En musique, au Moyen Âge, le Diabolus in Musica (litt. « le
diable dans la musique ») était le nom donné à la présence d'un intervalle de
trois tons (aujourd'hui appelé triton). Cet intervalle (quinte diminuée ou
quarte augmentée) engendre une attente ou tension pour l'auditeur, contrairement
à une quarte ou une quinte parfaite qui produit un effet conclusif et apaisant
appelé aussi résolution. Cet effet d'intervalle désagréable était d'autant plus
présent puisque contrairement à aujourd'hui les instruments n'étaient pas
tempérés.
Cet intervalle fut nommé Diabolus in Musica et interdit par
l'église dans la musique religieuse baroque. Certain compositeurs continuèrent
de l'utiliser dans la musique profane pour surprendre et déstabiliser
l'auditeur.
Plusieurs œuvres portent ce titre :
·
un album du groupe Slayer,
Diabolus In Musica,
·
un roman de Yann Apperry,
Diabolus in musica, Prix Médicis 2000.
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