lundi 28 avril 2014

Le castoréum

Le castoréum est une sécrétion huileuse très odorante produite par des glandes sexuelles du castor situées en dessous de la queue, près du pénis et de l'anus (où une autre glande exocrine odorante existe aussi).
Cette matière huileuse et odorante est réputée avoir deux fonctions : il permet au castor de marquer et délimiter son territoire, et d'imperméabiliser son pelage.
Cette substance est connue dès l'Antiquité.
Elle est citée dans les textes médicaux de l'époque byzantine et on lui a trouvé divers usages en parfumerie.
L'utilisation du castoréum a été, avec le commerce de sa fourrure et de sa viande, l'une des raisons de la progressive disparition du castor en Europe, puis de sa raréfaction en Amérique du Nord.
Le castoréum, odorant, a aussi été utilisé par les trappeurs ou les Amérindiens pour attirer dans leurs pièges des animaux carnivores tels que le lynx, carcajou, martre, loup.

ien qu'il ne soit presque plus utilisé en médecine moderne, le castoréum fut couramment utilisé de l'Antiquité au xviiie siècle. Avec plus de 50 composés pharmaceutiques, il faisait partie de traitements médicaux dont notamment :
blessures et plaies chirurgicales
l'épilepsie,
les maladies de l'utérus,
la fièvre,
les maux de tête.
Il était aussi utilisé en tant qu'aphrodisiaque.
Les vertus du castoréum pour combattre les maux de tête sont bien réelles, puisqu'il contient de l'acide salicylique (composant proche de l'aspirine). Aujourd'hui encore, certains préconisent l'usage du castoréum comme stimulant, anti-hystérique et antispasmodique.
Il était un des multiples constituants de la thériaque de la pharmacopée maritime occidentale au xviiie siècle.

vendredi 25 avril 2014

Des villages olympiques

À la demande des Soviétiques, les Jeux olympiques de 1952 étaient formés de trois villages : un pour les hommes, un pour les femmes et un pour les athlètes qui habitaient derrière le « Rideau de fer ».

Mauvais temps aux jeux

Le temps était si mauvais lors des Jeux olympiques 1948, à Londres, que les deux dernières épreuves ont dû se faire de nuit, les athlètes étant éclairés par les phares des voitures.

Le Danemark capitule

Lors de la Seconde Guerre mondiale, le Danemark capitula en seulement deux heures contre l'armée allemande. L'invasion ayant eu lieu à 4h15, la plupart des Danois se levèrent sans même savoir qu'ils s'étaient fait envahir durant la nuit ! Le roi du Danemark de l'époque avait jugé plus intelligent de se rendre plutôt que de s'opposer à l'armée allemande, plus puissante. 

Un tour de plus

Aux Jeux olympiques de 1932, à Los Angeles, les coureurs du steeple ont dû faire un tour supplémentaire alors que le juge s'était perdu dans son décompte du nombre de tours.

Yang Kyoungjong

Yang Kyoungjong (né en 1920 et mort le 7 avril 1992) est un soldat coréen qui participa à diverses batailles de la Seconde Guerre mondiale au sein de l'Armée impériale japonaise, l'Armée rouge, et enfin au sein de la Wehrmacht allemande.
En 1938, à l'age de 18 ans, Yang se trouvait en Mandchourie lorsqu'il fut incorporé dans l'armée du Kwangtun de l'Armée impériale japonaise afin de se battre contre l'armée de l'Union soviétique. À cette époque, la Corée était sous domination japonaise. Durant la bataille de Khalkhin Gol, il fut capturé par l'Armée rouge et transféré dans un camp de travail. Du fait du manque de main d'œuvre auquel devaient faire face les soviétiques dans leurs combats contre l'Allemagne nazie, en 1942, il fut incorporé au sein de l'Armée rouge avec plusieurs autres milliers de prisonniers, et fut envoyé sur le front de l'Est.
En 1943, il fut capturé par les soldats de la Wehrmacht en Ukraine au cours de la bataille de Kharkov, et forcé à se battre pour l'Allemagne. Yang fut transféré en France occupée afin de se battre au sein d'un bataillon de prisonniers de guerres soviétiques connu sous le nom de « Légion de l'Est ». Il servit dans un bataillon localisé dans la péninsule du Cotentin en Normandie, proche de Utah Beach. Après le débarquement en Normandie, Yang fut capturé par des soldats de l'Armée des États-Unis en juin 1944. Les Américains pensèrent d'abord qu'il était japonais, car il arborait un uniforme allemand, et le placèrent dans un camp de prisonniers de guerre au Royaume-Uni.
À ce moment, le lieutenant Robert Brewer du 506e régiment d'infanterie de la 101e division aéroportée, rapporta que son régiment avait capturé quatre Asiatiques portant des uniformes allemands après le débarquement, et que dans un premier temps personne n'était capable de communiquer avec eux.
Plus tard, Yang émigra aux États-Unis, où il vécut jusqu'à sa mort en 1992.

L'opération Bernhard

L'opération Bernhard était le nom d'un projet secret allemand destiné à déstabiliser l'économie britannique, d'abord, puis l'économie américaine ensuite, en inondant l'Europe de faux billets de banque de 5 £, 10 £, 20 £, et 50 £, 10 et 50 USD.
Le projet, commencé en 1942, est dirigé par le major SS Bernhard Krüger qui monte une équipe de 142 faux-monnayeurs choisis parmi les prisonniers du camp de Sachsenhausen.
Il faut d'abord graver des plaques détaillées reproduisant le motif du billet, fabriquer du papier filigrané et casser le code permettant la génération de numéros de série authentiques. Les billets ainsi réalisés font partie des faux les plus parfaits jamais produits ; il est très difficile de les distinguer des vrais.
Le projet initial de larguer ces billets par avion au-dessus de l'Angleterre ne peut pas être mis en pratique. Les billets sont donc « blanchis » avant d'être utilisés pour l'achat de marchandises importées ou rémunérer des agents allemands.
Ces faux sont détectés par la Banque d'Angleterre pendant la guerre, lorsqu'un employé remarqua dans ses registres qu'un même numéro de série avait été utilisé sur deux billets différents.
Bien que ce travail de faux-monnayage soit d'une extrême difficulté, la presse de Sachsenhausen fonctionne jusqu'à l'évacuation du camp, en avril 1945. Au total, 8 965 080 billets furent produits, pour un montant total de 134 610 810 £.
Après l'évacuation de Sachsenhausen, l'équipe de faux-monnayeurs est transférée à Redl-Zipf en Autriche, dans une annexe du camp de Mauthausen, puis dans celui de Ebensee (aussi Adolf Burger). Au début du mois de mai 1945, l'exécution des membres de l'équipe est ordonnée, mais la libération du camp par l'armée américaine, le 5 mai 1945, leur assure la vie sauve.
Certains billets sont retrouvés en 1959 par des plongeurs dans le lac Toplitz, près d'Ebensee. D'autres continuèrent à circuler au Royaume-Uni pendant des années, ce qui incite la Banque d'Angleterre à retirer de la circulation les billets de plus de 5 £. Des billets de 10 £ à 50 £ sont progressivement réintroduits entre les années 1960 et les années 1980.
Les faux-monnayeurs se sont également attaqués au dollar américain et 200 billets de 100 $ seront produits le 22 février 1945. L'office central de la sécurité du Reich ordonnera de cesser le travail et la presse sera démantelée.
Après la guerre, le major Krüger est détenu en France pendant trois ans et s'occupe de la falsification de documents pour le compte des services de renseignement français. Il est jugé dans les années 1950 ; certains prisonniers membres de l'équipe des faux-monnayeurs témoignent en sa faveur. Ultérieurement, il travaillera pour la société fabriquant le papier utilisé dans l'opération Bernhard. Il meurt en 1989.
L'espion allemand Elyesa Bazna (nom de code Cicéron) fut payé en fausses livres sterling (information discutable : il aurait été payé en véritables livres turques, lesquelles auraient été achetées en fausses livres sterling).

La phalène du bouleau

La phalène du bouleau est un insecte qui intéresse les scientifiques, car il illustre la sélection naturelle par prédation : habituellement blanc tacheté, ce papillon se dissimulait très bien sur l'écorce des bouleaux jusqu'à la révolution industrielle, dont les fumées ont noirci les arbres. Les papillons noirs sont vite devenus majoritaires, car les prédateurs les distinguaient moins le jour sur les bouleaux noircis.
Auparavant, les phalènes noires étaient vite repérées par les oiseaux et le gène mutant restait minoritaire. Les fumées d'usine ont alors totalement inversé la situation. La situation inverse a aussi été constatée : au Royaume-Uni, le Clean Air Act fit réduire les émissions de fumée en Angleterre, et les bouleaux sont redevenus blancs tachetés, et les phalènes avec. Le changement s'étant fait en une cinquantaine de générations de phalènes, cette observation contribua à démontrer la théorie de Darwin, en imaginant le nombre incroyable de changements possibles en des millions d'années.

Jean Ier de France

Jean Ier de France, dit « le Posthume »1, roi de France et roi de Navarre, était fils posthume de Louis X le Hutin et de Clémence de Hongrie. Né dans la nuit du 14 au 15 novembre 1316, il ne vécut que cinq jours. Il fut enterré dans la basilique de Saint-Denis. Le comte de Poitiers, alors régent, fut proclamé roi de France sous le nom de Philippe V.
La mort prématurée de Jean Ier amena le premier problème de succession de la dynastie capétienne.
Quand Louis X le Hutin, son père, mourut sans fils pour lui succéder, c'était la première fois depuis Hugues Capet que la succession de père en fils des rois de France était interrompue. On décida alors d'attendre que la reine Clémence, qui était enceinte, mette son enfant au monde. Et pour l'heure, le frère du roi, Philippe, fut chargé de la régence du royaume contre son oncle Charles de Valois. La naissance d'un enfant mâle était donc très attendue pour donner à la France son roi.
Le problème de succession demeura quand le nourrisson, proclamé roi de France sous le nom de Jean Ier, mourut cinq jours après sa naissance. C'est son oncle qui monta alors sur le trône, aux dépens de sa demi-sœur de cinq ans Jeanne, fille de Louis le Hutin et de Marguerite de Bourgogne.

Un marathon en voiture

L'Américain Fred Lorz a perdu sa médaille d'or sur marathon, lors des Jeux olympiques de Saint Louis, en 1904, lorsqu'il a été révélé qu'il avait fait la majeure partie de la course en voiture, se faisant déposer pour courir les derniers kilomètres.

400 m olympique

Lors du 400 mètres des Jeux olympiques de 1908, l'Américain John Carpenter est disqualifié en finale pour avoir bloqué le Britannique Wyndham Halswelle. Le geste est légal aux Etats-Unis mais pas en Angleterre. La finale est donnée à recourir mais les autres participants, tous américains, refusent de s'aligner. Wyndham Halswelle court seul et décroche l'or olympique.

Astronomie maya

Les Mayas étaient avancés en matière de connaissance astrale et d'architecture. Ainsi, au Mexique, la pyramide de Kukulcán a été construite de manière à ce qu'à chaque équinoxe, l'ombre du Soleil sur les escaliers donne l'illusion que les têtes de serpent sculptées en bas de ces escaliers ont un corps qui monte jusqu'au sommet de pyramide.

Les Etats-Unis champions olympiques de rugby

Aussi incroyable que cela puisse paraître, ce sont les Etats-Unis qui sont les derniers champions olympiques de rugby !
Ce sport a été admis 4 fois aux JO : 1900, 1908, 1920 et 1924 (à Paris).
En 1924, la France affronte les Américains en finale, au Stade de Colombes, devant 45 000 spectateurs. L'équipe des Etats-Unis, composée essentiellement de footballeurs américains, bat les Bleus 17 à 3, dans un match entrecoupé de bagarres. A la fin de la rencontre, Allan Muhr, citoyen des Etats-Unis mais international français, dira : "C'est ce qu'on peut faire de mieux sans couteaux ni revolvers". Après cette finale violente, le rugby n'est plus invité à participer aux Jeux Olympiques.

L'hymne luxembourgeois

Lorsque le Luxembourgeois Josy Barthel remporte le 1 500 mètres lors des Jeux Olympiques de 1952, sa victoire est une telle surprise que la fanfare n'a pas la partition de l'hymne luxembourgeois. Obligée d'improviser un rythme, elle fait fondre en larmes l'athlète.

Le marathon de Londres

Lors du marathon des Jeux olympiques de Londres, en 1908, le Canadien Tom Longboat fait un malaise après 30 kilomètres. L'Australien Charles Hefferon, qui était surveillant pénitentiaire, prend alors la tête. À quelques centaines de mètres de l'arrivée, il accepte un verre de champagne qui le fait vomir. Il se fait alors dépasser par l'Italien Dorando Pietri, boulanger de son état, qui entre dans le stade tellement épuisé qu'il se trompe d'abord de sens avant de s'évanouir cinq fois durant les 200 derniers mètres. Porté jusqu'à la ligne sur une civière, il est disqualifié et c'est l'Américain John Hayes qui triomphe.

La grippe espagnole

La grippe de 1918, surnommée « grippe espagnole », est due à une souche (H1N1) particulièrement virulente et contagieuse de grippe qui s'est répandue en pandémie de 1918 à 1919. Cette pandémie a fait 30 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes. Elle serait la pandémie la plus mortelle de l'histoire dans un laps de temps aussi court, devant les 34 millions de morts (estimation) de la peste noire.
Son surnom « la grippe espagnole » vient du fait que le roi Alphonse XIII d'Espagne en fut gravement malade (en juin 1918, 70 % de la population madrilène fut contaminée en l'espace de trois jours), ce qui a contribué à rendre publique cette épidémie. De plus, seule l'Espagne — non impliquée dans la Première Guerre mondiale — a pu, en 1918, publier librement les informations relatives à cette épidémie. Les journaux français parlaient donc de la « grippe espagnole » qui faisait des ravages « en Espagne » sans mentionner les cas français qui étaient tenus secrets pour ne pas faire savoir à l'ennemi que l'armée était affaiblie.
Guillaume Apollinaire et Edmond Rostand comptent parmi les victimes les plus célèbres de cette grippe.

La méthode des loci

L'Art de mémoire (Ars memoriae), appelé aussi méthode des loci ou méthode des lieux, est une méthode mnémotechnique pratiquée depuis l'antiquité. Elle sert principalement à mémoriser de longues listes d'éléments ordonnés. Elle est basée sur le souvenir de lieux déjà bien connus, auxquels on associe par divers moyens les éléments nouveaux que l'on souhaite mémoriser.
Cet art fut enseigné pendant des siècles dans les universités, comme constituant une partie de la rhétorique et de la dialectique. Il permettait à un orateur de mémoriser rapidement un sermon ou un discours.
n conseillait autrefois d'utiliser des endroits existants pour l'usage de l'art de mémoire, par exemple un marché ou une église. Pour utiliser la méthode, on visitait plusieurs fois l'édifice, en examinant toutes ses parties, toujours dans le même ordre. Après plusieurs visites, on était capable de se remémorer et de visualiser chacune de ses pièces avec acuité.
Pour mémoriser ensuite un discours, on le découpait en parties, chacune symbolisée par une image saisissante ou par un symbole. En pensée, on déposait chacune de ces images dans l'édifice de référence. On pouvait ensuite se remémorer chaque image dans l'ordre, en imaginant qu'on visitait l'édifice dans l'ordre habituel.
Au Moyen Âge, cette technique ancienne fut modifiée, probablement sous l'influence des traditions médiévales juives, en prenant comme lieu de référence des édifices décrits dans la Bible, et idéalisés: LeTabernacle (Bible), le Temple de Salomon, la vision du temple du Livre d'Ézéchiel ou la Nouvelle Jérusalem de l'Apocalypse. Cette architecture, imaginaires dans certains cas, aurait influencé la construction des édifices médiévaux réels, tels que les monastères, les églises situées sur les pèlerinages et les cathédrales.
Dans tous les arts de mémoire, il était conseillé d'utiliser des univers mentaux bien éclairés, clairement organisés dans un ordre particulier, et proches les uns des autres. Plus il y avait de pièces, de passages et de niches et mieux c'était. Au xvie siècle, un tel enchaînement de lieux était parfois dénommé un « palais de mémoire ». Cependant, ces lieux étaient aussi regroupés ou au contraire éclatés mentalement en sous-ensembles que l'on pouvait mentalement contempler d'un seul regard, dans une sorte d'équivalent médiéval de ce que l'on appellerait de nos jours une « mémoire de travail ».

Atterrissage de navettes

Grâce à sa piste de 5000 mètres, la base aérienne d'Istres était l'une des 3 bases aériennes sélectionnées hors des États-Unis pour servir de piste d'atterrissage d'urgence pour la navette spatiale américaine. Ainsi, lors de lancements, la base était mobilisée au niveau sécurité incendie et une équipe de la NASA était présente sur place pour parer à toute éventualité.

Boris Leonidovitch Pasternak

Boris Leonidov, né le 29 janvierjul./ 10 février 1890greg. à Moscou et mort le 30 mai 1960 à Peredelkino, près de Moscou, est un poète et romancier russe, lauréat du prix Nobel de littérature en 1958.
La publication en 1957 du Docteur Jivago, digne héritier de la tradition classique du roman russe, motive la décision de l'Académie suédoise qui accorde le prix Nobel à Pasternak le 23 octobre 1958. Cela déclenche la colère des autorités soviétiques, considérant l'auteur comme un « agent de l'Occident capitaliste, anti-communiste et anti-patriotique », lequel est forcé de décliner la récompense, s'épargnant à lui ainsi qu'à ses proches de lourdes sanctions - de son vivant. Il meurt deux ans plus tard des suites d'un cancer. Sur son lit de mort, il aurait dit à sa femme : « La vie a été belle, très belle, mais il faut aussi mourir un jour. J'ai aimé la vie et toi ».
Après sa mort, Olga Ivinskaïa et sa fille Irina Emelianova sont arrêtées, entre autres, pour trafic de devises : le pouvoir décide de se venger.
Le Docteur Jivago ne paraît en Union soviétique qu'en 1985, à la faveur de la perestroïka.

Brandon Lee

Brandon Lee est un acteur américain né le 1er février 1965 à Oakland en Californie et mort lors du tournage du film The Crow le 31 mars 1993 des suites d'une blessure accidentelle.
Brandon Lee trouve la mort à l'âge de 28 ans à la suite d'un accident dû a un tir de pistolet au cours du tournage du film The Crow. Tout comme la mort de son père, décédé des suites d'un œdème cérébral vingt ans plus tôt, la mort de Brandon Lee crée une controverse. Dans le cas de Brandon, la polémique se cristallise sur les circonstances de l'accident.
Dans la nuit du 31 mars 1993, lors d'une scène tournée pour le film The Crow, l'acteur Michael Massee doit tirer sur Brandon Lee avec un revolver chargé de cartouches à blanc. La détonation retentit, Brandon s'écroule sur le plancher, comme aux répétitions précédentes. Le réalisateur hurle « Coupez », mais Brandon reste à terre. Les secours sont immédiatement alertés et le transportent en ambulance à l'hôpital Wilmington en Caroline du Nord. Un projectile est entré dans l'abdomen inférieur droit avant de perforer l'estomac et d'autres organes vitaux, et a fini sa course près de l'épine dorsale. Les lésions étant trop importantes, les médecins ne peuvent stopper l'hémorragie interne et il tombe dans le coma. Onze heures après son arrivée aux urgences, Brandon meurt le 31 mars 1993 à l'âge de 28 ans.
Les investigations déterminent par la suite que lors d'une précédente utilisation du revolver, alors chargé à balle réelle, un projectile est resté dans le barillet. Les cartouches à blanc sont différentes des cartouches factices, car elles sont chargées avec de la poudre fortement explosive pour produire de la fumée associée à un flash lumineux au moment du coup de feu. Ainsi, la cartouche à blanc a été mise à feu avec assez de puissance pour propulser la balle hors du barillet, ce qui aurait provoqué la mort de Brandon Lee.

Olive et Tom

Dans la série animée de football Olive et Tom, on aperçoit souvent les personnages courir sur un terrain en forme de courbe. En effet pour pouvoir rentrer dans les budgets, les dessinateurs chargés de l'animation ont été contraints de faire cela afin de pouvoir cacher les autres joueurs, et ainsi éviter l'animation de 22 joueurs simultanément qui aurait été complexe et couteuse.

Jon-Erik Hexum

Jon-Erik Hexum (5 novembre 1957 à Englewood dans le New Jersey - 18 octobre 1984 à Century City en Californie) est un acteur et un mannequin américain.
Ce grand athlète a débuté sa carrière dans de petites séries télévisées à New York. Il décroche ainsi le premier rôle de la série de science-fiction Voyages au bout du temps, et il joue auprès de Joan Collins dans Un mannequin sur mesure (1983). Il partage avec Jennifer O'Neill la vedette de la première saison de la série Espion modèle.
Au moment de sa mort, il connaissait un succès grandissant en Amérique. Mais Jon-Erik Hexum, armé d'un revolver chargé à blanc, s'amusa à jouer à la roulette russe. Sous l'impact du contenu de la cartouche à blanc, un fragment d'os s'est encastré dans son cerveau provoquant une hémorragie cérébrale.
Déclaré cliniquement mort quelques jours plus tard, son cœur fut immédiatement transplanté, ainsi que ses reins.

Langues officielles

La Nouvelle-Zélande compte trois langues officielles : l'anglais, le maori et depuis avril 2006 la langue des signes néo-zélandaise. Celle-ci est pratiquée quotidiennement par 25 000 Néozélandais. Ce statut lui permet d'être enseignée dans les écoles et certaines donnent des cours en langue des signes.

Louis XIX

Louis-Antoine d'Artois (né le 6 août 1775 à Versailles, France, et mort à Görz, Autriche — actuellement Nova Gorica (Slovénie) — le 3 juin 1844 à l'âge de 68 ans), duc d'Angoulême (1775-1824), devenu Louis-Antoine de France, dauphin de France (1824-1830), puis Louis de France est un prince de la maison royale de France, fils de Charles-Philippe de France, ce dernier étant comte d'Artois et le futur roi Charles X, et de Marie-Thérèse de Savoie.
Lors des événements de la révolution de Juillet (1830), il a été un très éphémère roi de France durant vingt minutes très exactement, sous le nom de « Louis XIX » entre l'abdication de son père Charles X et la sienne en faveur de son neveu Henri d'Artois, nonobstant le principe d'indisponibilité de la Couronne de France. Il s'exile avec le titre de courtoisie de « comte de Marnes » et devient l'aîné des Capétiens et « chef de la maison de France » à la mort de son père jusqu'à la sienne (1836-1844).
Même si officiellement ce fait n'est que peu évoqué, on peut considérer que Louis XIX a bien régné sur la France. En effet, lorsque Charles X signe son abdication le 2 août 1830, son fils signe l'acte de renoncement à la couronne. Or, entre le moment de l'abdication de son père et la signature de son acte de renoncement, vingt minutes se sont écoulées, pendant lesquelles il fut officiellement Louis XIX. Cependant, si l'on s'en tient au principe d'indisponibilité de la couronne des lois fondamentales du royaume, l'abdication étant impossible, celle de Charles X est donc nulle, « Louis XIX » n'a donc théoriquement jamais régné, fût-ce pendant vingt-minutes. Toutefois, ces vingt minutes feraient de lui le roi ayant régné durant le laps de temps le plus court (Jean Ier a pour sa part régné cinq jours, tout comme Henri d'Artois aussi appelé Henri V qui lui succéda). Cependant, il est, pour le mouvement légitimiste, le prétendant légitime au trône de France, à la mort de Charles X.

Pelé

« Edson Arantes do Nascimento » plus connu comme étant le légendaire Pelé. Il a remporté 3 coupes du monde FIFA et marqué plus de 1.283 buts tout au long de sa carrière. Le gouvernement du Brésil a déclaré Pelé un « trésor national ».
En 1967, Pelé part en tournée avec son équipe « Santos do Brazil », et lors de son passage au Nigeria, les deux factions impliquées dans la guerre civile nigériane ont convenu d'un cessez-le feu de 48 heures afin qu'ils puissent regarder Pelé jouer un match d'exhibition à Lagos, la ville la plus peuplée du Nigeria!

La ligne de Kármán

La ligne de Kármán s'étend, suivant les normes internationales, à 100 km au-dessus de la surface de la Terre. Elle définit la limite entre la Terre et l'Espace pour la Fédération aéronautique internationale
Le nom de cette ligne vient du nom du physicien hongro-américain, Theodore von Kármán, qui calcula l'altitude à partir de laquelle l'atmosphère devient trop ténue pour des applicationsaéronautiques. En effet, bien qu'il n'y ait pas de limite stricte au-delà de laquelle l'atmosphère de la Terre n'existe plus, plus l'altitude augmente, moins l'atmosphère est dense, et donc il existe une limite à partir de laquelle on peut négliger les effets de l'atmosphère (viscosité, frottements...).

Projet A119

Le projet A119 (anglais : Project A119), aussi connu comme A Study of Lunar Research Flights (« Étude sur les vols de recherche lunaires ») est un projet secret mis au point à la toute fin des années 1950 par l'United States Air Force. L'objectif du projet était de faire exploser une bombe nucléaire sur la Lune afin de démontrer la puissance des forces armées américaines et stimuler le moral de la population américaine, qui était en berne après le succès de l'Union des républiques socialistes soviétiques au début de la course à l'espace. Le projet A119 n'a jamais été mis en œuvre, principalement parce qu'apparemment se poser sur la Lune serait une réussite beaucoup plus acceptable aux yeux du public américain.
Les documents du projet sont restés secrets pendant près de 45 ans et l'existence du projet n'a été révélé qu'au début des années 2000 par un ancien responsable de la National Aeronautics and Space Administration (NASA), Leonard Reiffel, qui a dirigé le projet en 1958. Carl Sagan a fait partie de l'équipe chargée de prévoir les effets d'une explosion nucléaire dans un environnement à faible gravité.
Malgré les révélations de Reiffel, le gouvernement américain n'a jamais officiellement reconnu son implication dans cette étude.

L'aspirateur

En 1906, James Murray Spangler, concierge de Canton dans l'Ohio, invente un aspirateur électrique à partir d'un ventilateur, d'une boîte et d'une taie d'oreiller. Le modèle de Spangler intègre également une brosse rotative pour décoller plus facilement la poussière. Breveté en 1908, le système est vendu à l'entreprise de son cousin William Hoover : Hoover Harness and Leather Goods Factory, qui le nomme balai à succion mécanique. Hoover reste l'un des leaders mondiaux de l'aspirateur, si bien que le mot est passé dans le langage courant (en Angleterre, on appelle hoover l'aspirateur tandis que « passer l'aspirateur » se dit couramment to hoover).

Mimétisme batésien

Le papillon monarque et le vice-roi sont deux papillons très ressemblants. Cependant, le premier est toxique contrairement au deuxième. C'est pourquoi les prédateurs qui ne peuvent les différencier n'attaquent aucune des deux espèces. Ce processus de mimétisme s'appelle le mimétisme batésien.

Une brigade

La brigade est un ensemble de cuisiniers dans un restaurant. La brigade est dirigée par le chef de cuisine. Pour le seconder, le chef a sous son autorité un ou plusieurs sous-chefs (ou seconds de cuisine), etchefs de partie. Le nombre varie suivant l'importance de l'établissement. Les chefs de partie sont aidés, selon leur tâche, par les premiers commis, les commis, les apprentis et les stagiaires.
Par extension, ce terme s'applique également aux collaborateurs qui travaillent en salle, la brigade actuelle comprenant ainsi aussi bien la « brigade de cuisine » que la « brigade de salle ».
La brigade en cuisine est créée par Auguste Escoffier à qui est commnunément atribué la paternité de l'expression. Ce « roi des cuisiniers » et « cuisinier des rois », s'inspire de son passage dans l'armée française pour théoriser ce système hiérarchique en cuisine sur le modèle de la brigade militaire1.
Ce « roi des cuisiniers » et « cuisinier des rois » a modernisé et codifié la cuisine raffinée de Marie-Antoine Carême. Créant dans des établissements de prestige de nombreuses recettes reprises ensuite par d'autres chefs, il a fait connaitre internationalement la cuisine française.
Il a fait œuvre d'écrivain culinaire influençant les générations suivantes.
Il a également développé le concept de brigade de cuisine, en rationalisant la répartition des tâches dans l'équipe et en veillant à l'image de marque du cuisinier (propre, méticuleux, non-buveur, non-fumeur, ne criant pas).

Colma

Il y a en Californie une "ville-cimetière" appelée Colma. En 1924, la ville de San Francisco, soucieuse de la santé publique et du manque d'espace a rendu les enterrements illégaux. Colma a donc été créée à 10 km de la ville pour accueillir les défunts. Le ratio de mort par vivant y est de 1000 pour 1, ce qui a donné le slogan officiel à la ville : « C'est bon d'être vivant à Colma ! »

La fête des pères

En France, c'est le fabricant de briquets Flaminaire qui eut l'idée, le premier, de créer une fête des pères, en permettant d'offrir un briquet à son papa pour cette occasion. La fête fut par la suite fixée par un décret de 1952 au troisième dimanche de juin ; ceci pour faire écho à la fête des Mères, officialisée en France en 1928 puis instaurée dans le calendrier sous Vichy en 1941.

Poissons plats

Il s'agit d'un groupe dont les représentants se rencontrent dans toutes les eaux du globe. Environ 570 espèces de Pleuronectiformes sont connues de par le monde, donc beaucoup plus que les quelques espèces que l'on rencontre sur les étalages ou au bout de la ligne du pêcheur français. Ces espèces se regroupent dans 11 familles.
Tous ces animaux ont donc une morphologie singulière due à la migration de l'oeil d'un flanc sur l'autre.
Beaucoup de gens ne réalisent pas que les “poissons plats” ne sont pas si aplatis, pas plus qu'une carangue par exemple, mais qu'ils reposent en fait sur un côté de leur corps. De même, les nageoires sur les bords du corps ne sont pas des nageoires paires classiques, mais bien les nageoires dorsale et anale.
En fait les particularités anatomiques et biologiques de ces poissons ne s'arrêtent pas là. Ils présentent aussi un mimétisme poussé, le flanc oculifère, seul visible lorsque l'animal est posé sur le fond, pouvant adapter sa coloration à l'environnement.
La remarquable anatomie de ces animaux n'est pas présente à la naissance, elle ne se réalise que lors d'une métamorphose qui aboutit à la morphologie adulte.
Expliquons le cycle depuis la reproduction. Les Pleuronectiformes sont très prolifiques, et une femelle de turbot, par exemple, peut produire 15 millions d'oeufs. Ces derniers sont pélagiques, c'est-à-dire qu'ils dérivent librement dans la colonne d'eau. À la naissance, les alevins n'ont rien à voir avec les parents, ils ont un oeil de chaque côté du corps et nagent comme n'importe quel poisson. Personne ne pourrait supposer que ces petits poissons à l'aspect classique deviendront des animaux benthiques (vivant sur le fond) et à l'allure si singulière. Et pourtant, tôt dans le développement, à une taille variant de 5 à 120 mm selon les espèces, la métamorphose se produit. Le petit poisson qui nageait en pleine eau voit son corps changer de façon dramatique. Un des deux yeux va migrer en passant par le dos de l'animal et se retrouver sur le flanc opposé. Les flancs changent de couleur. Le flanc aveugle, celui qui se trouve contre le substrat, est dépigmenté alors que le flanc oculifère révèle ses capacités de camouflage. Le poisson adopte une vie benthique.

Le Scrabble

Le Scrabble a été conçu par l'architecte new-yorkais Alfred Mosher Butts (13 avril 1899 – 4 avril 1993). Contraint au chômage par la crise de 1929, il créa en 1931 une première version dénommée Lexiko, dont le nom trop proche d'un jeu existant appelé Lexicon fut successivement changé en Alph, It, CrissCrossWords et finalement Scrabble.
Butts calcula la distribution initiale des 100 lettres à partir de la première page d'un exemplaire du New York Times. Des versions successives virent apparaître la valorisation des lettres rares ainsi que des modifications du plateau de jeu. La grille actuelle est apparue en 1938 et la marque Scrabble a été déposée en 1948 par James Brunot, auquel Alfred Butts a cédé ses droits en échange d'une redevance. Le succès arrive en 1952, quand selon la légende, le président de Macy's (le plus grand magasin de New York), ayant découvert le Scrabble pendant ses vacances, entra en colère lorsqu'il s'aperçut que ce jeu était absent de ses rayons. Le Scrabble devient le jeu à la mode et Brunot, qui ne pouvait plus assurer la demande, donna une licence d'exploitation à Selchow and Righter (une entreprise fondée en 1867 à New York), qui racheta la marque à Brunot en 1972. En 1986, Selchow and Righter fut achetée par Coleco Industries qui fit faillite en 1989 et les droits d'exploitation de la marque furent répartis entre Hasbro et Mattel.

Fordlandia

Fordlândia est le nom donné à une immense propriété acquise dans les années 1920 par l'industriel américain Henry Ford, au Brésil, afin d'exploiter le caoutchouc naturel. Ce projet se solda par un échec complet.
Couvrant plus de 10 000 km2, Fordlândia se situait le long de la rivière Tapajos, près de la ville de Santarém, dans l'État du Pará, à environ 960 km de l'embouchure de l'Amazone. À cette époque, le caoutchouc était en totalité du caoutchouc naturel importé des régions tropicales.
Henry Ford avait l'intention d'utiliser Fordlândia comme une source d'approvisionnement en caoutchouc pour les pneus des voitures Ford, en mettant fin à sa dépendance envers le caoutchouc de la Malaisie britannique. Le territoire de Fordlândia était vallonné, rocheux et peu fertile. Aucun des cadres de Ford n'avait une connaissance suffisante de l'agriculture tropicale pour entreprendre un tel projet. Les arbres à caoutchouc, plantés près les uns des autres dans les plantations, et non pas très espacés comme dans la forêt amazonienne, devinrent des proies faciles pour la rouille et les insectes.
Les travailleurs des plantations de Fordlândia, pour la plupart des Indiens brésiliens, recevaient une nourriture à laquelle ils n'étaient pas habitués, comme des hamburgers, et devaient vivre dans des maisons dont le style venait directement des États-Unis. Ils devaient également porter des badges d'identification et travailler aux heures les plus chaudes de la journée, sous le soleil tropical. Ford interdisait de boire de l'alcool et de fumer dans la ville, y compris à l'intérieur des maisons des travailleurs. Beaucoup refusaient de travailler et même, en 1930, se révoltèrent contre l'encadrement de Ford. La révolte se termina au bout de quelques jours après l'arrivée sur place de l'armée brésilienne. Un village s'était établi à quelques kilomètres en amont, sur l'île de l'Innocence, avec des bars, des boîtes de nuit et des prostituées.
Le gouvernement brésilien était alors peu ouvert aux investissements étrangers, tout particulièrement dans la région amazonienne, et n'offrit que peu de soutien à ce projet. Ford tenta une nouvelle expérience en amont de la première, à Beltarra, où le climat était plus favorable à la culture du caoutchouc. Mais à partir de 1945, le développement de la production de caoutchouc synthétique réduisit la demande mondiale en caoutchouc naturel. Les investissements de Ford cessèrent brutalement. Fordlândia fut un échec total et Ford revendit ce domaines en 1945 avec une perte de 20 millions de dollars.

Petit papa noël

La chanson "Petit papa Noël" de Tino Rossi sortie en 1946 fit un triomphe et valut au chanteur de recevoir le premier disque d'or décerné à un français. Elle s'est vendue depuis sa sortie à 30 millions d'exemplaires, et le chanteur, avec 400 millions de disques vendus, est (de loin) le recordman français de ventes, et il est même devant des groupes comme AC/DC ou les Rolling Stones.

Voyage gratuit pour honorer les morts

Les ascendants (ils ne doivent plus être nombreux) et descendants jusqu'aux petits enfants d'un soldat « mort pour la France » au cours d'une des deux guerres mondiales peuvent chaque année bénéficier d'un billet SNCF aller et retour gratuit pour se rendre sur la tombe de leur défunt parent.
Étrangement, les descendants d'un soldat mort en 1914-1918 ont droit à un billet de 1ère classe alors que ceux d'un soldat mort en 1939-1945 ne bénéficient que d'un billet de seconde !

La fourmi Tetraponera

Le genre Tetraponera regroupe plusieurs espèces de fourmi vivant en forêt équatoriale en particulier au Gabon. Leur piqûres sont aussi douloureuses que celles des guêpesmais l'effet est moins long dans le temps.
Les Tetraponera colonisent des arbres creux du genre Barteria notamment. La reine choisit une branche, y creuse un accès jusqu'à la cavité centrale. Elle s'y établit en ayant auparavant arraché ses ailes, pond et s'occupe de la première génération d'ouvrières.
Deux colonies de Tetraponara ne peuvent se supporter sur le même arbre. Souvent la plus grosse colonie exterminera la plus petite.
Les insectes et l'arbre vivent par un échange : les fourmis protègent l'arbre des mangeurs de feuilles de la savane, et en échange de ces bons services, celui-ci leur fournit via un nectar de quoi se nourrir.

Il jouait du piano debout

Écrite par Michel Berger et interprétée par France Gall, la chanson "Il jouait du piano debout" est un hommage à la façon particulière de jouer du piano de Jerry Lee Lewis. Chanteur et musicien controversé, il avait un style très énergique qui le faisait parfois jouer du piano debout. Il ira même jusqu'à mettre le feu à son piano sur scène lors d'une première partie de Chuck Berry.

All Blacks

Les Néo-Zélandais seraient surnommés All Blacks en raison d'un article britannique faisant suite à leur première tournée européenne. 
Dans ce papier, le journaliste les qualifiait de "all backs" (tous trois-quarts) en hommage au jeu de mouvement de leurs avants. L'expression aurait été mal comprise par le typographe chargé d'imprimer l'article, qui aurait cru que le reporter souhaitait écrire "They're all blacks" en référence à la couleur du maillot. D'où leur nom actuel. 
Le terme All Blacks est aujourd'hui une marque déposée. L'équipe est la seule à jouer avec des maillots de la même couleur à domicile et à l'extérieur.

La Croix-Rouge

Ce n'est pas un hasard si la Croix-Rouge s'appelle ainsi et a un logo qui ressemble au drapeau suisse. Elle tire son origine de la bataille de Solferino entre l'armée de Napoléon III et celle de l'empire d'Autriche, durant laquelle un simple citoyen suisse, Henri Dunant, soigna tous les blessés quel que soit leur camp avec l'aide de la population locale.

David "Dave" Gallaher

David "Dave" Gallaher, né le 30 octobre 1873 à Ramelton dans le comté de Donegal (Irlande) et décédé le 4 octobre 1917 au combat à Passchendaele enBelgique, est un joueur de rugby à XV qui a joué avec l'équipe de Nouvelle-Zélande. Il évolue au poste de voltigeur avant (1,83 m pour 84 kg).
De 1896 à 1909, David Gallaher a disputé 26 matchs avec la province d'Auckland.
Ayant servi comme sergent-major pendant la guerre des Boers, il ne dispute pas la saison 1901-1902.
Il a disputé son premier test match avec l'équipe de Nouvelle-Zélande le 15 août 1903, à l'occasion d'un match contre l'équipe d'Australie. Il dispute son dernier test match contre l'équipe de France le 1er janvier 1906.
Il est le premier grand capitaine néo-zélandais de l'histoire (le tout premier étant John Stead en 1904), notamment à la tête de la première équipe All Blacks, il participe à la tournée des Originals, équipe représentant la Nouvelle-Zélande en tournée en Grande-Bretagne en 1905, en France et en Amérique du Nord en 1906. Cette équipe dispute trois matchs en Amérique du Nord et trente-et-un matchs sur le sol britannique, n'en perdant qu'un seul, face à l'équipe du pays de Galles.
Il bat ensuite comme capitaine lors de sa dernière sélection l'équipe de France au premier match officiel de celle-ci, le 1er janvier 1906 (8 - 38) au Parc des Princes (arbitre Louis Dedet), marquant deux essais alors qu'il évolue finalement comme pilier droit… et qu'il n'a pu scorer durant tout son temps passé enGrande-Bretagne ! (l'équipe néo-zélandaise venant tout juste de disputer un dernier match à Swansea le 30 décembre)
Il occupe en fait le poste novateur de winger, ou voltigeur avant, chargé d'épauler rapidement les lignes en difficultés.
Doué pour la pédagogie, il est sélectionneur de l'équipe d'Auckland de 1906 à 1906, et de l'équipe de Nouvelle-Zélande pendant la période 1907-1914.
Avec son coéquipier John Stead, il a écrit un livre sur la préparation et la tactique des équipes de rugby: The Complete Rugby Footballer.
Gallaher est 27 fois capitaine de l'équipe de Nouvelle-Zélande, et en particulier le capitaine de la première équipe qui prend le nom des All Blacks. Il est mort pendant la Première Guerre mondiale à la bataille de Passchendaele en Belgique, âgé de 44 ans, pendant laquelle il sert comme volontaire. Il est enterré au nine elms military cemetery de Poperinge en Belgique.
Depuis le décès de Gallaher, le Gallaher Shield, encore attribué de nos jours, récompense la meilleure équipe annuelle de la province d'Auckland. LeTrophée Dave Gallaher est créé en son honneur en Nouvelle-Zélande. Depuis 2000, il est remis au vainqueur d'une confrontation retenue chaque année entre les équipes de France et de Nouvelle-Zélande.

Langues au Vanuatu

Le Vanuatu est le pays possédant la plus forte densité linguistique au monde, avec 108 langues vernaculaires distinctes pour 234 000 habitants. Toutes ces langues appartiennent au groupe des langues océaniennes. À l'intérieur de celui-ci, trois sont polynésiennes, neuf du groupe « Sud Vanuatu », et toutes les autres du groupe « Nord-Centre Vanuatu ». Il n'y a pas entre elles inter-compréhension.
À ces 108 langues endémiques du Vanuatu s'ajoutent plusieurs langues parlées par des populations arrivées au cours du 20e siècle: le fidjien (350), le tahitien, le tonguien, le gilbertin, le vietnamien (770), le wallisien (780) et certaines langues de Chine, en particulier le hakka.
La République du Vanuatu compte trois langues officielles: le français et l'anglais, les deux langues de colonisation, et le bichelamar, un pidgin à base anglaise (avec quelques éléments lexicaux provenant du français et des langues du Vanuatu du Nord). S'il est vrai que les populations rurales (79 % des habitants en 1996) emploient peu le français et l'anglais, le bichelamar est la langue véhiculaire commune à tout l'archipel. Hormis en milieu urbain, il ne supplante pourtant pas les langues vernaculaires, qui résistent à son influence (sauf ponctuellement sous la forme d'emprunts lexicaux).

Cent mille milliards de poèmes

Selon les mots mêmes Queneau dans sa préface, « Ce petit ouvrage permet à tout un chacun de composer à volonté cent mille milliards de sonnets, tous réguliers bien entendu. C'est somme toute une sorte de machine à fabriquer des poèmes, mais en nombre limité ; il est vrai que ce nombre, quoique limité, fournit de la lecture pour près de deux cents millions d'années (en lisant vingt-quatre heures sur vingt-quatre) ».
L'objet-livre de Queneau offre au lecteur un instrument qui lui permet de combiner des vers de façon à composer des poèmes respectant la forme du sonnet : deux quatrains suivis de deux tercets, soit quatorze vers.
Cent mille milliards de poèmes, est un livre animé de poésie combinatoire de Raymond Queneau, publiée en 1961.
Le livre peut être vu comme composé de dix feuilles, chacune séparée en quatorze bandes horizontales, chaque bande portant sur son recto un vers. Le lecteur peut donc, en tournant les bandes horizontales comme des pages, choisir pour chaque vers une des dix versions proposées par Queneau. Les dix versions de chaque vers ont la même scansion et la même rime, ce qui assure que chaque sonnet ainsi assemblé est régulier dans sa forme.
Il y a donc 1014 soit 100 000 000 000 000 poèmes potentiels. Queneau ajoute : « En comptant 45s pour lire un sonnet et 15s pour changer les volets à 8 heures par jour, 200 jours par an, on a pour plus d'un million de siècles de lecture, et en lisant toute la journée 365 jours par an, pour 190 258 751 années plus quelques plombes et broquilles (sans tenir compte des années bissextiles et autres détails) »

La pierre de télévision

La pierre d'ulexite, aussi surnommée la "pierre télévision" a de surprenantes propriétés optiques. Elle a la capacité de restituer l'image de l'objet sur lequel elle est posée grâce aux fibres qui la composent. Lorsqu'elle n'est pas posée sur un objet, elle est opaque ou légèrement  transparente.

Le trou du souffleur

SI vous vous rendez à Tahiti, il y a sur la côte nord de l'île un phénomène naturel surprenant par forte houle, que l'on surnomme "le trou du souffleur". L'eau de mer s'engouffre dans un tunnel ce qui comprime l'air qui y réside, air qui va ressortir par un trou de quelques centimètres de diamètre situé à côté d'une route, avec puissance et un bruit de soufflerie assourdissant

Vol au-dessus d'un nid de coucou

Le film ''Vol au-dessus d'un nid de coucou'' de Milos Forman raconte l'histoire d'un homme accusé de viol (joué par Jack Nicholson) qui pour échapper à la prison se fait interner dans un hôpital psychiatrique. Pour plus de réalisme, le tournage du film a été réalisé dans un véritable hôpital psychiatrique, celui de Salem aux États-Unis et de nombreux figurants du film sont de véritables malades.

Elvis

Elvis Presley est une icône musicale internationale, mais il n'a pourtant jamais donné un seul concert en dehors de l'Amérique du Nord.  Les 3 seuls donnés en dehors de son pays furent en 1957 au Canada. Son controversé manager, le colonel Parker, n'a jamais voulu qu'il aille à l'étranger, officiellement pour des raisons de sécurité.
Les raisons pour lesquelles il n'a jamais donné de concert ailleurs dans le monde diffèrent, mais toutes sont liées à son manager. Certains prétendent qu'il aurait commis un acte pour lequel il était recherché dans certains pays, ou qu'étant un immigré illégal, il n'aurait pu entrer en Europe (étant dépourvu de VISA et d'un passeport) ou qu'il n'aurait tout simplement pas pu retourner aux États-Unis s'il en quittait le sol pour la même raison.

Un fax

Un télécopieur ou téléfax, plus couramment appelé « fax », du latin « fac simile », (qui signifie littéralement "fait à l'identique").est un appareil électronique qui convertit l'image de documents en impulsions électriques pour les transmettre à un destinataire au travers d'une ligne téléphonique.

La Côte d'Or

Les noms des 101 départements français ont pour origine un nom lié à la géographie : cours d'eau, de montagne, d'île, de côte, de lac ou de ville... Mais le département de la Côte d'Or doit son nom à la couleur automnale de son paysage, en particulier des vignobles Bourguignons. C'est le seul nom "poétique".
C'est Charles-André-Rémy Arnoult, député, qui proposa et imposa ce nom. Bien que loin de toute mer, le terme de "côte" fait référence aux étendues légèrement en pentes, comme on en trouve en bord de mer. Et "l'or", pour la couleur dorée des vignes de la région de Beaune, à l'automne.

Staffordshire Bull Terrier

Avant le xixe siècle, les combats d'animaux étaient extrêmement populaires et très répandus, et les classes les plus aisées ne dédaignaient pas ces spectacles qui, dans leurs formes plus raffinées, pouvaient impliquer des ânes, des taureaux, des ours, des sangliers, des lions et des panthères. Les bovins en route pour l'abattoir étaient souvent opposés à des chiens, pour le plus grand plaisir du public, le mordant du chien pouvant parfois être utilisé pour immobiliser l'animal avant son exécution. Petit à petit, le nom de Bull-dog fut donné aux chiens affrontant les taureaux.
Au cours des xvie et xviie siècles pour le plaisir du roi d'Angleterre, on construisit un lieu officiel, « le Bankside Bear Garden » où étaient élevés les meilleurs combattants. Les premières sélections ne portaient pas sur le physique, mais sur l'allant, la vaillance, l'habileté et le mordant de ces chiens au combat.
Au Royaume-Uni, les combats d'animaux furent officiellement interdits en 1835, au moment où furent publiées les premières lois de protection animale, mais ces mesures contribuèrent au développement des combats de chiens, plus faciles à organiser et à cacher aux autorités que les combats impliquant des ours ou des taureaux. Ce nouveau "sport" devint alors à la fois un support de choix pour les parieurs et une manière de continuer à tester les qualités de telle ou telle lignée contre telle autre.
Le caractère des Bull-dogs auparavant utilisés contre les taureaux ne satisfaisait pas complètement le goût des spectateurs qui les trouvaient trop lents, trop lourds, pas assez endurants et globalement inadaptés à ce nouveau genre de combat.
Au même moment et dans les mêmes milieux, on trouvait des chiens de type Terrier (Old Black and Tan, Old White, Fox, etc.) qui pesaient de 4 à 10 kilos et faisaient également l'objet de spectacles populaires, organisés autour d'une fosse (pit). Petits, agiles, vifs et agressifs, ces Terriers y étaient mis en présence de rongeurs qu'ils devaient détruire au cours de « rat killing matches » donnant lieu à d'importants rassemblements de parieurs.
On ne sait quel éleveur (à moins que cela ne soit le fruit du hasard) eut l'idée de croiser Bull-dogs et Terriers, toujours est-il qu'il en sortit bientôt un type de chien alliant puissance, souplesse, mobilité, endurance et courage. Ces chiens, baptisés Half and Half ou Bull and Terrier ou English pitbull ou Sporting bull terrier constituent la racine commune du Staffordshire Bull Terrier, du Bull Terrier, de l'American Pit Bull Terrier et de l'American Staffordshire Terrier.
Capable de se battre furieusement, de poursuivre et de terrasser impitoyablement un renard ou un blaireau et de dormir le soir-même dans le lit des enfants, ce type de chien, à la fois chien de combat, chasseur de nuisibles et chien de compagnie, a fait le bonheur de la classe ouvrière anglo-saxonne pendant tout le xixe siècle et une bonne partie du xxe siècle.

vendredi 18 avril 2014

Cristal de glace

Des scientifiques de l'Institut Max Planck ont réussi à établir qu'il fallait au moins 275 molécules d'eau pour former un cristal de glace. En effet, en deçà de 275, les molécules sont insuffisantes en nombre pour dessiner les motifs d'un réseau cristallin, quand bien même l'eau serait à une température suffisante pour geler.

Annie Oakley

Annie Oakley a été une des femmes légendaires de l'ouest américain, célèbre pour sa redoutable précision au tir.
Née à la frontière de l'Ohio, Annie est la cinquième d'une famille de sept enfants. Elle commence à chasser dès l'âge de neuf ans pour nourrir ses demi-frères et sa mère devenue veuve (son père meurt en 1866 d'une pneumonie). Elle est très vite reconnue comme une tireuse hors pair.
Dès l'âge de 16 ans, elle part pour Cincinnati afin de participer à un concours de tir avec Frank E. Butler (1850-1926), tireur d'élite renommé qui se produit en spectacle et qui a l'habitude de se mesurer aux tireurs locaux. Après avoir gagné avec un sans-faute (25 sur 25 contre 24 pour Butler), elle l'épouse le 23 août 1876 et devient son assistante pour son spectacle itinérant.
En 1885, elle rejoint avec son mari le Buffalo Bill Wild West Show où elle est surnommée « la petite femme au tir sûr », un surnom qu'elle doit à Sitting Bull (elle mesurait à peine plus d'1,50 m). Son mari s'efface alors devant le talent de sa dame et en devient le manager. Son talent de fine gâchette attire les foules au fur et à mesure de l'accumulation de ses exploits : à 28 mètres de distance, elle touche 4472 des 5000 boules de glace lancées en l'air. À cette même distance, elle coupe une carte à jouer en deux par son côté le plus fin. Un de ses tirs les plus célèbres reste celui qui pouvait enlever les cendres d'une cigarette dans la bouche de son mari. Lors d'une tournée en Europe, elle expérimente d'ailleurs sa précision dans ce domaine avec le kaiser Guillaume II d'Allemagne, mais en tenant à ce qu'il tienne la cigarette dans sa main.
En 1901, elle est blessée gravement dans un accident de train, ce qui nécessite cinq lourdes opérations, mais elle se remet étonnamment bien et reprend sa carrière. Bien qu'elle se déplace moins vers la fin de sa vie, elle ne perd en rien ses capacités au tir : à 62 ans, elle touche encore 100 cibles d'argile d'affilée à près de 15 mètres de distance.

Oïmiakon

Oïmiakon est célèbre pour disputer à Verkhoïansk le titre de pôle du froid de l'hémisphère nord et d'Asie à -67,8 °C.
Cependant, le 26 janvier 1926, une température de -71,2 °C y aurait été ressentie mais cette valeur fut obtenue par l'académicien Sergueï Obruchev en extrapolant la température d'une station en altitude vers la vallée (inversion de température), et non une mesure directe. Cette valeur aurait été la température la plus basse jamais enregistrée dans une zone habitée, ainsi que dans l'hémisphère nord (et plus largement, dans le monde, à l'exception de l'Antarctique) si elle avait été homologuée.

Son nom vient du iakoute et signifie « eau non gelée », car on y trouve une source naturelle d'eau chaude à proximité.

jeudi 17 avril 2014

Les manchots d'Antarctique

Au début du XXème siècle, le Dr George Murray Levick partit en expédition en Antarctique pour observer les braves manchots Adélie. Il ne fut pas déçu du voyage, puisqu'il fut témoin de scènes de pédophilie, de nécrophilie, de viols en réunion et de rapports homosexuels chez ces manchots. Il fut si choqué par cette découverte qu'il écrivit ses remarques en grec et dissimula la version anglaise, il faudra attendre 50 ans avant qu'elle devienne disponible au public.

La bataille de Pont Saint-Louis

La bataille de Pont Saint-Louis est un épisode de la campagne de France de 1940. Elle oppose une section de 9 hommes appartenant au 96e BAF (bataillon alpin français) qui défendent l'accès à un petit poste de douane de Menton à plusieurs milliers de soldats italiens. Pendant une semaine (du 18 au 28 juin), les soldats français résistent héroïquement, ne laissant pas passer les Italiens.
Il n'y eut aucun blessé français alors que les Italiens recensèrent pas moins de 200 morts.
Le 25 juin à l'aube, le FM tire sur un soldat italien venu de l'arrière, quelques hommes et un officier sont eux aussi repoussés avec un mort et deux blessés. Bourgouin observa peu après à la lunette du FM deux officiers l'air décontracté, il reçoit l'ordre de tirer en l'air, tous les Italiens partirent se réfugier. À 8 h 45, Bourgouin aperçoit un drapeau blanc au niveau du virage bientôt suivi de plusieurs sonneries de trompettes, deux soldats sont envoyés à l'avant, agitant la hampe du drapeau. Ces deux hommes sont bientôt suivis par 150 autres soldats, le sous-lieutenant Gros est intrigué par le silence des batteries de cap Martin, il ouvre la partie supérieure de la porte avant de demander qu'un seul officier traverse le pont. Un colonel italien se présente demandant l'arrêt des combats conformément à l'armistice signé. Le sous-lieutenant Charles Gros répond qu'il n'a reçu aucun ordre de cessez-le-feu et qu'il n'a aucune information concernant cet armistice. Il demande au colonel italien de se retirer lui et ses hommes ou il ouvrira le feu, mais les chasseurs alpins indiquent à leur supérieur l'arrivée d'officiers français. Ces derniers apportent l'ordre de cessez-le-feu, le sous-lieutenant Gros reste surpris, les Italiens eux, expriment tout leur honneur envers la belle résistance des chasseurs alpins et demandent l'ouverture de la barrière pour l'évacuation des blessés, Le sous-lieutenant Charles Gros accepte et demande que son unité soit relevée en arme. Ainsi à 18 heures, la garnison du fortin du Pont Saint-Louis se retire vers le cap Martin. Le 27 juin, la barrière est totalement ouverte et le lendemain, le sous-lieutenant Piedfort, de garde, se retire définitivement fermant le fortin à clef. Dans la soirée, le général René Olry, chef de l'Armée des Alpes félicite en personne les défenseurs du fort et remet l'insigne du XVe corps d'armée à Gros. Les 9 défenseurs sont cités à l'ordre de l'armée en ces termes :
Citation de la garnison de l'ouvrage d'avant-poste du Pont Saint-Louis à l'ordre de l'Armée en date du 28 juin 1940 :
« Garnison 1/1/7 (96e BAF)
Sous les ordres du sous-lieutenant Gros Charles, ayant pour mission d'interdire le passage du Pont Saint-Louis et de la route entrant en France et ayant été encerclée peu après le début des hostilités avec l'Italie, a continué à assurer sa mission jusqu'à la signature de l'armistice en infligeant des pertes à l'ennemi. Soumise à un violent bombardement d'artillerie puissante n'a pas failli, bien que pouvant se croire entièrement sacrifiée.
Après l'armistice a continué encore à imposer le respect de sa mission à l'ennemi qui ne pouvait ni ouvrir la barrière coupant la route ni relever le champ de mines antichars, si bien que l'adversaire a admis sa relève par une troupe en armes de même effectif.
Général René Olry 
général commandant l'Armée des Alpes »

Howard Tracy Hall

Howard Tracy Hall (né le 20 octobre 1919 et mort le 25 juillet 2008) était un physico-chimiste Américain et la première personne qui a inventé un diamant synthétique selon un processus reproductible, vérifiable et témoins, en utilisant une presse de sa propre invention.
Comme pour beaucoup d'inventions, les circonstances entourant la synthèse de Hall fait l'objet d'une certaine controverse. Ce qui est incontestable, c'est qu'il est parvenu à créer le diamant synthétique, selon un communiqué de sa propre conception, le 16 décembre 1954. Ce succès a conduit à la création d'une super- industrie des matériaux. Ce qui est également incontestable est que Hall faisait partie d'un groupe d'environ une demi-douzaine de chercheurs qui ont effectué cette recherche, ensemble, pendant quatre ans. Ces années ont vu une succession d'expériences ratées et un mélange de partage et de rivalités entre les chercheurs.
Le succès de Hall, dans son récit, est arrivé grâce à sa détermination à suivre son propre chemin, c'est lui qui à l'idée d'une refonte totale de la presse ce qui a permis l'aboutissement du projet.
La composition de la matière de départ, la température souhaitée et la pression ont été calculé avec un peu d'approximation. Hall utilise du sulfure de fer et une forme de carbone en poudre comme matériaux de départ. Il utilise le disque de tantale pour conduire l'électricité dans la cellule et le chauffer. L'expérience a été réalisée à environ 100.000 atmosphére, 1600 ° C et a pris environ 38 minutes. Lors de la rupture de l'échantillon, des grappes de cristaux de diamants octaédriques ont été trouvés sur les disques de métal tantale, qui a agi comme un catalyseur.
General Electric a continué à faire fortune avec l'invention de Hall. En guise de remerciement, ils lui donnèrent une obligation à 10 $.

mercredi 16 avril 2014

Django Unchained

Dans la scène de la salle a manger du film Django Unchained, Leonardo Di Caprio se coupe la main. Ce n'était pas un trucage, il saignait réellement après avoir écrasé accidentellement un verre en frappant la table avec son poing. L'acteur continua à jouer la scène comme si de rien n'était et le réalisateur Quentin Tarantino la trouva tellement bonne qu'il l'utilisa pour le film.

Les rites funéraires chez les Torajas

Les Torajas sont un groupe ethnique indigène d'une région montagneuse du Sulawesi du Sud, en Indonésie. Leur population s'élève à 650 000 personnes, dont 450 000 vivent toujours dans le kabupaten de Tana Toraja (« le pays des Torajas »)
Chez les Toraja, les rites funéraires sont très importants. L'enterrement officiel peut avoir lieu longtemps après la mort. Tant que la cérémonie funéraire n'a pas eu lieu, la personne est considérée comme "malade", to masaki' en langue toraja.
La caractéristique unique est l'enterrement dans des tombes creusées dans des falaises, avec des balcons où sont posées des poupées à l'effigie des défunts. Chaque caveau, fermé par un système de verrouillage secret, abrite les membres d'une même famille. Les corps sont enveloppés dans des linceuls ornés d'or, et le pillage des sépultures est considéré comme le crime le plus grave. Les tau-tau (mot dérivé de tau ou to, "personne", la réduplication indiquant un affaiblissement du sens), effigies de bois, sont placées dans des niches à côté des tombeaux. Sculptées à l'image des défunts, elles honorent leur souvenir. Ainsi les vivants peuvent contempler les morts et inversement. Les tau-tau en bois de jacquier sont sculptés par des spécialistes qui ont, aussi, une fonction religieuse : ils intercèdent auprès des dieux. La position des mains est rituelle, une main, paume tendue vers le ciel, reçoit les bienfaits que l'autre rend. Seuls les nobles, to parange' (c'est-à-dire les garants de la tradition) ont droit à leur effigie. Le coq symbolise le courage, le sens de la justice. Les combats de coqs organisés lors des funérailles sont des témoignages de la grandeur d'âme du défunt.
Alignés devant le tongkonan, la maison familiale, ces édifices en bambou, décorés avec des feuilles de cordyline, une plante sacrée aux couleurs chatoyantes, servent à transporter les porcs dont le sacrifice apportera fertilité et fécondité lors de la grande fête Ma'bua'. Qu'il serve aux sacrifices, à la nourriture ou qu'il nettoie les allées en mangeant les ordures, le porc joue un rôle essentiel. Les festivités s'étendent sur deux ans. Elles sont offertes par de riches familles qui, parfois, s'associent. Les fêtes réunissent souvent jusqu'à plusieurs milliers de personnes. Les rituels mortuaires donnent lieu à de nombreux sacrifices de buffles. Le premier buffle immolé l'est toujours à l'ouest de la maison. La gorge tranchée par un violent coup de parang (sorte de machette), celui-ci va tomber et agoniser en quelques secondes. Des enfants se précipitent pour recueillir son sang dans des tubes de bambou. Les Toraja croient que les buffles accompagnent le défunt au pays des morts. Pour l'aider à tenir son rang dans l'au-delà, on en immole le plus grand nombre. C'est là un signe de prestige. L'enterrement a parfois lieu des années après la mort. La mise au tombeau constitue un moment important du rituel. Le cortège funèbre s'arrête sur le chemin de la sépulture, les femmes et les enfants retournent au village car ils ne sont pas admis à escorter le mort jusqu'à son tombeau, aménagé dans une grotte. Enveloppée dans un linceul rouge et or, la dépouille est hissée le long d'un échafaudage, tandis que l'on ouvre la porte du caveau de la famille.
Les rites funéraires sont essentiels pour se concilier les faveurs des défunts notamment pour obtenir d'eux une influence bénéfique sur l'agriculture.
De même la fête de Ma'nene qui a lieu tous les 3 ans en Indonésie dans certains villages Torajas (une ethnie de 650 000 personnes), n'est pas banale : elle consiste à déterrer les morts, les habiller des plus jolis vêtements et faire la fête "avec" eux, en signe de respect. Lorsque la cérémonie est finie, on remet le corps dans son cercueil habillé de ses nouveaux vêtements, et rendez-vous dans 3 ans.