jeudi 14 novembre 2013
Le poulet marengo
Le 14 juin 1800, sous le commandement de Napoléon Bonaparte, les Français vaincurent les Autrichiens. C'est la fameuse bataille de Marengo, qui fit plus de 15.000 morts. Marengo est un village dans le Piemont, près d'Alessandria.
Au soir de la bataille, Napoléon dit qu'il avait faim. Et le cuisinier du général, Dunan, n'a plus rien, même plus de beurre. Une brave aubergiste du coin fut priée de se mettre aux fourneaux d'urgence sous supervision de Dunan, car la faim de Napoléon ne pouvait plus attendre. Elle prit ce qui lui restait sous la main. En ces temps de guerre très peu donc. Un poulet tout dabord, qu'elle prépara de son mieux, frit dans l'huile parce que ça va plus vite et que l'on était tout de même en Italie. Mais, cata! Napoléon n'aimait pas du tout le poulet.
Comme elle n'avait aucune autre viande sous la main, elle décida de 'masquer' un maximum le goût de poulet. Elle le fit tout davord flamber (cognac ou autre liqueur) en compagnie de quelques écrevisses attrapées dans le ruisseau par son garnement de fils la veille. Puis, elle le désossa, le couvrit de quartiers de tomate, de champignons, et ajouta naturellement ail, persil, muscade, basilic. Un peu de bouillon pour faire mijoter tout celà, un peu de vin blanc sec, et 3 ou 4 anchois restés au fond d'un pot. Au final, une recette qui était en faite une adaptation d'une recette Suisse de poulet aux écrevisses, pays dont était orginaire Dunan.
Et avant de servir, elle ajouta un jus de citron et cacha le tout sous des tranches de pain de campagne frites décorées de rondelles d'oeufs durs.
Napoléon ne sut jamais ce qu'il avait mangé, mais en redemanda souvent.
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