Le grand Louis Armstrong, ambassadeur culturel américain (certaines de ses tournées étaient organisées par le département d'État), couvert d'honneurs, fuma de l'herbe chaque jour du début des années vingt à sa mort, en 1971. Et pas en petites quantités ! Il avoua dans sa biographie que c'était « un élément essentiel de sa vie, bénéfique pour sa santé » et écrivit au président Eisenhower pour lui demander de légaliser l'herbe, selon lui moins dangereuse que l'alcool.
Certaines de ses compositions lui seraient venues après une séance collective de fumette avec ses musiciens, en particulier le bien nommé Muggles (« marijuana » en argot). Armstrong faillit même appeler la suite de sa biographie Gage, le petit nom qu'il donnait à sa drogue favorite… mais son éditeur n'était pas du même avis !
Excepté une arrestation éclair en 1930, où ses relations lui évitèrent six mois de prison et mille dollars d'amende, Satchmo continua sans être inquiété à rouler des joints. Mais il fit plus fort
Certaines de ses compositions lui seraient venues après une séance collective de fumette avec ses musiciens, en particulier le bien nommé Muggles (« marijuana » en argot). Armstrong faillit même appeler la suite de sa biographie Gage, le petit nom qu'il donnait à sa drogue favorite… mais son éditeur n'était pas du même avis !
Excepté une arrestation éclair en 1930, où ses relations lui évitèrent six mois de prison et mille dollars d'amende, Satchmo continua sans être inquiété à rouler des joints. Mais il fit plus fort
Plusieurs de ses musiciens (Tommy Flanagan, Ar vell Shaw, etc.) ont rapporté, sous différentes versions, une anecdote savoureuse et à priori authentique.
Dans les années cinquante, de retour d'une tournée en Europe, Satchmo se retrouve dans le même avion que Richard Nixon, alors membre du Congrès. Grand amateur de jazz, Nixon reconnaît aussitôt Armstrong et s'installe à ses côtés durant le vol. Avec effusion, il lui explique qu'il le considère comme un trésor national et déclare être son plus grand fan !
Une fois arrivé à New York, Nixon demande à son idole s'il peut lui être d'une quelconque utilité. Satchmo saute sur l'occasion : prétextant une épaule douloureuse, il lui demande de porter ses deux étuis de trompette… bourrés d'herbe. Ce que Nixon s'empresse de faire, passant la douane sans encombres.
C'est ainsi que le futur président des États-Unis, qui déclarera une guer re implacable à la drogue, ser vit de « mule » à un adepte du cannabis.
Dans les années cinquante, de retour d'une tournée en Europe, Satchmo se retrouve dans le même avion que Richard Nixon, alors membre du Congrès. Grand amateur de jazz, Nixon reconnaît aussitôt Armstrong et s'installe à ses côtés durant le vol. Avec effusion, il lui explique qu'il le considère comme un trésor national et déclare être son plus grand fan !
Une fois arrivé à New York, Nixon demande à son idole s'il peut lui être d'une quelconque utilité. Satchmo saute sur l'occasion : prétextant une épaule douloureuse, il lui demande de porter ses deux étuis de trompette… bourrés d'herbe. Ce que Nixon s'empresse de faire, passant la douane sans encombres.
C'est ainsi que le futur président des États-Unis, qui déclarera une guer re implacable à la drogue, ser vit de « mule » à un adepte du cannabis.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire