mercredi 28 mai 2014

Le Roi Lion

De nombreux noms de personnages dans le célèbre dessin animé de Walt Disney "Le Roi Lion" ne sont pas choisis au hasard. Une partie d'entre eux ont une signification en Swahili, la langue la plus parlée en Afrique subsaharienne. Par exemple, Simba, le personnage principal, signifie tout simplement "Lion" et Rafiki, le vieux singe qui va l'aider, signifie "Ami".

Whipping boy

Un whipping boy était un jeune garçon attribué à un jeune prince et qui était puni lorsque le prince se comportait mal. Le prince ne pouvant être puni que par le roi, en l'absence de ce dernier, s'en prendre à une personne qui avait grandi avec le prince et donc avec un fort lien affectif permettait de faire respecter les règles.

Les whipping boy ont été établis dans la cour d'Angleterre pendant les XVe et XVIe siècles. William Murray, 1er comte de Dysart, était par exemple le whipping boy de Charles Ier lorsqu'ils résidaient à la Ham House.

Jeanne d'Autriche

Jeanne d'Autriche (ou Jeanne de Habsbourg) née le 24 juin 1535 à Madrid et décédée le 7 septembre 1573 dans la même ville, est une princesse espagnole, fille de Charles Quint et d'Isabelle de Portugal.
Veuve à 19 ans, elle réclame en vain la régence au nom de son fils. Dans le conflit qui l'oppose à sa belle-mère et tante Catherine d'Espagne, les deux dames s'en remettent au roi d'Espagne et empereur germanique, Charles Quint, leur frère et père, qui tranche en faveur de sa sœur. Jeanne se retire alors à Tordesillas, en Castille. Elle n'en gouverne pas moins le royaume d'Espagne durant les absences de Philippe II en Angleterre et en Flandres, entre les années 1554 et 1559.
Avant son veuvage, Jeanne était déjà en contact avec François de Borgia, jésuite, qui avait organisé pour les dames de sa cour des journées de retraite spirituelle. Après la mort de son mari, son penchant pour la vie spirituelle s'accentue. Borgia la guide dans la pratique des Exercices spirituels.
Jeanne demande à entrer dans la Compagnie de Jésus. Le cas est délicat, sinon exceptionnel : d'autres femmes avaient été admises, quelque dix ans auparavant, mais Ignace de Loyola avait décidé dès 1547 de les délier de leurs vœux. Il demande conseil à une commission de cinq pères, le 26 octobre 1554. Leur avis est positif. Ignace en informe Jeanne. Reçue sous le pseudonyme masculin de Mateo Sánchez, elle prononce ses vœux de religion.
Même si elle ne vécut jamais dans une communauté jésuite, son style de vie austère, ses œuvres charitables et son engagement apostolique font preuve d'un esprit religieux évident. Elle soutient activement les œuvres jésuites et les défend contre les attaques du dominicain Melchior Cano. Son intervention permet la fondation du collège de Saragosse. Elle envoie des étudiants au collège Romain et intervient pour que la Compagnie de Jésus soit autorisée à ouvrir une résidence à Louvain, dans les Pays-Bas espagnols. À la demande d'Ignace de Loyola, elle obtient du pape que Borgia ne soit pas fait cardinal.

Elle demeure la seule femme à avoir vécu en « jésuite » (avec le rang de scolastique) jusqu'à sa mort, le 7 septembre 1573.

Alice au Pays des Merveilles

Le livre Alice au Pays des Merveilles a été publié le 4 juillet 1865, trois ans après une promenade en barque sur l'Isis (qui coule à Oxford) effectuée par les révérends Dodgson (Carroll) et Duckworth en compagnie de trois jeunes filles:
    * Lorina Charlotte Liddell (âgée de 13 ans, appelée Prima dans le poème d'ouverture).
   *  Alice Liddell (âgée de 10 ans, appelée Secunda dans le poème d'ouverture).
    * Edith Liddell (âgée de 8 ans, appelée Tertia dans le poème d'ouverture).
L'excursion commença au pont Folly près d'Oxford et finit une dizaine de kilomètres plus loin dans le village de Godstow. Durant le trajet, Dodgson raconta aux sœurs Liddell une histoire qu'il venait d'inventer. Celle-ci fut suivie plus tard par Alice's Adventures Undergroundet finit par devenir Alice's Adventures in Wonderland.

En 1998, un exemplaire de la première édition a été vendu 1,5 million de dollars, ce qui est une vente record pour un livre pour enfants. Seuls vingt-deux exemplaires de la première édition de 1865 auraient survécu. Dix-sept d'entre eux se trouvent dans des bibliothèques et cinq chez des particuliers.

Le Red Flag Act

Pour limiter les dangers de l'automobile naissante, le Red Flag Act de 1865 limitait en Angleterre la vitesse à 6 km/h et exigeait la présence d'un piéton muni d'un drapeau rouge marchant à 50 mètres devant le véhicule.  On craignait entre autre qu'ils n'effraient les chevaux et causent de graves accidents. L'Emancipation Act supprima en 1896 l'obligation du piéton accompagnateur.

Il frappe l'arbitre

Disqualifié lors du combat pour la médaille de bronze, aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, parce qu'il prenait trop de temps pour faire soigner son pied, le taekwondoïste cubain Angel Valodia Matos a donné un coup de pied facial à l'arbitre.

Margaret Thatcher

Margaret Thatcher, connue pour avoir été premier ministre du Royaume-Uni de 1979 à 1990 est aussi l'inventeur d'une méthode de fabrication de crème glacée. En effet, elle étudia dans sa jeunesse la chimie et conçut une technique permettant de mettre plus d'air dans la crème, ce qui permet de réduire sa teneur en sucre et en crème, et donc de faire des économies de matières premières.

Yvonne

Durant 100 jours, Yvonne, une vache allemande promise à l'abattoir a réussi à déjouer les pièges des gendarmes et chasseurs lancés à ses trousses. Le magazine allemand Bild offrit même 10 000€ pour sa capture vivante. Retrouvée dans un pré, Yvonne vit maintenant dans une ferme pour animaux rescapés, et un film d'animation au budget de 30 millions de dollars va être tourné à partir de son histoire.

Sa cavale avait mobilisé les médias et même des hélicoptères avec infrarouge. Max Howard, producteur américain qui a travaillé notamment sur La Petite Sirène ou Le Roi Lion, en fera son prochain long métrage : "La vache en fuite".

Edison et la chaise électrique

George Westinghouse, ingénieur et entrepreneur américain qui a créé sa propre compagnie d'électricité, est intéressé par la technologie du courant alternatif. En 1887, il achète les brevets du transformateur de Gaulard et embauche Nikola Tesla qui invente l'alternateur triphasé en 1891. Cette même année la première installation triphasée est mise en place aux environs de Francfort, avec une ligne de 175 km.
Aux États-Unis les réseaux en courant continu poursuivent leur développement, mais sont limités en taille : chaque centrale ne peut alimenter en électricité qu'une zone d'environ 5 kmde diamètre, ce qui pose problème en dehors des villes. En parallèle se constituent de petits réseaux urbains en courant alternatif. Une opposition sévère fait rage à cette époque aux États-Unis entre Edison (défenseur du courant continu) et George Westinghouse avec Tesla (défenseur du courant alternatif). Edison insiste notamment sur le risque du courant alternatif en haute tension pour les êtres vivants, allant jusqu'à organiser des démonstrations publiques où il électrocute différents animaux, pour prouver la dangerosité du courant alternatif, et va jusqu'à financer la macabre invention de la chaise électrique. Après l'exécution de William Kemmler, Edison dira :« Il a été Westinghousé ».

La bataille décisive entre courant continu et alternatif se déroule autour d'un projet d'alimentation électrique de l'industrie de Buffalo par une centrale hydraulique de 75 MW située à Niagara Falls, à 32 km de distance. Edison proposait un projet en courant continu tandis que Tesla et Westinghouse proposaient un système en courant alternatif. Le contrat fut donné à Westinghouse. En 1896, la mise en service de la première ligne industrielle en triphasé fut un succès total et conduit pour un siècle au moins à imposer universellement le courant alternatif triphasé comme moyen de transport de l'énergie électrique, mieux adapté à cette époque au transport sur de longues distances.

Ytterby

Ytterby est un village de la commune de Vaxholm, en Suèdequi a donné son nom à quatre éléments chimiques du tableau périodique.

Le minerai yttria fut découvert dans une carrière et une mine proches du village, et nommé d'après ce dernier. Ce minerai s'est révélé par la suite la source de quatre nouveaux éléments chimiques, qui eux-mêmes furent nommés d'après le village et le minerai : l'yttrium (Y), l'ytterbium (Yb), le terbium (Tb) et l'erbium (Er), décrits pour la première fois respectivement en 1794, 1842, 1842 et 1878.

La découverte de trois autres lanthanides provient de la même carrière : l'holmium (Ho, nommé d'après Stockholm), le thulium (Tm, d'après Thulé) et le gadolinium (Gd, d'après le chimiste Johan Gadolin). Une dernière terre rare, le scandium, porte le nom de la Scandinavie toute entière.


En 1989, l'American Society for Metals a installé une plaque commémorative à l'ancienne entrée de la mine.

Le cerveau d'Einstein

Le cerveau d'Albert Einstein a été prélevé dans les 7 heures qui ont suivi son décès, pesé, placé sous perfusion puis découpé en près de 240 morceaux afin d'étudier avec attention si celui-ci avait des particularités. On découvrit  (avec le temps) que son cortex préfrontal était inhabituel et que son lobe pariétal était 15% plus développé que celui d'une personne normale.
Son cerveau, reconstitué numériquement, est aujourd'hui observable via une application pour tablettes.

Les jeux olympiques de 1904

Les jeux olympiques de 1904 furent les premiers au cours desquels les médailles d'or, d'argent et de bronze furent attribuées pour la première, deuxième et troisième place.  

Statue de la liberté

La Statue de la Liberté à New York est connue pour tenir un flambeau dans une main et une tablette dans l'autre. L'une de ses caractéristiques moins connues est la présence de chaines brisées à ses pieds qui symbolisent la liberté, celle des esclaves noirs qui se libèrent de leurs chaines.

La frangipane

La frangipane est une crème à base d'amandes qui entre dans la composition de la galette des Rois. Elle est composée de deux tiers de crème d'amandes et d'un tiers de crème pâtissière.
 Si un consensus existe sur le fait que le nom de la crème vient du patronyme italien Frangipani, il existe plusieurs théories quant à l'origine de sa recette.
                *   La recette de la crème aurait été donnée par le comte Cesare Frangipani (personnage inventé au XIXe siècle) en cadeau de mariage à Catherine de Médicis, qui allait épouser le futur roi de France Henri II.
*    Mutio Frangipani, botaniste italien qui aurait visité les Antilles en 1493, aurait appris aux marins qu'il accompagnait que l'odeur délicieuse sentie à proximité d'Antigua provenait d'un arbuste, Plumeria alba, devenu le « frangipanier ». L'essence imitant cette odeur aurait aussi été renommée en son honneur.
*    Le petit-fils de Mutio, Pompéo Frangipani, marquis et maréchal des armées de Louis XIII, aurait mis au point le parfum de la frangipane pour cacher l'odeur du cuir des gants et des souliers. L'invention de la pâtisserie lui a aussi été attribuée.
*    Mauritius Frangipani, un moine italien pionnier de la parfumerie, aurait constaté que les principes des parfums étaient solubles dans l'esprit de vin.
Dans la famille franciscaine, la tradition veut que la frangipane vienne de Jacqueline de Septisoles, épouse et jeune veuve du noble romain Graziano de Frangipani, seigneur de Marino. Cette dame, devenue amie et disciple de François d'Assise, qui l'appelait « Frère Jacqueline », avait coutume de lui offrir des gâteaux aux amandes :

    « Un jour le bienheureux François appela ses compagnons et leur dit : « Vous savez combien dame Jacqueline de Settesoli fut toujours et demeure attachée à notre ordre. Je crois que, si vous l'informiez de mon état, ce serait pour elle une grande délicatesse et une grande consolation. Écrivez-lui de vous envoyer, pour une tunique, de ce drap monastique couleur de cendre, comme celui que fabriquent les Cisterciens dans les pays d'outre-mer. Qu'elle envoie aussi de ce gâteau qu'elle m'a préparé maintes fois quand j'étais à Rome. »

James Bond

Si les films de James Bond existent, c'est en partie grâce à l'ancien président des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy. Lors d'une interview dans "Life Magazine", celui-ci cita "From Russia with love" de Ian Fleming comme faisant partie de ses livres préférés. Les ventes du roman décollèrent et un an plus tard, le premier film de la série sortit  

Joseph Patrick Kennedy Jr

Né le 25 juillet 1915 à Brookline (Massachusetts), il est le premier enfant de Joseph Patrick Kennedy et Rose Fitzgerald.
Surnommé « Joe Jr », il est un brillant étudiant à Harvard, et il est dès son plus jeune âge « programmé » par son père pour devenir un jour président des États-Unis.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, alors que son cadet (John Fitzgerald Kennedy, le futur président) vient d'être distingué pour ses faits d'armes dans le Pacifique, Joe Jr se porte volontaire pour participer à une mission expérimentale dont l'une des finalités est la destruction du V3, un canon géant devant tirer en continu des obus de 15 cm vers l'Angleterre. La cible avait déjà été bombardée, mais à cause d'un manque de coordination des différents services de renseignement, cette mission - alors inutile - aura bien lieu. Le 12 août 1944, Joseph Kennedy Jr décolle à 17 h 52 à bord d'un B-24 Liberator pour une mission expérimentale pour laquelle il s'était porté volontaire, l'« opération Anvil » (« Enclume » ; le but est d'envoyer un bombardier télécommandé s'écraser avec une importante charge explosive contre une cible, mais le décollage doit être effectué par un pilote et un copilote qui sautent ensuite en parachute au dessus de l'Angleterre). Vers 18 h 20, alors qu'il se prépare à évacuer l'appareil comme prévu, son avion, transformé en bombe volante (il transporte environ 11 000 kg d'explosif), explose au-dessus de Blythburgh (Angleterre). L'enquête de l'époque concluait qu'un problème électrique était à l'origine de la cause de la détonation des charges.

Sa mort prématurée déterminera le destin politique de son frère cadet John, jusque là jeune homme plutôt dilettante et qui s'orientait vers une carrière de journaliste.

Le Chestnut Ridge Park

Le Chestnut Ridge Park est un parc de 4,91 km2 situé à Orchard Park dans l'État de New York, initialement nommé pour les châtaigniers (chestnuts en anglais) de ses collines.

Le parc a la particularité d'avoir une flamme éternelle naturelle dans une petite grotte derrière des chutes d'eau nommée Eternal Flame Falls.

La cour des miracles

Autrefois, les lieux les plus mal famés des grandes villes s'appelaient les cours des miracles en raison du nombre considérable de faux mendiants qu'on y trouvait. Chaque soir, des mendiants qui jouaient de leur prétendue infirmité pour apitoyer les habitants recouvraient "par miracle" la santé en ôtant emplâtres et bandages et en laissant tomber leurs béquilles.

L'asperge

L'asperge contient aussi de l'asparagine et de l'acide asparagusique, une substance dont certains dérivés soufrés donnent une odeur spéciale à l'urine. Plus précisément, deux composants - la S-méthylméthionine et l'acide asparagusique - sont présumés être métabolisés en au moins six composés soufrés odorants dont le méthanethiol (ou méthyl-mercaptan) à l'origine de l'odeur caractéristique de l'urine apparaissant très rapidement (moins d'une heure) après la consommation d'asperges. Une partie de la population ne métabolise pas ces deux précurseurs en composés odorants, une autre partie est dépourvue des terminaisons olfactives lui permettant de les déceler. Ceci explique que certaines personnes ne perçoivent pas cette odeur particulière. À noter que la proportion des personnes ayant une métabolisation en composés soufrés odorants peut-être très variable d'une population à l'autre. Alors que deux publications donnent une proportion comprise entre 40 et 45 % pour la population britannique, une autre donne 100 % (sur 103 personnes) en France.

La Limite Armstrong

La Limite Armstrong est l'altitude à laquelle la pression atmosphérique a une valeur si basse (0,0618 atmosphère) que l'eau bout à la température normale du corps humain, 37 °C. Cette limite porte le nom d'Harry George Armstrong, fondateur de l'U.S. Air Force's Department of Space Medicine en 1947 à Randolph Field, Texas. Armstrong est le premier à identifier ce phénomène qui arrive à une altitude à laquelle les humains ne peuvent survivre sans combinaison pressurisée. Cette altitude se situe entre 18 900 et 19 350 mètres.              

Au-delà de la limite Amstrong, les liquides corporels exposés à l'air comme la salive, les larmes, les liquides humidifiant les poumons - mais pas le sang - bouilliront si une combinaison pressurisée n'est pas utilisée et quelle que soit la quantité d'oxygène fournie à la personne qui ne survivra pas plus de quelques minutes

Révolte des cipayes

La révolte des cipayes est un soulèvement populaire qui a lieu en Inde en 1857 contre la Compagnie anglaise des Indes orientales. Il est également appelé première guerre d'indépendance indienne ou rébellion indienne de 1857.
La révolte commença par une mutinerie des cipayes de l'armée de la Compagnie anglaise des Indes orientales le 10 mai 1857 dans la ville de Meerut qui entraîna un soulèvement populaire dans le Nord et le centre de l'Inde. Les principaux combats eurent lieu dans les États actuels de l'Uttar Pradesh, du Bihar, dans le Nord du Madhya Pradesh et dans la région de Delhi. La rébellion menaça grandement le pouvoir de la Compagnie dans la région et ne fut écrasée qu'avec la chute de Gwâlior le 20 juin 1858.
Le déclencheur final fut l'introduction de la munition du nouveau fusil Enfield 1853. D'après les règles britanniques, les soldats devaient déchirer les cartouches en papier avec les dents pour mettre de la poudre dans le canon avant d'y mettre la balle. Cette cartouche était lubrifiée avec du suif (graisse de porc ou de bœuf) pour la protéger de l'humidité et faciliter la descente de la balle dans le canon. Or ce suif était considéré comme impur par les musulmans et les hindous, le porc étant un animal haram interdit de consommation aux musulmans et le bœuf étant un animal sacré de la tradition hindoue. Au moins un officiel britannique pointa les problèmes que cela pouvait engendrer :
    « À moins de prouver que la graisse utilisée dans ces cartouches n'est pas de nature à offenser ou à interférer avec les croyances des castes, il serait opportun de ne pas les fournir aux corps autochtones. »
                      — Kim A. Wagner, The great fear of 1857: rumours, conspiracies and the making of the Indian Mutiny

Cependant, en août 1856, la production des cartouches lubrifiées commença à Fort William, Calcutta. La graisse incorporait du suif fourni par la firme indienne Gangadarh Banerji & Co. Celles-ci n'étaient destinées qu'aux troupes européennes mais les rumeurs concernant la lubrification des munitions avec de la graisse animale se répandirent rapidement. Le 27 janvier, le colonel Richard Birch ordonna que toutes les cartouches devaient être livrées sans graisse et que les cipayes pouvaient les lubrifier avec le mélange « qui leur convient ». Une modification fut également menée sur les exercices de tir pour permettre aux cipayes d'ouvrir la cartouche avec les doigts. Cependant, cela convainquit simplement les soldats que les rumeurs étaient vraies et que leurs craintes étaient justifiées.

La cour des comptes

Les comptes fiscaux du royaume voyageaient avec les rois de France lors de leurs pérégrinations, car ils servaient de preuves ou de références et étaient essentiels à l'établissement des chartes et des traités sur lesquels étaient apposés les sceaux du roi et de ses vassaux.
C'est en raison de la perte de la totalité des comptes fiscaux du royaume de France lors de la bataille que Richard Ier d'Angleterre mena contre Philippe II de France en 1194 dans le comté de Blois — le souverain anglais fit main basse sur les coffres contenant les comptes du royaume de France et refusa de les restituer — que la décision de rendre les comptes de la cour sédentaires fut prise par Philippe II qui installa un embryon de Chambre des Comptes dans l'île de la Cité, le Trésor étant gardé à la Tour du Temple.
Cependant, la première organisation officielle ressort de l'ordonnance de Vivier-en-Brie de Philippe V de France « le long » en 1320 : autour du souverain des finances (représentant du roi) siègent des maîtres clercs, préfiguration des actuels conseillers maîtres.
C'est en 1256 qu'une commission issue de la Cour du roi (Curia Regis) est mentionnée dans une ordonnance de saint Louis. Elle prescrit aux « mayeurs et prud'hommes » (les maires) de Haute-Normandie d'établir chaque année des comptes à lui adresser. Quelques années plus tard, en 1303, la Chambre des comptes de Paris, qui succède à la Cour du roi en matière de finances, est installée au Palais de la Cité où elle restera jusqu'à la Révolution.
À la fin du XIVe siècle, apparaissent les fonctions de présidents et celles de représentants du ministère public. La séparation des ordonnateurs et des comptables s'établit en même temps que la Chambre devient une institution distincte de la Cour du roi.
Puis en 1467, une ordonnance sera prise par Louis XI, au terme de laquelle les chambres ne deviennent vacantes qu'en cas de mort, de démission volontaire, ou de condamnation pour forfaiture de leurs titulaires. C'est alors que les fondements de l'inamovibilité des juges des comptes, essentielle à leur fonction, sont ainsi posés.
Après la Révolution, le Bureau de comptabilité créé par la Constituante, transformé en Commission de la comptabilité sous la Convention, n'a ni l'autorité, ni les moyens de garantir la régularité des fonds publics. C'est alors que Napoléon Bonaparte, via la loi du 16 septembre 1807, crée la Cour des comptes, un corps unique centralisé de contrôle des comptes publics.

La Cour des comptes a son siège au Palais d'Orsay, jusqu'à l'incendie de ce dernier pendant la Commune de Paris en 1871. Elle est hébergée temporairement au Palais-Royal ; elle gagne en 1912 la rue Cambon, dans un bâtiment construit d'après les plans de Constant Moyaux, à l'emplacement du Couvent de l'Assomption.

Xerox

L'entreprise Xerox est principalement connue comme l'inventeur du photocopieur xérographique (sur papier ordinaire) et fabrique également desimprimantes. Son laboratoire, le PARC, inventa la souris et les interfaces à fenêtres. 
C'est à la fin des années 1940 qu'une petite manufacture de produits photographiques de Rochester (New York) du nom de Haloid décide d'exploiter l'invention faite 10 ans plus tôt par Chester Carlson, la xérographie. La conception du premier photocopieur, le XeroX Model A, et le succès des modèles suivants amènent la compagnie à changer son nom en 1958 pour Haloid Xerox, puis le 18 avril 1961, devenant simplement Xerox. Le dernier X de Xerox fut ajouté à l'origine pour donner au nom un aspect similaire à celui d'une autre fameuse entreprise de Rochester, Kodak.
L'essor de Xerox provient principalement de son exploitation du brevet de reproduction xérographique, permettant la photocopie de documents sur papier ordinaire. Ce brevet lui en donnant une exploitation exclusive du procédé sur vingt ans, elle s'est d'emblée organisée pour survivre au-delà de cet horizon prévisible.
Xerox a pour cette raison toujours consacré une large place à la diversification et à l'innovation, bien que ne sachant pas toujours comment rentabiliser ses acquisitions2, ni retenir leurs meilleurs éléments, ni commercialiser ses inventions. On peut suspecter que la marge très importante que souhaitait conserver la compagnie a conduit ses produits informatiques pourtant révolutionnaires (Alto, Star) à ne pas s'imposer sur le marché.
En 1972, au centre de recherche Xerox à Palo Alto - le Xerox PARC - Alan Kay et l'équipe d'Adele Goldberg inventent en effet :
   * le langage smalltalk, qui pousse la programmation objet bien au delà du langage pionnier Simula 67
   * le réseau ethernet permettant la communication indifférenciée d'ordinateurs et de périphérique dans un réseau unique
   * l'interface graphique moderne et les icônes qui peuvent être contrôlées par la souris, inventée en 1963 par Douglas Engelbart.
Ces idées seront exploitées dans des machines expérimentales comme l'Alto, plus tard commerciales comme le Star. Mais ces machines révolutionnaires sont à la fois trop chères et trop lentes avec les technologies et les coûts de l'époque (voir loi de Moore).

Ne sachant que faire, les directeurs de Xerox acceptent de laisser le jeune Steve Jobs rencontrer leurs équipes du PARC, peut-être dans l'espoir d'un partenariat. En novembre 1979 a lieu la visite d'une équipe Apple autour de Jobs au PARC. Des trois techniques présentées (qui ne sont pas encore des technologies), Jobs avouera trente ans plus tard en avoir négligé deux, fasciné qu'il était par la seule interface graphique. La possibilité de manipuler visuellement les informations contenues dans un ordinateur est encore très nouvelle à l'époque. Pour Jobs, c'est la révélation, il vient de trouver la pièce manquante : l'OS doit être masqué pour l'utilisateur, via une interface graphique.
Il retourne au PARC le mois suivant, cette fois-ci accompagné de plusieurs membres de l'équipe de direction, et convainc les responsables du Parc de laisser Apple utiliser la technologie. « il leur a expliqué directement qu'ils avaient une technologie géniale, mais que Apple saurait la rendre suffisamment abordable pour changer le monde », expliqua Steve Wozniak (cofondateur d'Apple). Il n'y aura pourtant pas de partenariat : Apple se contentera d'implémenter ces idées de son côté, puis plus tard de recruter quelques-uns des chercheurs du PARC.
Les idées du PARC essaimèrent alors dans ce qu'on a nommé l'informatique alternative (Apple, GEM4, Atari, Amiga... mais aussi le Modula Computer de Niklaus Wirth), et furent chez Xerox à l'origine de stations de PAO.
La rumeur selon laquelle Jobs aurait "volé" les idées du PARC est exagérée. Jobs a simplement convaincu les responsables de Xerox, qui ne prenaient pas les recherches du PARC très au sérieux, de laisser Apple développer ce que la direction considérait comme un simple gadget. Un accord est d'ailleurs signé et Xerox investit un million de dollars en actions Apple5. En revanche, alors que Xerox se soucie peu de défendre ses droits, Apple sera impitoyable sur tout ce qui ressemble trop à l'interface "Apple"

Steve Jobs fait entretemps travailler sur la question les ingénieurs d'Apple, Inc., qui conçoivent un modèle deux fois moins cher que le Star qui sera baptisé le Lisa; puis en 1984, celui-ci restant trop cher pour le marché, une version dégradée du Lisa qui abandonne (pour quelque temps) son aspect multitâches et en divise encore le coût par deux : c'est le Macintosh, qui viendra à point nommé sauver le prestige d'Apple de l'échec technique et commercial de l'Apple III. Pourtant, cette première version du Mac n'est pas encore en mesure d'effectuer un véritable travail productif, et en 1987 encore, l'Apple ][e représentera pour Apple davantage de revenus que le Mac, dont l'explosion n'a lieu qu'avec les modèles ultérieurs.

Accident d'avion

La catastrophe la plus meurtrière de l'aviation civile s'est déroulée sur la terre ferme : le 25 mars 1977, un Boeing 747 de KLM en phase de décollage percuta à plus de 250 km/h un autre 747 de Pan American qui roulait sur la piste de Tenerife. L'accident est dû à une succession de circonstances, et notamment à un attentat survenu à l'aéroport Las Palmas qui dérouta les avions.
y aura 583 victimes.

Eric Moussambani Malonga

À Sydney, Eric Moussambani Malonga avait marqué les esprits par son temps très faible sur 100 mètres. Quatre ans plus tard, le nageur de la Guinée équatoriale avait beaucoup progressé. Mais les autorités de son pays avaient égaré la photographie de son passeport, et il n'a pas pu prendre part à la compétition.

Addi Bâ Mamadou

Addi Bâ Mamadou (de son vrai nom : Mamadou Hady Bah) né à Pelli-Foulayabé, commune de Bomboli, en Guinée le 25 décembre 1916 et mort le 18 décembre 1943 à Épinal en France, et appelé par les Allemands le « terroriste noir » (Der schwarze Terrorist) est une figure de la résistance française, membre du premier maquis des Vosges.              
Arrivé en France en 1937-1938 dans la famille d'un percepteur colonial, Addi Bâ séjourne un an à Langeais en Indre-et-Loire avant de rejoindre Paris. Il s'engage dans l'armée française en 1939 où il sera soldat du 12e régiment de tirailleurs sénégalais. Fait prisonnier, il parviendra à s'échapper et rejoindra avec d'autres le maquis des Vosges ; il est arrêté le 18 novembre 1943 par les Allemands suite à l'attaque du maquis du camp de la Délivrance. Torturé, il ne parle pas. Il est fusillé le 18 décembre 1943 à Épinal sur le plateau de la Vierge, en même temps que le chef du maquis Marcel Arburger.

Il reçoit le 13 juillet 2003 la médaille de la Résistance à titre posthume.

Capitales

Le fleuve Congo, deuxième plus long fleuve d'Afrique après le Nil, a pour particularité d'avoir sur sa rive Sud Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, et sur sa rive Nord Brazzaville, capitale de la République du Congo  C'est le seul endroit au monde où 2 capitales se trouvent sur les rives opposées d'un même fleuve et se font face.

Lindsey Vonn

En 2009, la skieuse Lindsey Vonn est en pleine réussite et enchaîne les victoires sur le circuit. Ses adversaires sont bien impuissantes face à la supériorité de l'Américaine.

La solution va venir... d'une bouteille d'alcool ! Lors d'une fête organisée en son honneur, la championne veut sabrer le champagne mais rate son geste et se sectionne le tendon du poignet. Résultat, plusieurs semaines d'arrêt et, pour ses concurrentes, une opportunité inespérée de briller.

La mine de sel de Khewra

La mine de sel de Khewra, située à Khewra dans le Pendjab pakistanais, est la plus importante source de sel gemme du Pakistan au début du xxie siècle, produisant en moyenne plus de 350 000 tonnes par an.
Découverte par les troupes d'Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C., son exploitation commerciale ne commence qu'avec l'Empire moghol, plusieurs siècles plus tard. À partir de 1872, pendant l'occupation britannique, plusieurs modifications sont apportées dans le but d'augmenter sa production. Elle revient au gouvernement pakistanais après la partition des Indes en 1947.
La mine de sel de Khewra est une importante destination touristique au Pakistan, ayant par exemple accueilli plus de 40 000 visiteurs pendant l'année 2005, ce qui lui procure une source appréciable de revenus. Depuis février 2011, Pakistan Railways offre un service ferroviaire reliant Lahore à Rawalpindi à Khewra. La gare de Khewra a été modernisée dans ce but.
La visite de la mine se fait à bord d'un train tracté par un véhicule électrique construit dans les années 1930. La mosquée Badshahi a été construite dans l'une des galeries avec des briques multicolores dans les années 19503. La mine expose des sculptures, tels une réplique de la tour Minar-e-Pakistan, une statue de Mohamed Iqbal, un agrégat de cristaux qui forme le nom de Mahomet en écriture ourdou, un modèle réduit de la Grande Muraille et un autre de la Mall Road (« route de Mall ») à Murree. Elle abrite également une pièce haute de 75 m appelée Assembly Hall (« Salle de réunion »), un pont en sel sans pilier, Pul-Saraat, qui enjambe un étang d'eau saumâtre profond de 25 mètres, le Shish Mahal (« Palais aux miroirs »), où les cristaux de sel sont de couleur rose pâle, et un café.
 En 2007, une clinique médicale pouvant accueillir vingt personnes est mise en place pour le traitement par l'halothérapie de l'asthme et d'autres maladies respiratoires, au coût de dix millions de RPK.

Le sel a en effet des propriétés antibactériennes qui les soulageraient.

mardi 27 mai 2014

Poussin d'un jour

On appelle « poussin d'un jour » de jeunes poussins de l'espèce Gallus gallus domesticus de 24 heures à quelques jours, livrés en masse par un accouveur à des éleveurs qui en feront des poules pondeuses ou plus souvent des poulets de chair. Il existe aussi des canetons d'un jour produits industriellement, de même que des dindes. En France la définition légale est « toute volaille âgée de moins de 72 heures et n'ayant pas encore été nourrie. Toutefois, les canards de Barbarie (Cairina moschata) ou leurs croisements âgés de moins de 72 heures et ayant été nourris sont également considérés comme des poussins d'un jour ».

Sumo

On peut connaître le niveau d'un Sumo en regardant la coupe et la longueur de ses cheveux. Certaines coupes sont réservées aux tout meilleurs, comme celle du Oicho qui imite la forme de la feuille de ginkgo et les Sumos ne se coupent les cheveux qu'une fois qu'ils prennent leur retraite, via une cérémonie codifiée où leurs cheveux sont coupés par mèches, la dernière étant pour leur entraineur.

Le Todai-ji

Le Tōdai-ji (東大寺?, littéralement « Grand temple de l'est »), de son nom complet Kegon-shū daihonzan Tōdai-ji (華厳宗大本山東大寺?), est un temple bouddhiste situé à Nara au Japon. Il est le centre des écoles Kegon et Ritsu, mais toutes les branches du bouddhisme japonais y sont étudiées et le site comprend de nombreux temples et sanctuaires annexes. Dans l'enceinte se trouve la plus grande construction en bois au monde, le Daibutsu-den (大仏殿?, Salle du Grand Bouddha), qui abrite une statue colossale en bronze du bouddha Vairocana appelée Daibutsu (大仏?), c'est-à-dire « Grand Bouddha ». Le bâtiment, d'une largeur de huit travées de piliers (soit 57 mètres), est un tiers plus petit que le temple originel qui en comprenait douze.

Hilda Conkling

Hilda Conkling née le 8 octobre 1910 à Catskill-on-Hudson New York et morte le 26 juin 1986 à Northampton (Massachusetts) est une poétesse américaine.              

Hilda est la fille de Grace Hazard Conkling (poète et professeur d'anglais au Smith College) et de Roscoe Platt Conkling. Son père meurt alors qu'elle a à peine quatre ans. Hilda a une sœur de deux ans plus âgée, nommée Elsa.


Sa mère Grace est sa plus grande influence. Elle a pour habitude de lire à ses filles toute sorte de littérature, ce qui a pour effet pour Hilda de commencer à déclamer de la poésie. Hilda compose la majorité de ses poèmes durant son enfance entre 4 et 10 ans, jamais elle ne les écrit elle-même ; ceux-ci viennent lors de conversations avec sa mère qui les retranscrit à l'instant ou bien de mémoire. Celle-ci les lit alors à sa fille qui les corrige alors. Lorsque Hilda grandit sa mère arrête de prendre note de ses poèmes ; Hilda n'est pas connue pour avoir écrit quoi que ce soit, une fois adulte. Elle ne se maria jamais et vécut avec sa mère jusqu'au décès de celle-ci en 1958.

Abraham Lincoln

Les représentations du président américain Abraham Lincoln, y compris au cinéma, le montrent souvent barbu, mais il ne le fut que durant les dernières années de sa vie. C'est suite à la lettre d'une petite fille de 11 ans nommée Grace Bedell lui suggérant de porter la barbe pour avoir plus de votes qu'il se décida à la laisser pousser, après lui avoir répondu personnellement.


Voici la lettre que lui a écrite Grace : "Dear Sir My father has just home from the fair and brought home your picture and Mr. Hamlin's. I am a little girl only 11 years old, but want you should be President of the United States very much so I hope you wont think me very bold to write to such a great man as you are. Have you any little girls about as large as I am if so give them my love and tell her to write to me if you cannot answer this letter. I have got 4 brother's and part of them will vote for you any way and if you let your whiskers grow I will try and get the rest of them to vote for you you would look a great deal better for your face is so thin. All the ladies like whiskers and they would tease their husband's to vote for you and then you would be President. My father is going to vote for you and if I was a man I would vote for you to but I will try to get every one to vote for you that I can I think that rail fence around your picture makes it look very pretty I have got a little baby sister she is nine weeks old and is just as cunning as can be. When you direct your letter direct to Grace Bedell Westfield Chatauque County New York I must not write any more answer this letter right off Good bye Grace Bedell". Lincoln lui répondit ceci : "Your very agreeable letter of the 15th is received - I regret the necessity of saying I have no daughters - I have three sons - one seventeen, one nine, and one seven years of age - They, with their mother, constitute my whole family - As to the whiskers, having never worn any, do you not think people would call it a piece of silly affectation if I were to begin it now? Your very sincere well wisher,A. Lincoln

Un vol imité

Le hibou a un vol particulièrement silencieux pour mieux surprendre ses proies. De petites plumes dentelées sur ses ailes réduisent le bruit des tourbillons d'air lors du vol. Cette particularité intéresse beaucoup les chercheurs en aérodynamique : les Japonais l'ont utilisé par exemple pour les pantographes de leur train à haute vitesse (Shinkansen) et Airbus et Boeing étudient également la question.
Ils ont également utilisé pour la forme de l'avant du train le bec du martin-pêcheur.

Le thylacine

Le gouvernement de Tasmanie a présenté le 10 juillet 1936 son projet de protection officielle du Thylacine, 59 jours seulement avant la mort en captivité du dernier spécimen connu.

Mareen Duvall

Marin Duval ou encore Mareen Duvall était un protestant français et un des premiers émigrés américains.
En généalogie, il est souvent désigné comme l'« émigré » pour le distinguer de ses descendants qui ont été également nommés Mareen Duvall.
Ses descendants célèbres sont par exemple les présidents des États-Unis Barack Obama et Harry S. Truman, le vice-Président des États-Unis, Dick Cheney, Wallis Simpson (épouse d'Édouard VIII du Royaume-Uni), le juge Gabriel Duvall, le milliardaire Warren Buffet, l'espion confédéré Betty Duvall et l'acteur Robert Duvall.

La Duvall Society est fondée en 1927. Son but est de lier les descendants de Mareen Duvall pour l'étude de l'histoire des Duvall, pour préserver et restaurer les souvenirs historiques liés aux Duvall.

Le jet d'eau de Genève

Le jet d'eau, haut de 140 mètres, est l'emblème de la ville de Genève, en Suisse.         

Genève se développe de manière importante au xixe siècle : de 64 000 habitants en 1850, elle passe à plus de 100 000 en 1890. Le besoin d'eau est impératif, tant pour l'industrie en développement que pour les habitants. La ville décide donc la construction d'une usine hydraulique à la Coulouvrenière qui est mise en service le 17 mai 1886. Elle a pour mission de distribuer la force motrice du Rhône aux artisans genevois. Le soir, quand ces artisans arrêtent leurs machines, il se produit des surpressions. Les machinistes de la Coulouvrenière doivent se précipiter pour arrêter les pompes, car ils ne peuvent prévoir à quel moment exact la surpression se produit. C'est alors qu'on a l'idée de créer un débit supplémentaire, grâce à une vanne de sécurité, qui permet de contrôler la pression en laissant s'échapper vers le ciel l'eau en surpression. Le premier jet d'eau, d'une hauteur de 30 mètres, vient de naître. Il est situé à l'extrémité de l'usine de la Coulouvrenière. Cependant, dès 1889, la fonction de soupape de sécurité revient au réservoir de Bessinge, proche de Cologny.

En juillet 1891, à l'occasion des 600 ans de la Confédération suisse, le Conseil administratif de Genève, conscient de l'intérêt esthétique et touristique décide de le recréer au bout de la jetée des Eaux-Vives, au cœur de la rade. Le nouveau jet d'eau, culminant alors à 90 mètres, est inauguré lors de la fête fédérale de gymnastiqueet mis en lumière le 2 août de la même année. Il était alors composé d'un puissant jet central et de quatre petits jets disposés en éventail qui furent par la suite supprimés. Comme le premier, ce nouveau jet d'eau ne fonctionnait que le dimanche. Il a été illuminé dès 1891 par des projecteurs installés sur un radeau dans la rade. Le jaune, le vert, le violet, le rouge et leblanc ont successivement habillé le jet d'eau et c'est finalement cette dernière couleur qui a été retenue, jugée alors la plus spectaculaire. L'éclairage est arrêté en 1931, les quais étant devenus trop lumineux pour que l'effet des projecteurs sur le jet d'eau soit remarquable. En 1906 sont installés deux groupes de moto-pompes à l'usine des Forces motrices qui permettent d'alimenter en eau toute la semaine le jet d'eau.

Dans les années 1930 est avancée l'idée de construire une station de pompage indépendante, le jet d'eau étant alors raccordé au réseau d'eau potable. Les plans détaillés de l'actuel jet d'eau furent établis en 1947 et acceptés en 1948. Les coûts furent partagés entre les Services industriels et le Conseil administratif de Genève. Les travaux commencèrent en 1950 et le premier essai fut mené à bien le 28 avril 1951. L'inauguration eut lieu le 3 mai de la même année. Une station de pompage autonome, partiellement immergée et utilisant l'eau du lac Léman, lui permet de fonctionner toute l'année.

Jusqu'en 2003, le Jet d'eau est arrêté chaque année pour maintenance le deuxième dimanche du mois d'octobre et est remis en marche au mois de mars suivant, à l'occasion de l'ouverture du Salon international de l'Automobile. Il est exceptionnellement mis en fonction lors d'évènement particulier comme, par exemple, lors de la première rencontre entre le président américain Ronald Reagan et son homologue soviétiqueMikhaïl Gorbatchev à l'occasion de la conférence sur le désarmement en 1985 à Genève.

Depuis 2003, le Jet d'eau fonctionne 365 jours par an.


La couleur blanche de son panache est due à une buse qui remplit de millions de bulles d'air l'eau projetée par la tuyère de 16 cm de diamètre.

Song for Guy

Song for Guy est un morceau musical quasi-instrumental écrite par Elton John et paru sur l'album A Single Man, en 1978.

Hommage à un jeune coursier de la maison de disques Rocket Records, Guy Burchett, tué dans un accident de moto à l'âge de 17 ans.

Dernière piste de l'album, John déclara dans les notes de la pochette du single 45 tours concernant l'écriture du titre :


    « ... Pendant que j'ai écrit cette chanson un dimanche, je m'imaginais flotter dans l'espace et regardant mon propre corps. Je m'imaginais en train de mourir. Osbédé par ces pensées morbides, j'ai écrit cette chanson sur la mort. Le lendemain, on m'a dit que Guy (Burchett), notre coursier de 17 ans, s'était tragiquement tué sur sa moto la veille. Guy est décédé le jour où j'ai écrit cette chanson »

Gail S. Halvorsen

Le colonel Gail S. Halvorsen, né le 10 octobre 1920 à Salt Lake City, Utah, est un officier de carrière dans l'aviation des États-Unis où il est devenu renommé sous les pseudonymes de « chocolat volant », de « bombardier aux bonbons » ou de « Onkel Wackelflügel » (« tonton qui bat des ailes ») à la suite des parachutages de bonbons qu'il fit dans Berlin-Ouest lors du blocus de Berlin en 1948–1949.
G. Halvorsen était dans le premier groupe d'aviateurs envoyés à Francfort-sur-le-Main pour aider les Allemands à faire entrer de la nourriture, des médicaments et d'autres produits de base par avion pendant le blocus de Berlin en 1948-1949. Les aviateurs ne restaient généralement à Berlin que pour décharger leur cargaison et refaire le plein de carburant pour leur avion. Pendant sa journée de congé, en s'approchant de la ville, Halvorsen trouva une barrière de barbelés qui le séparait de quelques enfants allemands qui jouaient.
« La plupart des enfants s'attroupaient autour de lui en criant et demandant des bonbons et des chewing-gums, dit-il, mais ceux-là étaient différents. Ces enfants avaient enduré tant de choses, leur ville avait été pratiquement détruite ; beaucoup d'entre eux avaient perdu des membres de leur famille pendant la guerre. Cependant aucun d'entre eux ne demanda de chewing-gums ou de bonbons ». Il passa à travers la barrière deux tablettes de chewing-gum qu'il avait en poche. Sans discuter, les enfants divisèrent les petits morceaux de chewing-gum en morceaux encore plus petits et quand il n'en resta plus à partager, ils se passèrent le papier d'emballage pour le sentir. Il dit aux enfants qu'il reviendrait le lendemain et que, s'ils voulaient bien se les partager entre eux, il lâcherait des bonbons de son avion en survolant la ville, qu'il inclinerait les ailes de son avion en signe de reconnaissance et qu'il lâcherait de petits parachutes faits de mouchoirs.
Le lendemain, Halvorsen lâcha trois parachutes chargés de bonbons aux enfants qui attendaient dessous. Pour s'identifier, il remuait les ailes de son avion, ce qui a conduit à son surnom de « Onkel Wackelflügel » (« tonton qui bat des ailes »). L'opération se poursuivit sur une petite échelle pendant plusieurs semaines. Halvorsen commença à lâcher non seulement ses rations de bonbons mais aussi celles que d'autres hommes de son unité donnaient. Un jour entrant à ses quartiers, il trouva un paquet de lettres adressées à « tonton qui bat de l'aile » et à « chocolat volant ». Il partit rapidement mais fut convoqué par son supérieur quelques jours après. Son supérieur lui expliqua qu'un bonbon était tombé à l'extrémité d'une piste, qu'il avait touché un reporter allemand à la tête et que l'histoire du « bombardement de bonbons » était maintenant à la une de tous les journaux de Berlin. Le lieutenant-général William H. Tunner l'approuva, lui permit de continuer à parachuter des bonbons, en ordonna même l'expansion et la nomma « Opération Little Vittles ».
Les militaires contribuaient en donnant leurs rations de bonbons mais aussi leurs mouchoirs, puis les manches de leurs chemises qui servaient de parachutes. Enfin ils commencèrent à joindre un mot pour demander de rendre les parachutes pour qu'ils servent à nouveau ; la plupart des parachutes furent rendus.
L'opération prenant de l'envergure, les stations de radio de tout la côte Est des États-Unis jouaient des airs pour les mouchoirs. Ils invitaient les gens à envoyer des mouchoirs dans des enveloppes à Francfort. Au plus fort de l'opération, il arrivait tous les deux jours en Allemagne cinq sacs postaux pleins de mouchoirs. Les habitants de Chicopee Falls (Massachusetts), envoyèrent de nombreuses boites en cartons pleines de bonbons et déjà fixées à des parachutes.
Le Weekly Reader, journal américain pour enfants, apporta également son appui. Il encouragea les enfants à l'école à envoyer de petites participations pour aider les enfants en Allemagne et la réaction fut massive. Les confiseurs aux États-Unis participèrent également. À la fin du pont aérien, environ 25 équipages avaient lâché plus de 23 tonnes de chocolat, gomme à mâcher, bonbons et autres sur différents endroits à Berlin, et la plupart furent gardés pour Noël et distribués aux enfants de Berlin-Ouest.

Eusébio da Silva Ferreira

Eusébio a grandi au Mozambique, alors colonie portugaise, où il est né, dans une famille dont il était le quatrième enfant. Son père, Laurindo António da Silva Ferreira, un cheminot, était issu d'une famille de colons portugais établie à Malanje en Angola, tandis que sa mère, Elisa Anissabeni, était Mozambicaine.
Il est élevé par sa mère, après le décès de son père des suites du tétanos, alors qu'il a huit ans.
Il débute le football à l'âge de quinze ans dans un club de Lourenço-Marquès, le SC Lourenço Marques. Très vite, il est repéré par des émissaires du club portugais de SL Benfica alors que le club d'Eusébio était parrainé par un adversaire du club de SL Benfica : le Sporting CP. Il débarque donc auPortugal le 16 décembre 1960, à l'âge de dix-huit ans, sous surveillance rapprochée en raison de la crainte des dirigeants du SL Benfica de voir leurs adversaires du Sporting CP reprendre le joueur.
Benfica avait fait venir le Mozambicain sous protection rapprochée et l'avait caché sur la plage de l'Algarve dans une cabane de pécheur, le temps de classer l'affaire et que son affiliation soit en ordre !

Au cours de sa carrière Eusébio aura marqué 638 buts en 614 matchs officiels joués.

Un océan entre la France et l'Allemagne

Il aurait dû y avoir un océan entre la France et l'Allemagne ! En effet, un rift était en formation il y a 33 millions d'années au niveau du Rhin, mais le phénomène s'est arrêté pour une raison inconnue. La dépression formée entre les Vosges et les monts de la Forêt-Noire en reste une trace, tout comme la présence de pétrole ou de potasse, due à l'existence éphémère d'une mer peu profonde.
Ainsi, on retrouve en Alsace et en Sarre de nombreuses caractéristiques de la zone de rift : volcanisme, sismicité, formation d'un fossé rhénan.

La garde corse

La Garde corse était une unité militaire du Pape à l'époque des États de l'Église.

L'origine de la présence d'une garde corse pour assurer la sécurité du pape est peu documentée. On fait remonter l'entrée de Corses au service du souverain pontife au xive siècle. La Corse constituait en effet l'un des territoires lombards à l'origine des États pontificaux, concédés au pape Étienne II par Pépin le Bref en vertu de la prétendue donation de Constantin, même si Pise puis Gênes avaient de fait, depuis longtemps, la haute main sur l'île.


Cette garde sera dissoute en 1664 à la suite de l'Affaire de la garde corse. En effet l'ambassadeur de France, le duc Charles III de Créquy, avait été pris violemment à partie par des gardes corses, alors qu'il se trouvait à Rome pour arbitrer un conflit entre ces derniers et le cardinal Rinaldo d'Este. En réparation de la mort d'un des pages de l'ambassadeur, tué pendant la rixe, Louis XIV exigea du pape Alexandre VII la dissolution de la garde corse sous peine d'annexer les états d'Avignon à la couronne de France. Le pape dut s'incliner : il accepta de dissoudre la garde, d'envoyer une partie de ses membres aux galères et de régler une somme d'argent en dédommagement de la mort du page.

Nauru

L'étymologie de « Nauru » est incertaine. L'allemand Paul Hambruch qui visite l'île au début du xxe siècle indique que Naoero peut être interprété comme la contraction de la phrase a-nuau-a-a-ororo, qui s'écrirait aujourd'hui A nuaw ea arourõ, signifiant « je vais à la plage ». Anáoero entre en 1920 dans le dictionnaire colonial allemand.

L'Alsacien Alois Kayser, qui séjourna plus de trente ans sur Nauru au début du xxe siècle et étudia le nauruan, rejeta l'explication de Paul Hambruch pour le motif qu'il manquait le verbe de mouvement rodu, associé au mot « plage ». En effet, les Nauruans considèrent la plage comme le lieu le plus bas géographiquement aussi bien en ce qui concerne la terre que la mer. Ainsi, selon lui, l'absence de ce verbe dans la traduction de Paul Hambruch l'invalide de même que l'étymologie de Naoero et par la même occasion de « Nauru ».


L'île prit différents noms suivant les époques et les empires coloniaux en possession de ce territoire : les premiers colons britanniques l'appelèrent Pleasant Island (« Île Agréable ») ou encore Shank Island, tandis que les colons allemands la nommèrent Nawodo ou Onawero. Finalement, le nom actuel « Nauru » fut créé afin qu'Européens et Nord-Américains aient une appellation commune tandis qu'en nauruan, la langue parlée par les Nauruans, le pays est nommé Naoero.

Keep Calm and Carry On

Keep Calm and Carry On (en français, « Restez calme et continuez ») était une affiche produite par le gouvernement britannique en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale, destinée à relever le moral de l'opinion publique britannique en cas d'invasion. Elle était peu connue et n'a jamais été utilisée. L'affiche a été redécouverte en 2000 et a été réimprimée par un certain nombre d'entreprises privées, et utilisée comme thème de décoration pour toute une gamme de produits. Il subsiste seulement deux exemplaires connus de l'affiche originale, en dehors des archives du gouvernement.           

L'affiche a été initialement produite par le ministère de l'information en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale. Elle était destinée à être affichée en vue de renforcer le moral dans le cas d'une défaite. Deux millions et demi d'exemplaires ont été imprimés, même si l'affiche n'a été diffusée qu'en nombre limité. Le concepteur de l'affiche n'est pas connu.

L'affiche était la troisième d'une série de trois. Les deux précédentes affiches de la série « Your Courage, Your Cheerfulness, Your Resolution Will Bring Us Victory »(« Votre courage, votre gaieté, votre résolution nous apporteront la victoire ») (800 000 exemplaires imprimés) et « Freedom Is In Peril, Defend It With All Your Might » (« La liberté est en péril, défendez-la de toutes vos forces») (400 000 exemplaires imprimés) ont été diffusées et utilisées à travers le pays pour remotiver la population, car le ministère de l'information supposait que dans les premières semaines de la guerre elle serait démoralisée. La décision de préparer les affiches a été prise en avril 1939 ; en juin la conception a été achevée, et en août 1939, elles étaient en route vers l'impression, pour être affichées dans les 24 heures après le déclenchement de la guerre. Les affiches ont été conçues pour avoir une disposition uniforme, un design associé avec le ministère de l'information, avec des caractères uniques et reconnaissables, avec un message du roi à son peuple.


Les slogans ont été créés par des fonctionnaires, avec M. Waterfield ajoutant « Your Courage » comme un « cri de guerre de ralliement qui fera ressortir le meilleur en chacun de nous et nous donnera, en même temps, un caractère offensif ». Ces affiches ont été particulièrement conçues comme «une déclaration du devoir de chaque citoyen», non-picturale, elle devait être accompagnée par des dessins plus familiers. L'affiche « Your Courage » a été beaucoup plus célèbre pendant la guerre, car ce fut la première des affiches du ministère de l'information.

Émile Zola

Bien qu'Émile Zola soit aujourd'hui l'un des écrivains français les plus reconnus, il partit assez mal dans les études : il échoua au baccalauréat en 1859 qu'il passa au lycée Saint Louis à Paris et l'année suivante, il échoua de nouveau. Il finira par abandonner ses études et n'aura donc jamais obtenu le bac.

Côte d’Or

C'est en 1870 que Charles Neuhaus ouvre une petite chocolaterie à Schaerbeek, en région bruxelloise. Il crée, en 1883, la marque Côte d'Or, évoquant la Côte-de-l'Or, actuel Ghana, d'où provenaient beaucoup des fèves de cacao qu'il utilisait. En 1889, Neuhaus, vieillissant, se retire et cède son entreprise à la famille Bieswal, qui crée la société Joseph Bieswal et Compagnie, et s'allie peu après à la chocolaterie Michiels pour s'installer dans les bâtiments de l'ancienne meunerie Moulart, rue Bara à Anderlecht, face à la gare de Bruxelles-Midi en 1899. La production y restera jusque dans les années 1980, embaumant le quartier et chatouillant les papilles de tous les usagers de la gare.


L'association des deux chocolateries et les besoins en machines aboutissent, en 1906, à la création de la société anonyme Alimenta. La même année, apparaît le logo Côte d'Or : un éléphant devant un palmier et trois pyramides, emprunté par Lambert Michiels à un timbre du Ghana, qui sera très peu modifié (le logo actuel est un éléphant seul) et l'aspect graphique de la marque, qui est resté le même depuis.

Der Fuehrer's Face

L'Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1943 fut remporté par le dessin animé "Der Fuehrer's Face", mettant en scène Donald Duck servant Hitler sous le régime nazi. Produit par Walt Disney, ce dessin animé était évidemment une propagande antinazie des Américains, insistant sur la tyrannie d'Adolf Hitler et l'exploitation du travail du peuple par le nazisme.

Le XV du poireau

Le symbole du poireau pour le pays de Galles remonte à une bataille que les Gallois auraient livré et gagné contre les Anglais. A cette époque (indéterminée comme dans toutes les légendes !), les uniformes n'existaient pas. Afin de distinguer les amis des ennemis, les Gallois décidèrent de fixer à leurs casques des brins de poireaux qui poussaient près du champ de bataille. On raconte même que c'est Saint David, saint patron des Gallois, qui souffla ce stratagème. Victorieux, ceux-ci adoptèrent le poireau comme emblème. 
D'où le surnom de l'équipe de rugby galloise : le XV du poireau.

Pays neutre ?

Durant la Seconde Guerre mondiale, l'Islande, bien que neutre, fut envahie par le Royaume-Uni pour sa position stratégique. Le 10 mai 1940, 746 Marines débarquèrent et prirent le contrôle de l'île sans rencontrer de résistance, l'Islande n'ayant pas d'armée. Des dizaines de milliers d'hommes supplémentaires débarquèrent ultérieurement pour défendre l'île contre une éventuelle offensive allemande.

mardi 20 mai 2014

Garry Hoy

  Garry Hoy, un avocat de Toronto, voulait prouver que les vitres du Toronto-Dominion Centre étaient incassables. Il se jeta contre l'une d'elles... et passa au travers, faisant une chute de 24 étages.

Une baleine

            L'armature articulée en plastique ou en métal qui permet le ploiement et déploiement d'un parapluie se nomme une baleine. C'était autrefois un mot qui devait être pris au sens propre : les fanons de baleines servaient en effet grâce à leur finesse, leur robustesse et leur souplesse à faire cette armature.

Etre à la bourre

Autrefois, "être à la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait" était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.

Joseph Kittinger

En 1960, Joseph Kittinger, pilote de l'US Air Force, sauta en parachute à une altitude de 31 300 mètres d'un ballon gonflé à l'hélium. Équipé d'une combinaison spéciale pour survivre à une telle altitude, il chuta durant 4 minutes 30 et atteignit une vitesse de 988km/h, tr.

Un bonnet pour la cathédrale

La flèche de grés rose, réalisée par Johannes Hultz de Cologne qui en fit l’édifice le plus haut du monde jusqu’en 1874, illumine Strasbourg depuis le 24 juin 1439. La Révolution et ses cohortes de révolutionnaires exaltés ont voulu, un temps, détruire à jamais cette flèche, haute de 142 mètres et orgueil de notre patrimoine régional. « C’est une chose admirable de circuler dans cette monstrueuse masse de pierre toute pénétrée d’air et de lumière, évidée comme un joujou de Dieppe, lanterne aussi bien que pyramide qui vibre et qui palpite à tous les souffles du vent . »

Le 2 septembre 1793, la Convention ordonnait de détruire partout les portraits et effigies des rois. A partir de ce moment, la cathédrale fut directement menacée car sa façade portait les statues de plusieurs monarques.
Le 15 octobre, la municipalité, alors dirigée par le maire Monet, entreprit de fermer plusieurs églises de la ville pour les transformer en magasins de fourrages. Le 27 brumaire an 11 (17 novembre) le maire Monet annonça que l’édifice de l’église cathédrale servirait à la célébration du culte national et porterait désormais le nom de « Temple de la Raison ».
Le récit officiel dit ceci : « Ce temple avait été pendant quinze siècles le théâtre de l’imposture. À la voix de la Philosophie, il fut purifié en trois jours de tous les ornements ridicules du fanatisme ».
Sur le grand portail de la façade, on avait dressé un écriteau portant ces mots « La lumière après les ténèbres ». Un gigantesque drapeau déroulait ses plis au-dessus de l’entrée. Les tympans des autres entrées étaient recouverts de panneaux en bois portant des inscriptions révolutionnaires. La célèbre chaire de Geiler, sauvegardée par la fondation Notre-Dame, fut remplacée par une large tribune où flottaient des bannières nationales qui annonçaient : « Le trône et l’autel avaient asservi les hommes » et « La raison et la force leur ont rendu leurs droits ».
Les administrateurs du district avaient envoyé au début du mois de mars 1793 une note qui disait : « Plusieurs bâtiments en cette commune blessent la vue du patriote par les signes de féodalité et de superstition qui les déshonorent. Le Temple de la Raison même, car la tour est surmontée d’une croix qui ne peut convenir qu’aux temples du fanatisme ». Le corps municipal était partagé entre la crainte de se compromettre et sa volonté de ne pas mutiler davantage la cathédrale, déjà bien éprouvée par la destruction des statues de pierre et autres ornements religieux.

Personne n’avait encore proposé d’abattre la flèche mais ce moment allait malheureusement arriver car, le 11 pluviôse, Tétérel devint officier municipal. Cet énergumène faillit être plus néfaste à notre cathédrale que tous les terroristes réunis. Né vers 1759 dans le Lyonnais, Antoine Tétérel s’installa à Strasbourg en 1789. Il tenait à faire preuve de civisme et par des propositions extraordinaires, à se distinguer parmi les extrêmes. C’est poussé sans doute par ce sentiment de vanité féroce qu’il en vint faire, dans la séance des Jacobins du 24 novembre 1793, la motion d’abattre le tour de la cathédrale jusqu’à la plate-forme, car l’existence de cette flèche altière blesse profondément le sentiment de l’égalité. La municipalité hésita et prétendit que les frais de démolition seraient trop importants. Néanmoins, le citoyen Jean-Michel Sultzer estima qu’on réveillerait bien autrement le civisme des populations en plantant le symbole de la liberté sur cette pyramide gigantesque, pour annoncer au loin la fin de l’esclavage aux populations rhénanes. Jean-Michel Sultzer était officier municipal et maître serrurier ; c’est lui qui avait été chargé d’enlever les belles grilles en fer forgé qui séparaient le chœur de la nef ainsi que de démolir les portes de la cathédrale que l’on croyait en bronze alors qu’elles n’étaient que de bois massif recouvert d’une très fine épaisseur de bronze. Il habitait place de la cathédrale avec sa femme, Madeleine Drouet. Leur fille, Catherine, devint plus tard Soeur Vincent Sultzer, Supérieure générale des Sœurs de la Charité de Strasbourg de 1813 à 1868. Donc, la proposition du citoyen Sultzer prévalut et il fut décidé que le bonnet des Jacobins serait arboré sur la croix, surmontant la lanterne.

Cela fut fait entre le 23 floréal et le 5 prairial de l’an Il (du 12 mai au 13 juin 1794) un énorme bonnet phrygien en tôle badigeonné de rouge vif fut hissé au sommet de l’édifice. Les bras de la croix furent dissimulés derrière d’immenses guirlandes de feuilles de chêne peintes en vert et fabriquées avec le même métal. Ce bonnet rouge fut surnommé par les Strasbourgeois « Kàffeewärmer » ou « chaufferette à café » en raison d’une certaine ressemblance avec l’ustensile de cuisine utilisé à cette époque.

Le bonnet phrygien demeure sur la flèche jusqu’au 27 germinal an X (17 avril 1802). Réclamé par Jean-Jacques Oberlin, bibliothécaire de la ville, il fut placé dans une salle de la bibliothèque municipale qui était installée à ce moment là dans le chœur de l’ancienne église des dominicains.

Lorsque les obus prussiens s’abattirent sur la ville de Strasbourg dans la nuit du 24 août 1870, déclenchant un énorme incendie qui détruisit entièrement la bibliothèque municipale, le bonnet phrygien en tôle disparut à tout jamais en même temps que d’autres souvenirs historiques bien plus précieux encore, tels le célèbre Hortus Deliciarum ou la marmite des Zurichois.

Born in the U.S.A.

Born in the U.S.A. est une chanson écrite, composée et interprétée par Bruce Springsteen et parue sur l'album Born in the U.S.A. en 1984. Il s'agit d'une des chansons les plus connues du chanteur.
La chanson a été initialement écrite en 1981. Une démo à la guitare acoustique a été faite le 3 janvier 1982 au domicile de Springsteen au New Jersey, dans le cadre d'une session qui constitue l'essentiel de l'album Nebraska publié la même année.
Des versions acoustiques de plusieurs titres qui sont finalement apparus sur l'album Born in the U.S.A. ont également été incluses dans cette démo. Toutefois, son manager et producteur Jon Landau et d'autres ont estimé que la chanson ne cadrait pas avec l'atmosphère de l'album Nebraska, si bien qu'il a été mis de côté. Cette version a refait surface à la fin des années 1990.
En mars 1982, Springsteen a relancé la chanson avec une ligne mélodique et une structure musicale, version qui fut enregistrée deux mois plus tard.
Born in the USA raconte le retour au pays d'un vétéran de la guerre du Viêt Nam et le rejet qu'il subit de la part de ses concitoyens. La chanson a été en partie un hommage à des amis de Springsteen qui avaient vécu la guerre du Viêt Nam et dont certains ne revinrent pas. Il proteste aussi sur les difficultés des vétérans du Viêt Nam face à leur retour de la guerre.
Troisième extrait de l'album, Born in the U.S.A. obtient un succès commercial, se classant neuvième des meilleures ventes des singles. Mais cet hymne véritable dénonçant la guerre du Viêt Nam, fut utilisé par le Parti républicain américain à des fins électorales sans le consentement de l'auteur qui en fut outré.

En effet, quelques années avant George H. W. Bush, qui utilisa même la chanson titre de l'album comme hymne pour sa campagne de1988, Ronald Reagan avait tenté de s'approprier les paroles de Born In The U.S.A. pour sa campagne électorale. De plus, ce titre a été victime d'une incroyable méprise. Beaucoup ont vu à travers ses paroles un hymne à la gloire des États-Unis, une déclaration patriotique prônant l'hégémonie américaine. Springsteen n'a pas apprécié ce ton patriotique attribué à ce titre.

One World Trade Center

La nouvelle tour construite à l'emplacement du World Trade Center est la plus haute tour d'Occident. Sa hauteur n'a pas été choisie au hasard : elle mesure 541 mètres, soit 1776 pieds, 1776 étant l'année où le traité d'indépendance américain fut signé. De quoi faire référence également à son surnom, la "Freedom Tower" (son nom officiel est le One World Trade Center).

Voiture électrique

Les voitures électriques ne datent pas d'hier : la première automobile à avoir dépassé les 100km/h fut une voiture électrique du XIXe siècle (1899) ! Appelée la « Jamais Contente », elle fut conçue par le pilote-ingénieur belge Camille Jenatzy. Ce record eut lieu à Achères le 29 avril 1899 et la voiture atteignit une vitesse de 105,98 km/h.

L'héroïne

Elle est synthétisée pour la première fois à partir de la morphine en 1874 par C. R. Alder Wright travaillant au St Mary's Hospital de Londres, mais son potentiel n'est pas reconnu. Elle est de nouveau synthétisée en 1898 par Heinrich Dreser, un chimiste allemand de l'entreprise pharmaceutique Bayer qui l'exploitera comme médicament pour différentes affections respiratoires dont la tuberculose. On lui donna le nom d'héroïne, du terme allemand heroisch (« héroïque ») parce qu'on pensait qu'elle permettrait de soigner l'addiction à la morphine sans induire d'accoutumance, très répandue à l'époque notamment chez les soldats de la guerre de Sécession ou de la guerre de 1870. Ironie du sort, car la morphine elle-même avait été préconisée comme substitut à l'opium. On n'a donc pas prévu que l'héroïne allait devenir l'un des fléaux du xxe siècle. En effet, elle était vendue librement en pharmacie comme pilule antitussive, contre l'asthme, la diarrhéeet même comme somnifère pour enfants. À cette époque, la plupart des substances connues (opiacés, cocaïne, etc.) étaient alors en vente libre en pharmacie dans la plupart des pays.
L'héroïne devient vite un problème de santé publique et dès 1918, la Société des Nations s'engage dans une campagne contre l'héroïne avançant qu'un produit aussi dangereux doit être supprimé par une action internationale. En 1920, c'est le corps médical américain lui-même qui en demande la prohibition. En 1923, un premier texte international réglemente l'usage d'héroïne même si dès 1925 un sociologue américain Lawrence Kolb souligne que l'héroïne n'est pas criminogène en elle-même mais est consommée majoritairement par des populations appartenant à ces milieux.
L'Europe attendra 1931 pour reconnaître à son tour que le peu d'intérêt thérapeutique du produit ne compense pas son coût social.
En 1956, son usage médical est totalement interdit aux États-Unis ce qui ouvrira la voie à la Convention unique sur les stupéfiants de 1961.

La Convention unique sur les stupéfiants de 1961 porte principalement sur la coca, l'opium, le cannabis et leurs dérivés. L'héroïne sera progressivement interdite dans la plupart des pays à mesure qu'ils adaptent leur législation propre et classée comme stupéfiant. Elle reste très exceptionnellement utilisée dans certains traitements de substitution, sous surveillance médicale stricte.

Oliver Reed

Oliver Reed est un acteur britannique né le 13 février 1938 à Wimbledon (Londres) et mort le 2 mai 1999 à La Valette (Malte). Il est le neveu du producteur, réalisateur et scénariste britannique Carol Reed.
Révélé dans les années 1960, il devient progressivement une vedette du cinéma britannique, puis international, grâce notamment à sa collaboration avec Ken Russell dans des films comme Love ou Les Diables. Oliver Reed boit beaucoup et sa carrière décline dans les années 1980, qui le voient jouer dans de nombreux films à petit budget, ses apparitions dans des productions plus importantes étant plus occasionnelles.

Il meurt au cours du tournage de Gladiator. Le scénario de ce dernier film est légèrement remanié et le montage nécessite quelques scènes, notamment celle de la mort de son personnage, sur lesquelles le visage de l'acteur défunt est incrusté à l'aide d'effets spéciaux.

Les cygnes anglais

Au Royaume-Uni, depuis le XIIe siècle, les cygnes qui sont dans les eaux publiques du pays appartiennent au monarque, et donc actuellement à la Reine Élisabeth II, mais elle n'exerce en pratique ce droit que sur ceux de la Tamise et de ses affluents. Chaque année, ils sont comptés, contrôlés et marqués, et la reine a même assisté à cette cérémonie en 2009.

Le Hornsleth Deep Storage Project

Le Hornsleth Deep Storage Project est un projet insolite : il s'agit d'une sculpture d'acier de 8 mètres de côté contenant des échantillons de cheveux et du sang humain de milliers de volontaires, qui sera plongé dans la fosse des Mariannes. L'idée du projet, considérée comme une oeuvre d'art, est qu'en cas d'apocalypse à la surface, il fournira un réservoir génétique aux survivants.

Rire en boîte

Dans la plupart des sitcoms américaines, les rires enregistrés ne sont pas rajoutés artificiellement, mais viennent d'un véritable public qui assiste aux tournages, et sont donc des captures sur le vif des moments où les gens rient spontanément. La série How I Met Your Mother fait exception : les rires y sont capturés lors d'une projection publique.

Le miroir Znamya

En 1993, les Russes eurent pour projet de déployer un miroir solaire de 20 mètres de diamètre dans l'espace, nommé "miroir Znamya". Son rôle était de réfléchir la lumière du soleil sur une ville afin de l'éclairer de nuit, et ainsi d'analyser la puissance des rayons solaires réfléchis. Mais lors du déploiement, la voile réfléchissante composant le miroir s'est déchirée, et le projet fut abandonné.

Tex Avery

Tex Avery, le créateur des dessins animés du même nom et notamment du célèbre Bugs Bunny ou de Daffy Duck, était devenu borgne au tout début de sa carrière. A la suite d'une bataille d'agrafes entre collègues : il en prit une en plein oeil et en perdit la vue.