dimanche 2 juin 2013

Georges Méliès

De 1915 à 1923, Méliès montera, avec l'aide de sa famille, de nombreux spectacles dans un de ses deux studios cinématographiques transformé pour l'occasion en théâtre. En 1923, poursuivi par un créancier, il doit revendre à Pathé sa propriété transformée en cabaret d'opérette et quitte Montreuil. « Toutes les caisses contenant les films furent vendues à des marchands forains et disparurent. Méliès lui-même, dans un moment de colère, brûla son stock de Montreuil » selon Madeleine Malthête-Méliès. Ses films sont alors en majorité détruits (notamment fondus pour en extraire l'argent) ou vendus (récupérés au poids et transformés en celluloïd pour les talonnettes de chaussures destinées aux Poilus). En 1925 il retrouve une de ses principales actrices, Jeanne d'Alcy (de son vrai nom Charlotte Faës, dite Fanny). Elle tient une boutique de jouets et de sucreries dans la gare de Paris-Montparnasse. Il se remarie avec elle et ils s'occupent ensemble de la boutique. C'est là qu'il sera retrouvé en 1929 par Léon Druhot, directeur de Ciné-Journal, qui le fera sortir de l'oubli.
Son œuvre est redécouverte par les surréalistes et il obtient la Légion d'honneur en 1931.
En 1932, il est placé au château d'Orly, maison de retraite de la Mutuelle du cinéma (la Mutuelle du cinéma fut fondée en 1921 par Léon Brézillon, Président du syndicat français des exploitants du cinématographe), il y terminera sa vie avec son épouse Jeanne d'Alcy, mourant d'un cancer à l'hôpital Léopold Bellan à Paris.
Claude Autant Lara, dans ses mémoires "La rage dans le cœur", raconte Méliès, en 1925, vendeur de bonbons gare Montparnasse.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire