samedi 17 novembre 2012

Tempête dans un verre d'eau

Historiquement, les noms des tempêtes étaient donnés selon le jour où elles se produisaient ou toute autre association marquante et ce nom variait donc d'un pays à l'autre.

En 1954, Karla Wege, étudiante de l'Université libre de Berlin, suggéra de nommer les dépressions et anticyclones qui affectent l'Europe pour rendre les cartes météorologiques plus faciles à suivre. L'Institut météorologique de l'Université libre de Berlin adopta cette idée. Elle devint célèbre pour son travail comme météorologiste à la télévision et popularisa cette pratique à Berlin. Jusque dans les années 1990, cette nomenclature était exclusivement suivie dans les journaux, radios et télés de Berlin. Les tempêtes Vivian et Wiebke ayant tellement marqué le continent, l'idée fut reprise par l'ensemble des médias allemands et européens.

L'attribution du mon des tempêtes a évolué au cours des années. Aujourd'hui, les dépressions reçoivent des noms féminins durant les années paires et des noms masculins durant les années impaires. Les anticyclones reçoivent des noms selon la convention inverse.
Initialement, l'Institut suivait une liste préétablie de noms, où on remplaçait le nom des tempêtes et anticyclones qui avaient marqué la mémoire collective (comme cela se fait toujours pour les cyclones tropicaux).
Depuis 2002, le public peut acheter le droit de nommer une tempête et une nouvelle liste est donc confectionnée à chaque année. L'acheteur débourse 199€ pour une dépression, 299€ pour un anticyclone. Et si une dépression ou un anticyclone ne trouve pas preneur, le site organise des enchères sur eBay.

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