En effet, la technique d'impression avec des caractères mobiles est attestée, avant lui, en Chine (céramique puis xylographie) et en Corée (métallographie).
Pour parvenir à ses fins, Gutenberg est à l'origine de nombreuses innovations :
- un alliage à base d'étain, de bismuth et d'antimoine qui a la particularité de fondre facilement et de ne pas se déformer en refroidissant ;
- un moule à fondre à la main, avec une matrice en négatif du caractère ;
- la casse de composition ;
- l'amélioration de la presse d'imprimeur existante, ou presse xylographique ;
- une encre très forte comme de la glu, qui ne « poche » pas sur la feuille.
Pourtant, dès 1472, Guillaume Fichet, bibliothécaire à la Sorbonne, écrit en latin dans une lettre jointe à l'édition princeps « De l'orthographia de Gasparino Barzizza » que « Joannem Benemontano [traduction latine de Johannes Gutenberg] est le premier à avoir imprimé un livre digne de ce nom », en référence aux livres manuscrits de l'époque, les codex. Guillaume Fichet, qui a très largement contribué à l'installation de l'imprimerie en France avec l'aide des anciens élèves de Jean Gutenberg, Ulrich Gering, Martin Grantz et Michel Friburger, avait appris par eux le nom de leur maître.
En 1504, le professeur Ivo Wittig de Mayence dédicace un livre à Gutenberg, qualifié d'inventeur de la typographie.
Au XIXè siècle, Ambroise Firmin-Didot, fervent partisan de Gutenberg, trouva des lettres, dont la plus ancienne, datée de 1499, atteste clairement la paternité de l'invention à Jean Gutenberg.
Le 3 février 1468, Gutenberg lègue son invention à l'humanité
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