lundi 4 mars 2013

Champagne

Les amateurs de Formule 1 le savent bien : un podium s'accompagne toujours d'une douche de champagne pour le vainqueur ! Etalage de richesse de la part des instances de la F1 ?
Certes, la bouteille de champagne est associée à un sport de "riches" mais elle s'ancre dans une tradition qui remonte à 1950, date de la création du Championnat du monde de F1.
Le Grand Prix de France avait alors lieu à Reims, au cœur de la Champagne. Les producteurs Paul Chandon Moët et Frédéric Chandon de Brailles, deux cousins amateurs de course automobile, offrent un jéroboam (une "méga" bouteille qui équivaut à 4 bouteilles ordinaires) de Moët et Chandon au vainqueur Juan-Manuel Fangio. Le cadeau reste : le gagnant d'une course de F1 se voit désormais systématiquement remettre une bouteille de champagne. A l'époque, on la garde intacte ou on l'ouvre "proprement". L'heure n'est pas encore à la "douche".
En 1967, le pilote américain Dan Gurney, vainqueur des 24 Heures du Mans, secoue la bouteille, dont le bouchon explose. Depuis, la douche de champagne s'est généralisée sur presque tous les podiums de sports automobiles, sauf aux 500 miles d'Indianapolis, où c'est une bouteille de lait qui est offerte au vainqueur (en 1936, Louis Meyer, premier pilote à gagner Indianapolis à 3 reprises, avait demandé cette boisson à l'issue de la course pour se désaltérer), et au GP de Bahreïn où le champagne est remplacé par un jus de fruit pétillant.

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