rapidement à entamer l'angle sud-est de l'imposante bâtisse. Le roi Jean fait ensuite venir les carcasses avariées de 50 porcs qu'il utilise comme combustible pour parachever le travail de sape. Les rebelles sont obligés de se rendre. A titre d'exemple, Jean sans Terre ordonne qu'on leur coupe les mains et les pieds.

La grenouille de Darwin

La grenouille de Darwin doit son nom au naturaliste anglais Charles Darwin qui la découvrit lors de son voyage à bord du Beagle.
Sa particularité est que les têtards grandissent à l'abri dans le sac vocal du mâle. La femelle pond environ 30 œufs puis le mâle fait la garde pendant environ 2 semaines puis récupère les survivants et les transporte dans son sac vocal. Les têtards se développent à l'intérieur et ne sortent que lorsqu'ils sont de petites grenouilles. La grenouille est marron à verte et mesure entre 2,5 et 3,5 cm. Elle mange des insectes et autres arthropodes.

La Symphonie de l'Adieu de Haydn

À la fin de la Symphonie de l'Adieu de Haydn, les musiciens se lèvent les uns après les autres, arrêtent de jouer et s'en vont. Le nombre d'instruments diminue donc petit à petit jusqu'à la fin de l'œuvre où il ne reste plus que le chef d'orchestre et deux violons. Haydn aurait fait cela pour signifier au prince Esterhazy à la fin d'une longue tournée que ses musiciens voulaient rentrer chez eux.

Les freins

Les freins utilisés pour les trains fonctionnent à l'inverse de ceux des voitures ou des vélos. En effet, ils freinent par défaut, et il faut appliquer une pression pour les desserrer. C'est une sécurité qui permet au train de freiner automatiquement en cas de panne.

Les phares de voiture

Inutile de triturer la molette de réglage des phares de votre automobile, il est normal que ses deux phares n'éclairent pas à la même hauteur. En effet, afin d'éclairer au plus loin la chaussée sans éblouir les autres usagers arrivant en face de vous, le feu de croisement gauche éclaire plus bas sur la chaussée que le droit.

L'effet Leidenfrost

L'effet Leidenfrost est le phénomène qui met en lévitation une goutte d'un liquide sur une plaque chaude. Le principe étant qu'une fine pellicule se crée et isole de la chaleur. Il a été décrit par Johann Gottlob Leidenfrost.
L'effet Leidenfrost peut être mis en évidence en projetant des gouttes d'eau sur une poêle ou une plaque chauffante plusieurs fois de suite à diverses températures. Initialement, quand la température de la poêle est inférieure à 100° C, l'eau s'étale et s'évapore lentement. Quand la température de la poêle passe au-dessus de 100° C, les gouttes d'eau sifflent en touchant la poêle et s'évaporent assez rapidement. Ensuite, lorsque la température dépasse le point Leidenfrost (environ 160° C pour l'eau), l'effet Leidenfrost entre en jeu. Cette fois, les gouttelettes ne disparaissent pas, mais glissent sur la poêle. La raison est que, lorsque l'eau touche la plaque, elle se vaporise immédiatement dans sa partie inférieure : la fine couche de gaz résultant de 0,1 mm d'épaisseur assure la suspension du reste de la goutte d'eau et l'isole thermiquement de la plaque chauffante.
L'effet Leidenfrost est invoqué fréquemment pour expliquer plusieurs phénomènes, tels que la marche sur les braises (rendue possible grâce à l'humidité des pieds). Cet effet expliquerait aussi que Michel Strogoff, dans le roman du même nom, conserve la vue après le supplice tartare de la lame chauffée au rouge placée devant les yeux (des larmes ont protégé ses yeux).

Ferme américaine

Vous vous êtes peut-être déjà demandé à quoi servent les vieilles éoliennes grinçantes équipant la plupart des fermes américaines et visibles dans beaucoup de films sur le Far West. Il s'agit de "Moulins américains" ou éoliennes de pompage, qui servent à puiser l'eau dans un puits ou dans une nappe peu profonde afin d'alimenter une citerne ou un simple abreuvoir à bétail.
En France aussi ce système a été largement utilisé surtout en Seine-et-Marne jusque dans les années 50.

La Scaptia Plinthina Beyonceae

La Scaptia Plinthina Beyonceae est une mouche australienne très rare, qui a été nommée ainsi en l'honneur de la chanteuse américaine Beyonce. Les facétieux chercheurs australiens à l'origine du baptême ont expliqué qu'elle devait son nom à son "derrière voluptueux et doré" ainsi qu'à ses "rondeurs", et au fait qu'elle fut découverte la même année que celle de la naissance de la chanteuse, en 1981.
Cette mouche, également appelée mouche à cheval, était en attente d'une appellation "officielle" depuis sa découverte en 1981.

Saut à ski

L'Américain Anders Haugen devra attendre 50 ans avant de recevoir sa médaille de bronze de saut à ski. Privé de sa troisième place suite à une erreur de marquage, Anders Haugen obtiendra finalement gain de cause et recevra sa médaille en 1974, à l'âge de 83 ans !
En effet en 1974, Thoralf Strömstad prouve au Comité international olympique (C.I.O.) qu'une erreur de notation avait été commise dans l'épreuve de saut à skis. Le C.I.O. décide donc d'attribuer a posteriori la médaille de bronze à l'Américain Anders Haugen, alors âgé de quatre-vingt-trois ans, et de reclasser Haug à la quatrième place...

La tour de granit rose

La Tour en granit rose de Brest est un monument érigé dans le centre de la ville en hommage au débarquement des troupes américaines en 1917. Elle a la particularité de bénéficier du statut d'extra-territorialité, ce qui fait que lorsque l'on est dedans, on est sur le sol des États-Unis.

Coca-Cola

La formule du Coca Cola est secrète et la firme veille à ce qu'elle le reste. Cependant, un homme extérieur à la société eut le privilège de connaître sa composition dans son intégralité. Il s'agit du rabbin Tobias Geffen, qui devait déterminer si la boisson était "kasher" ou non. La boisson était en effet soupçonnée de contenir de la graisse animale.
Le Coca Cola contenait du glycérol, obtenu grâce à de la graisse animale. Il fut remplacé par du glycérol produit avec de l'huile de graine de coton dans le but de s'attirer la clientèle juive. Le rabbin promit à la firme de ne jamais dévoiler le secret, ce qu'il fit jusqu'à sa mort en 1970.

Banquet des maires de 1900

Le banquet des maires de 1900 est un gigantesque banquet qui se tint à Paris le 22 septembre 1900 et où furent conviés l'ensemble des maires de France.
Organisé à l'initiative du président de la République Emile Loubet et de son président du Conseil Waldeck-Rousseau à l'occasion de l'exposition universelle de 1900 qui eut lieu à Paris du 14 avril au 12 novembre, il réunit 22 965 convives qui répondirent à l'invitation.
La date du 22 septembre fut choisie comme étant le jour anniversaire de la proclamation de la République en 1792, soit 108 ans auparavant, et le président ne manqua pas de le rappeler, en parlant des ancêtres de la Révolution : « Lorsqu'ils proclamèrent la République, ils voulaient organiser la défense nationale en même temps que la démocratie, de sorte qu'ils nous ont donné l'exemple du courage sous ses deux plus belles formes, et que cet anniversaire est la fête du patriotisme autant que la fête de la liberté. ».
L'organisation de banquets de grande taille était une pratique qui remontait surtout à l'époque de la Deuxième République (alors organisés par les opposants à la Monarchie de Juillet mécontents de la politique de Guizot) et s'était transformée en coutume moins hostile au cours de la Troisième République à l'instar de celui du 14 juillet 1888 où le Président Sadi Carnot, nouvellement élu, offrit un banquet à tous les maires des chefs-lieux d'arrondissement et de cantons et où environ 4 000 invités répondirent à l'invitation ou de celui du 18 août 1889, dit banquet du Centenaire prodigué par la municipalité de Paris à l'occasion du centenaire de la Révolution française et qui vit 11 182 maires réunis au Palais de l'Industrie pendant l'exposition universelle de Paris de 1889 ou encore celui, moins important, du 13 juillet 1898 donné aux maires des principales villes de France en l'honneur du centenaire de l'historien Michelet.

Sainte Adresse

Pendant la Première Guerre mondiale, alors que la Belgique est presque entièrement occupée par les Allemands, Sainte-Adresse fut capitale administrative du royaume, cédée à bail au gouvernement belge pour la durée des hostilités, afin de ne pas faire de celui-ci un gouvernement en exil. Ce dernier s'installa donc d'octobre 1914 à novembre 1918 dans l'« immeuble Dufayel », construit par Georges Dufayel en 1911. Il avait à sa disposition un bureau de poste, utilisant des timbres-poste belges.

Playstation

Les premières conceptions de la PlayStation remontent à 1985. Nintendo avait travaillé sur le support des disquettes avec la Famicom, mais des problèmes sont survenus. Sa nature magnétique réinscriptible pouvait facilement être effacée (provoquant ainsi une baisse conséquente de la durabilité), et les disques étaient exposés au danger de la contrefaçon. Par conséquent, quand les détails du CDROM/XA (une extension du format CD-ROM qui combine des formats audio compressées et des données visuelles, leur permettant d'y accéder simultanément) sont apparus, Nintendo fut intéressé. Le CDROM/XA fut développé simultanément par Sony et Philips.
Nintendo a demandé à Sony de développer un module additionnel pour CD-ROM, sous le nom de SNES-CD. Un accord fut signé, et le travail commença. Le choix de Sony par Nintendo était dû à une personne : Ken Kutaragi, la personne qui allait bientôt être appelée Le Père de la PlayStation, qui a vendu à Nintendo le processeur Sony SPC-700 qui permettait une synthèse du son ADPCM 8 canaux dans la Super Famicom/Super Nintendo, et cette dernière démontra grâce à ce processeur des capacités audio impressionnantes pour l'époque.
Sony planifia aussi le développement d'une console sous son propre nom mais compatible avec Nintendo, consistant en un système de loisir permettant de jouer à la Super Nintendo à la fois avec les cartouches et aussi avec un nouveau format CD que Sony voulait créer. Ce serait le format utilisé dans les disques SNES-CD, permettant à Sony d'intégrer le marché du jeu vidéo, au détriment de la domination de Nintendo. En 1989, le SNES-CD était sur le point d'être annoncé aux CES du mois de juin. Cependant, quand le président de Nintendo Hiroshi Yamauchi a lu le contrat original de 1988 entre Sony et Nintendo, il a réalisé que l'accord passé accordait à Sony la possession de tous jeux sur le format SNES-CD. Yamauchi était furieux ; considérant le contrat totalement inacceptable, il a secrètement annulé tous les plans de l'association entre Sony et Nintendo pour le SNES-CD. En effet, au lieu d'annoncer leur association le jour du CES, le directeur de la filiale americaine de Nintendo Howard Lincoln est monté sur la scène et révéla qu'ils étaient maintenant en partenariat avec Philips, et qu'il était prévu que tout le travail commun entre Nintendo et Sony allait être abandonné. Lincoln et Minoru Arakawa se sont rendus au siège de Philips en Europe, sans en informer Sony, et ont formé une alliance d'une nature totalement différente : une alliance qui donnerait le pouvoir total à Nintendo sur ses licences sur les machines de Philips.
L'annonce du CES fut un véritable choc. Non seulement c'était une énorme surprise (Sony avait juste décidé, la nuit précédente, du nom du projet commun sous la marque Play Station), mais cela a été perçu par beaucoup dans la communauté des affaires japonaises comme une trahison fatale : une compagnie japonaise snobant une autre compagnie japonaise en faveur d'une firme européenne était absolument impensable. Après l'effondrement du projet commun, Sony pensa stopper les recherches, mais finalement, la compagnie décida de réutiliser tout ce qui avait été développé en commun avec Nintendo pour en faire une console à part entière. Cette décision motiva Nintendo à poursuivre Sony pour rupture de contrat devant la cour fédérale des Etats-Unis, et tenta d'obtenir une interdiction de commercialisation de la Play Station, avec comme argumentation que Nintendo possédait les droits du nom. Le juge fédéral a finalement refusé l'interdiction. Ainsi, en octobre 1991, le premier modèle de la nouvelle Sony Play Station a été révélé ; en théorie, environ 200 machines de ce type furent seulement produites.
À la fin de l'année 1992, Sony et Nintendo trouvèrent un accord pour que la Sony PlayStation puisse avoir une connectique spécifique pour les jeux SNES, mais Nintendo voulut garder les droits de ses jeux pour garder les profits issus de leur ventes. Cependant, à ce moment-là, Sony réalisa que la technologie de la SNES commençait à montrer ses limites, et que la nouvelle génération de consoles était sur le point de voir le jour : les travaux commencèrent début 1993 pour renouveler le concept de la Play Station pour cibler la nouvelle génération de logiciels et de matériel. Sony eu alors des discussions avec Commodore afin de racheter la technologie de leur Amiga CD32, mais elles n'aboutirent pas. Au final, le port SNES fut retiré, l'espace entre les deux mots fut enlevé, et la PlayStation était née. Le logo PlayStation a été créé par Manabu Sakamoto, qui a aussi dessiné le logo des ordinateurs Sony VAIO.

Les couleurs du drapeau olympiques symbolisent les nations

Les couleurs du drapeau des Jeux olympiques ne symbolisent pas un continent spécifique. Les 5 anneaux entrelacés représentent effectivement les 5 continents, mais leurs couleurs (plus le fond blanc) symbolisent les nations, car elles ont une de ces couleurs sur leurs drapeaux. C'est le fondateur des JO modernes, Pierre de Coubertin qui dessina et proposa ce drapeau et en donna la signification.

Atlas

La colonne vertébrale est composée de plusieurs vertèbres. La première vertèbre cervicale est nommée Atlas en référence au titan de la mythologie grecque nommé Atlas. Celui-ci portait le ciel, tout comme la première vertèbre est celle sur laquelle « repose » la boite crânienne.

Jeanne Chauvin

Jeanne Chauvin, née en 1862 et morte en 1926, est la première femme avocate française à plaider, en 1907.
Fille de notaire, elle est la deuxième femme de France à obtenir une licence de droit en 1890 et la première à soutenir son doctorat en 1892, qu'elle consacre aux professions accessibles aux femmes.
Sarmiza Bilcescu, première doctoresse en droit dans le monde, est la première femme à suivre régulièrement les cours à l'université Paris-1 Panthéon-Sorbonne. Elle soutient sa thèse de doctorat en Droit en 1890, ayant pour titre « De la condition légale de la mère », deux ans avant sa collègue française Jeanne Chauvin.
Le 24 novembre 1897, pourvue de tous les diplômes requis, elle se présente à la Cour d'appel de Paris pour prêter le serment d'avocat. Elle essuie un refus, au motif que la loi n'autorise pas les femmes à exercer la profession d'avocat, exercice viril par excellence. Elle devra attendre trois ans, à la suite de pressions féministes, pour que Raymond Poincaré et René Viviani fassent voter une loi qui fut promulguée le 1er décembre 1900 permettant aux femmes d'accéder pleinement au barreau avec accès à la plaidoirie. C'est ainsi qu'elle peut prêter serment le 7 décembre 1900, la deuxième après Mme Petit, qui a prêté serment le 4 décembre 1900. Jeanne Chauvin fut cependant la première avocate de France à plaider, en 1907.
La loi de décembre 1900 suscite une réaction misogyne importante aussi bien au Palais que dans le public. Certains juristes, comme le juge Paul Magnaud, applaudissent cependant à cette entrée des femmes dans le palais de justice, espérant même qu'elles pourraient bientôt devenir magistrates. Les choses ont bien évolué puisque près de la moitié des effectifs des barreaux est aujourd'hui représentée par des femmes.
Elle sera à l'origine de la loi de 1907 permettant aux femmes de disposer de leur salaire.

Marie-Angélique Duchemin

Marie-Angélique Duchemin, née le 20 janvier 1772 à Dinan et morte le 13 juillet 1859 à Paris, est la première femme à avoir été décorée de la Légion d'honneur.
Née en Bretagne, Marie-Angélique Duchemin est une fille et sœur de soldats engagés dans les armées de la Révolution au sein du 42ème régiment d'infanterie de ligne. À 17 ans, elle se marie à un caporal, André Brûlon. Comme de nombreuses femmes à cette époque, elle suit l'armée en campagne. Son mari et son père meurent tous deux en 1792, elle décide alors de s'engager.
Elle est rapidement promue caporal, caporal fourrier puis sergent-major grâce à son autorité et sa bravoure au combat comme lors du siège de Calvi en août 1794 :
Lors de ce siège, elle est grièvement blessée. En novembre 1797, âgée de 25 ans, ses blessures mal soignées la poussent à déposer une demande d'entrée à l'Hôtel des Invalides où elle n'est acceptée que 7 ans plus tard. Elle est la première femme à être admise à l'hôtel des Invalides, avec le grade de sous-lieutenant.
Elle resta toute sa vie à l'hôtel des invalides, prenant diverses responsabilités comme gérante du magasin d'habillement jusqu'à sa mort le 13 juillet 1859. Très célèbre à l'époque, elle reçoit la visite de nombreuses personnalités politiques et militaires mais refuse systématiquement de voir Napoléon qu'elle accuse d'être le responsable de la mort de son mari.
Le 29 juillet 1804, le maréchal Sérurier sollicite sans succès la Légion d'honneur pour la veuve Brulon. Sous la Restauration, Marie-Angélique reçoit officiellement l'épaulette d'officier.
Le 15 août 1851, Marie-Angélique Brulon est âgée de 79 ans Louis-Napoléon Bonaparte, alors président de la seconde république, lui remet la croix de la Légion d'honneur avec le titre de chevalier. Marie-Angélique est le symbole d'une femme ayant combattu au cours des guerres de la Révolution, un héritage auquel le futur Napoléon III souhaite associer son image.

L'étoile du berger

Malgré son nom, l'étoile du berger n'est pas une étoile, mais une planète. Les étoiles brillent de leur propre lumière alors que les planètes tournant autour du Soleil sont éclairées par celui-ci. L'une d'entre elles, Vénus, brille plus que les autres, car elle réfléchit beaucoup la lumière solaire. Elle a ce surnom car elle indique aux bergers quand il est l'heure de rentrer les troupeaux avant la tombée de la nuit.

Andorre

Andorre a la particularité d'être un des derniers états féodaux du monde. Le pouvoir est exercé par un parlement élu, mais le système de "paréage", contrat féodal passé entre deux seigneurs, est en vigueur depuis 1278 et désigne comme "coprinces" du royaume le Président de la République française et l'évêque d'Urgell.

Le crapaud du Surinam

Le crapaud du Surinam possède un système de gestation unique. Le mâle place sur le dos de la femelle les œufs qui s'incrustent alors dans la peau pour s'y développer. C'est dans ces alvéoles que les œufs deviennent têtards puis petits crapauds, qui devront percer la peau de leur mère pour naître. Ce crapaud est également étonnant de par sa morphologie : il est presque complètement plat.

Eugene Cernan

La formule du Coca Cola est secrète et la firme veille à ce qu'elle le reste. Cependant, un homme extérieur à la société eut le privilège de connaître sa composition dans son intégralité. Il s'agit du rabbin Tobias Geffen, qui devait déterminer si la boisson était "kasher" ou non. La boisson était en effet soupçonnée de contenir de la graisse animale.
Le Coca Cola contenait du glycérol, obtenu grâce à de la graisse animale. Il fut remplacé par du glycérol produit avec de l'huile de graine de coton dans le but de s'attirer la clientèle juive. Le rabbin promit à la firme de ne jamais dévoiler le secret, ce qu'il fit jusqu'à sa mort en 1970.

dimanche 2 février 2014

Mérenptah

Mérenptah (ou Mineptah ou Merneptah) est le IVe Pharaon de la XIXème dynastie. Manéthon l'appelle Ammenephthês ou Amenôphath (Africanus) ou Amenôphis (Flavius Josèphe) ou Ammenephthis (Eusebius). Il est le 13e fils de Ramsès II et le 3e de la Reine Isis-Nofret I (Iset-Nofret I). Hourig Sourouzian avance qu'il serait né entre l'an 10 et 17 du règne de son père, soit entre 1269 et 1262. La première date semble plus juste car on sait qu'il monte sur le trône à un âge très avancé, entre 55 et 60 ans, après la disparition de ses frères aînés et une corégence avec son père de 12 ans. Certains spécialistes avancent une date très précise pour sa prise de pouvoir, entre le 26 et 28 Juillet 1213. Le même jour fut également enregistrée une crue du Nil. Mérenptah hérite d'un pays jouissant d'une grande prospérité et au sommet de sa puissance, celle-ci s'exerçant sur un vaste Empire qui, toute la fin du règne de son père, connait la paix. Cependant au décès de ce dernier, des peuples soumis vont profiter de la situation et se rebeller. Ce qui fait que dès le début de son règne, le Pharaon va devoir mener des campagnes militaires, en Nubie et en Libye. Dans cette dernière, en l'an 5, il repousse des envahisseurs venus du Nord, les Peuples de la mer. Une coalition composée : Des Eqwesh, des Lukka, des Shekelesh, des Sherden et des Teresh, plus des Libyens Libous et Mechouech (ou Mâchaouach). Emmenés par un chef Libou du nom de Meryey (ou Méray ou Mériay), qu'ils élisent Roi selon les textes Égyptiens, cette coalition hétéroclite de près de 10.000 hommes, quitte les régions côtières de la Marmarique et envahit le Delta oriental, menaçant Héliopolis et surtout formant une armée en marche vers Memphis. Des villes sont assiégées et de rudes combats dureront près d'un an. 
  
   Mérenptah fini par arrêter les envahisseurs à Périré, sur le bord du Delta, lors d'une bataille qui durera plus de six heures, avec de lourdes pertes de part et d'autre. Meryey parvient à s'enfuir laissant derrière lui sa famille et le reste de son armée aux mains des troupes Égyptiennes, cependant il sera rattrapé et capturé. Lors de cette campagne, les Égyptiens récupèrent un butin de guerre important : Bétail, armes, bijoux etc... En 1882 des archéologues ont dégagé la moitié d'une grande stèle à Benha près d'Athribis
. Elle est appelée "stèle d'Athribis" et raconte la victoire du Pharaon, en cet an 5, sur les Libyens et les Peuples de la mer. Elle confirme ainsi qu'un mois après avoir eu connaissance d'une mobilisation générale des troupes ennemies sur les frontières occidentales du pays, le Pharaon réussit à les vaincre et à les repousser. Ces faits sont relatés sur de nombreux autres monuments dont : La "stèle de la victoire" (ou stèle de Mérenptah ou stèle d'Israël), découverte dans son temple funéraire à Thèbes et sur un mur à côté du sixième pylône à Karnak, le déroulement de cette campagne est décrit en prose. 
La "stèle d'Athribis" se trouve aujourd'hui dans le jardin du musée du Caire. Malgré son état fragmentaire, elle corrobore bien les faits racontés sur les autres monuments et nous informe aussi sur la chronologie précise des évènements. Par contre il faut peut-être ne pas prendre les chiffres du texte pour acquit, car d'après celui-ci Mérenptah aurait fait 9.000 prisonniers et tuer 6.000 soldats (ce qui ferait au minimum une armée de 15.000 hommes ?). Une anecdote cependant intrigue les chercheurs, le récit raconte que les Égyptiens pour être sur du nombre de victimes, coupèrent le pénis de tous les morts ennemi qui étaient non circoncis et les mains de tous ceux circoncis. Les écrits nous précisent que les Eqwesh étaient circoncis, ce qui sème le doute quant à leur origine Grecquejusque là supposée. 
  

Circulation sanguine

C'est en 1629, qu'HARVEY publie son livre " Exercitatio Anatomica de Motu Cordis Sanguinis in Animalibus " dont un paragraphe au chapitre XIV résume sa découverte.
" Il nous est enfin permis de formuler ouvertement notre conception de la circulation du sang. Raisonnement et expérimentation ont établi que le sang traverse le poumon et le cœur : que par celui-ci il est envoyé à tout l'organisme, qu'il passe dans les porosités des tissus et des veines, qu'il revient par celles-ci des extrémités vers le centre pour aboutir finalement à l'oreillette droite du cœur ".
« ... Tels sont les organes et le tracé du transit du sang et de son circuit : d'abord de l'oreillette droite au ventricule, du ventricule à travers les poumons jusqu'à l'oreillette gauche et, de là, dans le ventricule gauche, dans l'aorte et dans toutes les artères s'éloignant du cœur, puis dans les porosités des organes, dans les veines et, par les veines, vers la base du cœur où le sang revient rapidement. Il revenait ensuite par les veines vers la veine cave et retournait au ventricule droit, ainsi qu'il était envoyé de là vers les poumons via l'artère pulmonaire. Finalement, le sang revenait des poumons vers le ventricule gauche par l'intermédiaire des veines pulmonaires, comme décrit précédemment. [...] Il ressort manifestement que le sang passe uniquement par les poumons et nullement par les cloisons du coeur, mais seulement quand les poumons fonctionnent en respiration et ne sont pas collabés ou arrêtés. »
Harvey établit l'existence d'un mouvement circulaire du sang empruntant deux circuits branchés au niveau du cœur qui joue le rôle de pompe. Il démontre pour la première fois l'existence d'un trajet aller et retour du sang à partir du cœur.
HARVEY eut de nombreux détracteurs aussi bien en Angleterre que dans le reste de l'Europe. En particulier la médecine française restait fidèle à GALIEN et RIOLAN fut un de ceux qui s'opposa le plus à HARVEY.
C'est alors qu'intervient Descartes, qui, en Hollande où il résidait, avait eu connaissance des travaux d'Harvey et en avait saisi l'importance capitale. Il communiqua ses réflexions à Pierre DIONIS qui les exposa à LOUIS XIV, dont il était le chirurgien.
Devant l'obstination de la Faculté de Paris à rester fidèle à GALIEN, LOUIS XIV fit un éclat au parlement et décida de rouvrir un cours d'anatomie au jardin du Roy (actuel jardin des Plantes). Sous l'autorité de Pierre DIONIS "on y enseignera l'anatomie de l'homme suivant la circulation et les dernières découvertes".
Les opposants à la circulation sanguine furent bientôt ridiculisés et abandonnèrent la lutte dont on retrouve le témoignage dans le Médecin Malgré Lui. C'est ainsi que MOLIERE caricaturait l'entêtement de la faculté en disant de DIAFOIRUS : "Ce qui me plaît en lui, c'est qu'il s'attache aveuglément aux opinions de nos anciens et que, jamais, il n'a voulu comprendre, ni écouter les raisons et les expériences des prétendues découvertes de notre siècle touchant à la circulation du sang et autres opinions de même farine ".
Grâce au Roi Soleil une page était tournée.

Tacoma

Le pont suspendu de Tacoma aux États-Unis est célèbre pour avoir été l'objet d'un des plus célèbres accidents de génie civil. En 1940, sous l'effet du vent, il entra en vibration, et fut alors secoué d'ondulations impressionnantes, avant de s'écrouler. Cet accident ne fit qu'une victime : un chien resté dans une voiture sur le pont, trop effrayé pour en sortir.

Hirondelles

En 1974, les hirondelles furent bloquées par le froid. Elles allèrent jusqu'à se réfugier dans les maisons pour chercher la chaleur. Comme elles commençaient à périr, les naturalistes eurent l'idée de les renvoyer par avion de l'autre côté de la méditerranée. Ils en sauvèrent ainsi 470000.

Big Bang

Le Big Bang a créé, il y a environ 13,7 milliards d'années, l'univers comme nous le connaissons aujourd'hui. Cette théorie existe depuis longtemps mais c'est seulement en 1965 que l'on eut la preuve de son existence, de manière accidentelle grâce à l'écoute de son écho qui se propage toujours dans l'univers.
Les premiers à l'avoir entendu furent deux employés des Bell Telephones Laboratories, Arno Penzias et Robert Wilson, qui fabriquèrent une antenne en forme de corne, servant à la base de relais de communication avec les premiers satellites. Quel que soit le sens de l'antenne, ils entendaient toujours un bruit de fond. Dépêchée sur place, une équipe de scientifique comprit que les deux hommes avaient découvert le rayonnement fossile de l'univers primordial.

Blast

Lors d'une explosion, il n'y a pas que l'explosion à proprement parler et la projection d'éclats qui tuent. Une des principales causes de décès est le blast pulmonaire. Cette blessure est due à l'onde de choc supersonique de l'explosion, qui en créant une forte surpression dans les poumons va entraîner une rupture des vaisseaux sanguins et une suffocation souvent mortelle.
De même le blast des tympans peut aller jusqu'à la déchirure des tympans : surdité passagère ou définitive, acouphènes.

Fondation de Carthage

Selon la tradition transmise par les sources littéraires, la cité deQart Hadasht — qu'il faut traduire par « Nouvelle Ville » ou « Capitale Nouvelle » — a été fondée par la reine Élyssa. Fille du roi de Tyr Muttoial ou Bélus II elle s'enfuit de Phénicie lorsque son frère Pygmalion assassine son mari Sychée (aussi appelé Acherbas), grand prêtre de Melgart, pour accéder au pouvoir et surtout lui voler ses richesses. La princesse soustrait les trésors et s'enfuit avec des serviteurs craignant la répression du nouveau souverain. Élyssa, également orthographiée Alissa, est nommée Didon chez les Romains, encore que ce second nom soit présent dans les sources grecques sous la forme Deidô ; l'héroïne aurait été baptisée de ce nom par les populations autochtones, le nom signifiant « l'Errante ».
Après une escale à Chypre, Élyssa s'installe sur les côtes d'Afrique, dans l'actuelle Tunisie, avec d'autres Tyréens, dont certains sont des notables ayant abandonné la ville, et des vierges de Chypre enlevées alors qu'elles devaient s'adonner à la prostitution sacrée. C'est donc un contingent hétéroclite qui serait à l'origine de l'une des plus grandes cités de l'Antiquité. La tradition la plus couramment admise date la fondation de la ville en 814 av. J.-C. Selon les traditions les plus répandues, le roi du pays, Hiarbas ou Iarbas, consentit à leur offrir un territoire « aussi grand que pourrait en recouvrir une peau de bœuf ». Élyssa, en ayant recours à une ruse punique (punica fides) découpa alors la peau en lanières dont elle entoura un territoire suffisant pour y bâtir une citadelle, les arrivants payant un tribut au roitelet local. Ce territoire, appelé Byrsa (« bœuf »), deviendra le centre historique de la cité punique.

La bataillon sacré

Le Bataillon sacré (en grec ancien ἱερὸς λόχος / hiéros lokhos) était un corps d'élite, peut-être mythique, de l'armée thébaine, dans la Grèce antique.
Le Bataillon Sacré de Thèbes est évoqué dans son principe par Platon et Xénophon d'Athènes ; puis dans sa réalité (hypothétique en tant que véritable bataillon d'amants et d'aimés) par Dinarque (vers -360/-290) : "Thèbes fut une très grande cité à l'époque où Pélopidas conduisait le bataillon sacré" ; puis par Athénée de Naucrate (Sages attablés, livre XIII), Hiéronymos de Rhodes, Plutarque (De l'Amour ; Pélopidas) et Polyen, un à six siècles plus tard ; "Mais certains disent qu'elle était composée d'érastes et d'éromènes" (Plutarque, Pélopidas). Il aurait été un corps d'élite de 300 hommes, créé selon Plutarque par le commandant thébain Gorgidas :
« Le Bataillon Sacré avait été, dit-on, créé par Gorgidas. Il l'avait composé de trois cents hommes d'élite dont la cité prenait en charge l'entrainement et l'entretien, et qui campaient dans la Cadmée : c'est pourquoi on l'appelait le bataillon de la cité. »

Le Bataillon Sacré est formé de 150 couples d'amants pédérastiques : Plutarque notait que « selon certains », il était composé de 150 couples de pédérastes, ce qui représenterait l'origine de la formation du binôme en matière de tactique de combat.
Gorgidas disposa d'abord le Bataillon sacré tout au long de la ligne de bataille thébaine, utilisant ces soldats d'élite pour renforcer la résolution des autres. Mais après que le Bataillon se fut distingué à Tégyres, Pélopidas l'utilisa comme une sorte de garde personnelle. Pendant trois décennies, ce corps d'élite continua de jouer un rôle important.
Il fut détruit à la bataille de Chéronée en 338 av. J.-C. par la cavalerie menée par le jeune Alexandre le Grand : 254 des 300 soldats furent alors tués et tous les autres blessés. Selon la tradition, Philippe II de Macédoine, s'arrêtant devant l'endroit où le Bataillon avait péri, s'écria : « Maudits soient ceux qui soupçonnent ces hommes d'avoir pu faire ou subir quoi que ce soit de honteux. »
Les soldats tués furent enterrés plusieurs jours après la bataille dans une sépulture collective surmontée d'un lion de pierre (découvert en 1818), réplique du polyandreion de Thespini.

samedi 1 février 2014

Opération fortitude

Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'opération Fortitude(Courage en anglais) fut le nom de code collectif pour des opérations de désinformation et d'intoxication menées par les Alliés dans le but de :
  • cacher aux Allemands que le lieu du débarquement serait la Normandie, en leur faisant croire qu'il serait effectué ailleurs (Norvège ou Pas de Calais),
  • et, une fois celui-ci lancé, leur faire croire, afin de retarder l'arrivée des renforts allemands, que ce n'était qu'un débarquement de diversion, le véritable débarquement devant avoir lieu ailleurs.
Fortitude fut la pièce maîtresse d'un ensemble plus large d'opérations de dissimulation appelé opération Bodyguard qui, elles, visaient à cacher aux Allemands l'ensemble des projets de débarquement alliés en Europe, dont ceux de Méditerranée.
Pour faire croire à l'hypothèse d'un débarquement dans le Pas de Calais, il était important de déplacer le centre de gravité des armées alliées apparent vers le sud-est de l'Angleterre, de l'île de Wight vers le Kent. Un groupe d'armées américain fantôme, le premier groupe d'armées américain (First United-States Army Group, FUSAG) avait été créé du néant. Parfaitement structuré, avec un chef prestigieux, le général George S. Patton, un état-major, de fausses infrastructures et équipements comme des chars gonflables ou de l'artillerie en bois, jusqu'aux badges d'épaule des "ghost divisions" créées pour la circonstance, il entretenait une activité radio-électrique intense.

L'Instit

Pierre Grimblat explique que L'Instit, qui ne devait compter que trois épisodes, fut une création de François Mitterrand. Nous sommes en 1992, huit mois avant les élections législatives de 1992. Pour contrer la montée du Front national, le président de la République aurait demandé à son beau-frère, le comédien Roger Hanin interprète de Navarro, de contacter Pierre Grimblat pour qu'il crée une série « exaltant les valeurs républicaines ». Le calendrier de diffusion était même prévu : deux épisodes avant le premier tour et un troisième pendant l'entre deux tours.  
La série a duré 12 ans.

Les copains d'abord

Dans la chanson Brassens fait référence au père peinard.
Le Père Peinard est un journal hebdomadaire anarchiste fondé en 1889 par Emile Pouget.
Sous-titré Réflecs hebdomadaires d'un gniaff à partir du numéro 21, il distille à travers ses articles au ton populaire des attaques en règle contre le système politique et économique de l'époque. Les thèmes abordés sont variés : action directe, antimilitarisme, anticléricalisme, dénonciation de la répression et critiques de la « bourgeoisie » et des « exploiteurs ».
Souvent poursuivi en justice à cause de ses appels à l'action directe, Le Père Peinard voit ses gérants changer régulièrement ceux-ci écopant de peines de prison ou d'amendes, ce qui n'a cependant jamais empêché la publication du journal.
En 1893 sont adoptées les « lois scélérates » visant à interdire toute forme de propagande anarchiste. Le Père Peinard est particulièrement visé. Le dernier numéro de la première série paraît le 21 février 1894.
Pouget se réfugie à Londres, où il entreprend la publication de la « série londonienne » qui comprend huit numéros entre 1894 et 1895. C'est en retournant en France en 1895, après avoir été acquitté, que Pouget relance le journal, d'abord sous le nom de La Sociale, puis en lui redonnant son nom d'origine en octobre 1896. Le dernier numéro de cette deuxième série paraît le 1er mai 1899. La troisième série paraît de janvier à avril 1900. En 1902 paraît l'unique numéro de la quatrième série.
Les textes du Père Peinard ont été réédités en 1976.
Il s'agissait de la lecture préférée de Ravachol. Arrêté dans un café du boulevard Magenta il lança comme derniers mots au garçon de café :
"Mon ami ! Vous devriez lire Le Père Peinard, c'est le journal de ceux qui souffrent, de ceux que le capital exploite."

Un trench-coat

Un trench-coat est un manteau imperméable généralement descendant jusqu'aux mollets, utilisé par plusieurs armées pendant la Première Guerre mondiale (trench signifie tranchée) et la Seconde Guerre mondiale.
Les trench-coats sont désormais fabriqués dans une toile souple et résistante (coton, cuir, coutil, popeline, microfibres), avec une doublure détachable (selon la température). Souvent, les trench-coats ont dix boutons, ils sont croisés, et les couleurs sont ocre, kaki, beige ou noir. Les trench-coats ont souvent des bandes de tissu à l'intérieur pour se fixer aux jambes et mieux coller au corps, les manches de type raglan avec des pattes de serrage aux poignets et des pattes d'épaulettes (pour y fixer des galons, ou accessoirement y mettre des gants de cuir, un chapeau ou maintenir la sangle d'un sac).
Bien qu'à l'origine ce soit un vêtement masculin, il est aussi porté par les femmes.
Le trench-coat est descendu des manteaux lourds de serge qui furent portés par les soldats anglais et français pendant la Première Guerre mondiale. Le premier trench-coat fut dessiné par Thomas Burberry en 1914, pour répondre à la commande par l'armée d'un modèle de manteau imperméable pour les officiers mieux adapté au combat et aux intempéries caractéristiques du théâtre des opérations en Belgique et dans le Nord de la France. Il reprend le design des anciens manteaux d'officiers britanniques qu'il avait lui-même dessiné 13 ans auparavant pour le War Office, et il y rajoute des épaulettes et des anneaux en métal: le trench-coat est né. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le trench-coat faisait partie de l'équipement des soldats et des officiers, surtout dans les forces armées des États-Unis, mais également par les forces armées du Royaume-Uni, de l'Allemagne nazie et de l'Union soviétique.

La gabardine

La gabardine (de l'espagnol gabardina signifiant justaucorps, croisement de gabán, paletot, et tavardina, jaquette) est le nom d'un tissu de coton d'armure façonnée et très serrée, relativement imperméable à l'air et à l'eau.
Elle a été créée par Thomas Burberry en 1880 alors qu'il rencontra un berger de sa région dont la veste était rendue imperméable par le produit utilisé lors du baignage des moutons. Il en dépose le brevet en 1888, ce qui lui en permet la fabrication exclusive jusqu'en 1917.
Actuellement bien des manteaux de pluie sont façonnés dans ce matériaux, prenant le nom de burberries en Angleterre et de gabardine en France.

Apanage

Un apanage est une concession de fief, prise sur le domaine royal, faite par un souverain régnant aux fils puînés exclus de sa succession. Le mot apanage vient du bas-latin ad panem qui signifie « pour donner du pain » (panem).
Le système de l'apanage a joué un rôle particulièrement important en France. Il s'y est développé avec l'extension de l'autorité royale à partir du treizième siècle, puis a disparu à partir de la fin du Moyen Âge avec l'affirmation de l'autorité exclusive de l'État royal. Il influence fortement la construction territoriale, expliquant le blason de plusieurs provinces. L'apanage de Bourgogne est aussi à l'origine des États belge, luxembourgeois et néerlandais, par l'action de ses ducs favorisée par leur position à la cour des rois de France.
Un apanage est une concession de fief par le souverain à un fils cadet, alors que le fils aîné devient roi à la mort de son père. Les apanages ont été considérés comme la part d'héritage transmise aux plus jeunes fils. Le système d'apanage a été utilisé pour éviter les révoltes des fils cadets, qui se trouvaient sans héritage, tout en évitant un affaiblissement du royaume.
En effet, selon la coutume franque, l'héritage se faisait par partage entre les fils survivants. Le royaume étant considéré comme domaine familial, plusieurs partages ont donc eu lieu sous les Mérovingiens (le premier dès la mort de Clovis en 511), et plus tard sous le règne des Carolingiens au cours duquel le traité de Verdun de 843 a donné naissance à des territoires indépendants.
Les conséquences de cette méthode (démembrement du royaume, guerres civiles, luttes entre héritiers...) ont conduit à l'adoption du système de l'apanage, qui a l'avantage de détourner les fils puînés de prétentions sur la couronne, laquelle revient à l'aîné. De plus, à terme, le système apanagiste garantit l'unité du domaine royal. Le premier roi à créer un apanage est Henri Ier de France qui donne en 1032 la Bourgogne à son frère Robert Ier, dont la descendance conserve le duché jusqu'en 1361 avec l'extinction de la première maison capétienne de Bourgogne par la mort de Philippe de Rouvres. Louis VIII et Louis IX créent aussi des apanages. Le roi qui a le plus recours à la création de puissants apanages pour ses fils est Jean II le Bon dont le plus jeune fils, Philippe le Hardi, fonde ainsi la seconde maison capétienne de Bourgogne en 1363.
Aujourd'hui l'apanage est le bien exclusif, le privilège de quelqu'un.

Egide

Dans la myhologie grecque, l'égide (en grec ancien αἰγίς / aigís) est une arme merveilleuse détenue par Zeus, offensive autant que défensive, symbole de la puissance souveraine.
Selon certaine tradition, à la mort de Amalthée, Zeus aurait pris sa peau pour en revêtir son égide : le terme grec αἰγίς / aigís signifie en effet également « peau de chèvre ».
De nos jours, dans le langage courant, l'égide désigne un soutien, une protection voire un rempart .
On se place ainsi sous l'égide de quelqu'un ou de quelque chose.

Jacqueline Félicie de Almania

Jacqueline Félicie de Almania (en italien Jacobina Felice) exerça la médecine à Paris vers 1322.
Elle était originaire de Florence, en Italie, et faisait partie du petit nombre de praticiennes recensées à cette époque ; en 1292, on comptait à Paris, sur le rôle de la taille, trente « mires » et huit « mirasses ». En 1322, cependant, Jacqueline Félicie fut jugée pour exercice illégal de la médecine. Durant le procès, plusieurs témoins attestèrent qu'elle avait guéri des patients là où divers médecins avaient échoué et abandonné tout espoir de guérison. D'après l'un d'eux, elle était réputée meilleur médecin et chirurgien qu'aucun médecin français de Paris. Elle-même déclara que le but des règlements était d'écarter les ignorants et que, d'ailleurs, les doctoresses étaient indispensables parce que beaucoup de femmes refusaient de dévoiler leurs organes intimes à un homme. Malgré les témoignages en sa faveur, la cour estima évident qu'un homme instruit dans l'art de la médecine était mieux capable de soigner les malades que n'importe quelle femme. Elle interdit à Jacqueline Félicie de pratiquer, sous peine d'amende et d'excommunication en cas de récidive.
Après cette décision et bien que l'exercice de la médecine ne leur ait jamais été formellement retiré, en France les femmes restèrent exclues de son enseignement et de sa pratique jusqu'au XIXème siècle : ce n'est qu'en 1875 qu'une Française, Madeleine Brès, put obtenir un diplôme de docteur en médecine.

Cynisme

Le terme « cynisme » provient du grec ancien κύων / kuôn, qui signifie « chien », en référence à l'attitude d'Antisthène, l'inspirateur du cynisme, puis de celle de Diogène de Sinope, généralement considéré comme le premier véritable cynique et qui souhaitait être enterré « comme un chien ». Selon d'autres sources ce dernier « faisait ses discours dans un gymnase appelé Cynosarge, tout près des portes de la ville ». Le Cynosarge (littéralement « chien agile ») était le nom du gymnase dans lequel Antisthène enseignait. Les métaphores autour du chien ont ensuite abondé, si bien qu'il est difficile d'en isoler l'exacte origine historique. La plus significative est celle présentant l'animal comme modèle. Platon définissait Diogène de Sinope comme un Socrate devenu fou dont le but est de subvertir tout conformisme, tout modèle moral. Sa philosophie se traduit par des actes volontairement provocateurs. Ainsi, il aurait transgressé les fondements de la cuture au point d'uriner et aboyer comme un chien ou de se masturber en public ; il n'hésitait pas à mendier, ne respectant aucune opinion admise et provoquant même les puissants. Le mouvement cynique, inscrit dans la société antique, se présente avant tout comme un modèle de contestation.
Le héros et modèle des philosophes cyniques est Héraclès(Hercule en romain), car c'est un héros qui ne se laisse influencer par personne, est libre et n'a pas d'attachement particulier. Le cynisme utilise ainsi beaucoup d'images et de modèles, dans le but de toucher toutes les classes de la population, sans se focaliser sur les élites intellectuelles.
Cette école philosophique, peu appréciée de la tradition scolastique, académique et moderne, est surtout connue, par l'intermédiaire de Diogène Laerce, pour les petites anecdotes instructives décrivant, notamment, la manière de philosopher de Diogène de Sinope. Platon ayant défini l'homme comme un « bipède sans plumes », Diogène visita un jour l'un des banquets du Sage en tenant au bout d'une laisse... un coq plumé ! « Voici l'homme de Platon », déclara-t-il à l'assistance.
Suite à cet incident, Platon aurait ajouté à sa définition que l'homme avait "des ongles plats"
Loin de s'encombrer de discours théoriques abstraits et pédants, Diogène et ses disciples pratiquaient une philosophie concrète, particulièrement inconciliable avec l'idéalisme platonicien, jugé inutile et bien trop loin de la Vérité matérielle du monde pour être pris au sérieux.
L'école cynique a été vivace durant toute l'Antiquité, de la Grèce jusqu'à Rome. Elle influença considérablement la morale stoïcienne qui développa à sa suite les notions de vie selon la nature, de l'indépendance du sage et de cosmopolitisme. Zénon de Citium, fondateur du stoïcisme, a en effet été disciple du cynique Cratès.
La mythologie a eu raison de la vérité concernant la mort de Diogène de Sinope, et il subsiste de nos jours plusieurs versions différentes de la cause de son trépas : il serait mort à cause d'une infection due à la morsure d'un chien auquel il essayait de dérober son os, pour se nourrir.

Rose trémière

Son nom de rose trémière ou rose de trémière serait une altération de « rose d'Outremer », attesté dès 1500, et aurait été rapportée de Chine ou du Levant par les croisés du Moyen Age, aux XIIème et XIIIème siècles lors de batailles contre les turcs. Pour d'autres son introduction daterait de l'expansion ottomane en Europe au XV et XVIe siècles. Elle est encore appelée passe-rose ou primerose ou bâton de Jacob. Son origine est inconnue (sans doute proche-orientale ou méditerranéenne), mais c'est peut être un hybride entre Alcea setosa et Alcea pallida, originaires de l'est de l'Europe et de l'ouest de l'Asie.encore nommée Althéa ou Althaea rosea, cousine des hibiscus, lavatère, mauve, guimauve.

Copains comme cochons

Jamais on ne vit une paire de cochons s'en aller bras dessus, bras dessous, liés d'amitié à la vie à la mort.
Alors pourquoi cet animal qui a donné lieu à tant d'expressions péjoratives aurait-il servi à construire celle-ci ?

Tout simplement parce qu'il n'a rien à voir là dedans !
Le cochon d'ici est une déformation du mot soçon (lui-même parfois modifié en chochon) qui voulait dire 'camarade, associé".

A l'origine, au XVIe siècle, on disait 'camarades comme cochons', avant que les 'camarades' ne soient remplacés par 'amis' la fin du XVIIIe, puis par 'copains' à partir du XIXe.

Le topinambour

Le topinambour (Helianthus tuberosus L.), aussi appelé artichaut de Jérusalemtruffe du Canadapoire de terre ou soleil vivace, est une plante vivace de la famille des Astéracées, cultivée comme légumepour ses tubercules riches en inuline.
C'est une espèce voisine du tournesol (Helianthus annuus) qui appartient au même genre.
L'appellation anglaise « artichaut de Jérusalem » (Jerusalem artichoke) vient de la déformation du terme italien girasole(« tournesol »). L'appellation « cul d'artichaut » en langage populaire provient de son goût proche de l'artichaut.
Le nom de « topinambour » – il était auparavant appelé « truffe du Canada » –, résulte de la francisation du nom d'une tribu du Brésil. les Topinamboux (Tupinambas), dont plusieurs membres furent amenés comme curiosité à Paris en 1613, ce qui conduira Carl von Linné à croire à l'origine brésilienne de la plante, introduite en France à peu près à la même époque.

Transmission récessive liée au sexe

Des maladies génétiques comme certains types d'hémophilie ou le daltonisme ne touchent quasiment que les hommes. Les femmes sont le plus souvent porteuses saines, c'est-à-dire que la maladie ne s'exprime pas chez elles, mais elles pourront transmettre l'anomalie génétique à leur fils. Ces maladies ont une transmission qui est qualifiée de récessive liée au sexe.
Les femmes daltoniennes existent, mais elles sont rares, car pour que l'anomalie puisse s'exprimer chez une femme, elle doit être transmise par les deux parents. Chez l'homme, elle ne peut être transmise que par la mère.

Piment

La sensation de brûlure que l'on ressent en mangeant du piment est due à la capsaïcine, un élément chimique liposoluble, c'est-à-dire qu'il ne peut se dissoudre que dans des lipides. Le beurre, le lait ou encore les crèmes glacées soulageront donc la douleur tandis que l'eau n'aura aucun effet, car en plus d'être liposoluble, la capsaïcine est hydrophobe.
Si on a une sensation de chaleur en mangeant du piment, c'est parce que la capsaïcine active les récepteurs de chaleur de la peau.

La baïonnette

Au cours des conflits du XVIIe siècle, les paysans de Bayonne se trouvèrent à court de poudre et de projectiles. Ils mirent donc leur longs couteaux de chasse dans les canons de leurs mousquets, confectionnant des lances improvisées. Cela deviendra ensuite la Baïonnette.
Cependant l'usage de ce type d'armes est déjà mentionné au début du XVIIe chez des mousquetaires à pied qui introduisent le manche de leur « soie de cochon » (fine lame d'épée) dans l'embouchure de leurs mousquets.

La danse des abeilles

Après avoir trouvé un butin, l'abeille communique à ses collègues l'emplacement de cette trouvaille, en dansant. Selon la forme (en rond ou en 8) et la vitesse de la danse, elle indique la distance à laquelle est situé le butin. Dans le cas d'un endroit éloigné, elle danse en 8 et la position par rapport au soleil indique la direction vers laquelle ses collègues doivent voler.
Plus la vitesse ou l'agitation de l'abeille durant la danse est forte et moins le butin est éloigné. 

Henri II

Le roi Henri II eut sans doute la mort la plus atroce qu'ait connue un monarque. Le 10 juillet 1559, malgré le mauvais pressentiment de la reine Catherine de Médicis, celui-ci joute à l'occasion de fêtes de mariages. De manière accidentelle, un bris de lance viendra se loger à travers son crâne après avoir traversé l'œil. S'ensuivra une agonie de 10 jours avant qu'il ne décède de ses blessures.
Ambroise Paré, chirurgien de la cour, se serait entrainé sur des têtes de condamnés afin de parvenir à opérer le roi, sans succès.

Biscuit LU

Les Petits Beurres de la marque LU ont une caractéristique :  les 4 coins représentent les 4 saisons, ils ont 52 dents (coins compris) comme les 52 semaines de l'année, et ils possèdent 24 trous comme les 24 heures de la journée. Les paquets contiennent également 24 biscuits.

Wall-E

Dans le film d'animation "Wall-E", le son que le robot Wall-E émet lorsqu'il se met en marche ou que sa batterie est chargée est le son de démarrage des ordinateurs Apple. Ce son, qui fit son apparition sur le Quadra 700 en 1991, est toujours présent au démarrage des Mac. C'est un accord en Do majeur dont la systématisation fut décidée par Steve Jobs lors de son retour à la tête d'Apple en 1997.
Le fait que Steve Jobs était un actionnaire de Disney, producteur du film, ne fut sûrement pas étranger à l'intégration du son dans le film.

La guêpe pepsis

La guêpe pepsis est une guêpe géante de 6 cm dont l'incubation est étonnante : elle s'attaque à une tarentule, la paralyse et l'enterre après avoir pondu un oeuf dans son corps. L'araignée toujours vivante se fait dévorer quelques jours après de l'intérieur par la jeune guêpe. Elles sont très sensibles à l'odeur que dégagent les tarentules ce qui leur permet de les repérer facilement.

La Scala de Milan

L'opéra a été construit en deux ans par l'architecte Giuseppe Piermarini sur la commande de Marie-Thérèse d'Autriche après la destruction par le feu de l'ancien théâtre ducal. Il a été inauguré le 3 août 1778 en présence de l'archiduc Ferdinand d'Autriche avec l'opéral'Europa riconosciuta d'Antonio Salieri et le ballet Apollo placato de Giuseppe Canziani. Le site choisi est celui de l'église Santa Maria della Scala (« Vierge à l'échelle ») qui fut démolie à cette occasion, laissant son nom au théâtre et son patrimoine artistique à l'église voisine de San Fedele.

Le comte de Mirabeau

Le comte de Mirabeau est le premier homme à être entré au Panthéon en 1791. C'est aussi le premier à en être sorti, suite à la découverte de l'armoire de fer (un coffre-fort secret situé dans les appartements de Louis XVI au palais des Tuileries) révélant qu'il était un agent double. En 1794, on évacua son corps par la porte de derrière.

Montres

Avant d'être fixée au poignet, la montre, en forme d'un oignon aplati accroché à une chainette, se mettait dans la poche. "Pas pratique pour lire l'heure en vol" se plaignit, en 1904, l'aviateur Santos-Dumont. Son ami le joailler Louis Cartier inventa pour lui la montre-bracelet qui permit de lire l'heure tout en gardant les mains sur les commandes.

La Kalmoukie

En Kalmoukie, petite république russe comptant environ 300 000 habitants, le jeu d'échecs (sport national et traditionnel) est obligatoire à l'école, à raison de 2 heures par semaine dès la primaire. L'ancien président de la Kalmoukie, Kirsan Ilioumjinov fut un champion d'échec et est actuellement président de la fédération internationale des échecs.

Tiens voilà du boudin

Le Boudin est la marche officielle de la Légion étrangère en France. Il est cadencé à 88 pas/minute, ce qui caractérise le « pas Légion » si lent qu'il oblige cette troupe à clore tous les défilés à pied.
L'anecdote du boudin peut trouver son origine dans la toile de tente roulée sur le sac et qu'on appelait volontiers du nom de ce produit charcutier.
Les paroles actuelles ont probablement été adoptées vers 1870. Avant la guerre franco-prussienne, une version remplace le « boudin » par « les rosses ». Lorsque la guerre éclate, la France décide que la Légion étrangère doit y participer. Le roi des Belges, Léopold II, demande formellement que les légionnaires ressortissants de son pays ne participent pas à ce conflit en raison de la neutralité de la Belgique afin d'éviter un « casus belli ». Le gouvernement français accède à cette demande et les légionnaires en partance pour la métropole chantent à leurs malheureux camarades ces paroles quelque peu désobligeantes.