mercredi 28 mai 2014
Le Roi Lion
De
nombreux noms de personnages dans le célèbre dessin animé de Walt
Disney "Le Roi Lion" ne sont pas choisis au hasard. Une partie d'entre
eux ont une signification en Swahili, la langue la plus parlée en
Afrique subsaharienne. Par exemple, Simba, le personnage principal,
signifie tout simplement "Lion" et Rafiki, le vieux singe qui va
l'aider, signifie "Ami".
Whipping boy
Un whipping boy était
un jeune garçon attribué à un jeune prince et qui était puni lorsque le prince
se comportait mal. Le prince ne pouvant être puni que par le roi, en l'absence
de ce dernier, s'en prendre à une personne qui avait grandi avec le prince et
donc avec un fort lien affectif permettait de faire respecter les règles.
Les whipping boy ont
été établis dans la cour d'Angleterre pendant les XVe et XVIe siècles. William
Murray, 1er comte de Dysart, était par exemple le whipping boy de Charles Ier
lorsqu'ils résidaient à la Ham House.
Jeanne d'Autriche
Jeanne d'Autriche (ou
Jeanne de Habsbourg) née le 24 juin 1535 à Madrid et décédée le 7 septembre
1573 dans la même ville, est une princesse espagnole, fille de Charles Quint et
d'Isabelle de Portugal.
Veuve à 19 ans, elle
réclame en vain la régence au nom de son fils. Dans le conflit qui l'oppose à
sa belle-mère et tante Catherine d'Espagne, les deux dames s'en remettent au
roi d'Espagne et empereur germanique, Charles Quint, leur frère et père, qui tranche
en faveur de sa sœur. Jeanne se retire alors à Tordesillas, en Castille. Elle
n'en gouverne pas moins le royaume d'Espagne durant les absences de Philippe II
en Angleterre et en Flandres, entre les années 1554 et 1559.
Avant son veuvage,
Jeanne était déjà en contact avec François de Borgia, jésuite, qui avait
organisé pour les dames de sa cour des journées de retraite spirituelle. Après
la mort de son mari, son penchant pour la vie spirituelle s'accentue. Borgia la
guide dans la pratique des Exercices spirituels.
Jeanne demande à entrer
dans la Compagnie de Jésus. Le cas est délicat, sinon exceptionnel : d'autres
femmes avaient été admises, quelque dix ans auparavant, mais Ignace de Loyola
avait décidé dès 1547 de les délier de leurs vœux. Il demande conseil à une
commission de cinq pères, le 26 octobre 1554. Leur avis est positif. Ignace en
informe Jeanne. Reçue sous le pseudonyme masculin de Mateo Sánchez, elle
prononce ses vœux de religion.
Même si elle ne vécut
jamais dans une communauté jésuite, son style de vie austère, ses œuvres
charitables et son engagement apostolique font preuve d'un esprit religieux
évident. Elle soutient activement les œuvres jésuites et les défend contre les
attaques du dominicain Melchior Cano. Son intervention permet la fondation du
collège de Saragosse. Elle envoie des étudiants au collège Romain et intervient
pour que la Compagnie de Jésus soit autorisée à ouvrir une résidence à Louvain,
dans les Pays-Bas espagnols. À la demande d'Ignace de Loyola, elle obtient du
pape que Borgia ne soit pas fait cardinal.
Elle demeure la seule
femme à avoir vécu en « jésuite » (avec le rang de scolastique) jusqu'à sa
mort, le 7 septembre 1573.
Alice au Pays des Merveilles
Le livre Alice au Pays des Merveilles a été publié le 4
juillet 1865, trois ans après une promenade en barque sur l'Isis (qui coule à
Oxford) effectuée par les révérends Dodgson (Carroll) et Duckworth en compagnie
de trois jeunes filles:
* Lorina Charlotte
Liddell (âgée de 13 ans, appelée Prima dans le poème d'ouverture).
* Alice Liddell (âgée de 10 ans, appelée Secunda
dans le poème d'ouverture).
* Edith Liddell
(âgée de 8 ans, appelée Tertia dans le poème d'ouverture).
L'excursion commença au pont Folly près d'Oxford et finit
une dizaine de kilomètres plus loin dans le village de Godstow. Durant le
trajet, Dodgson raconta aux sœurs Liddell une histoire qu'il venait d'inventer.
Celle-ci fut suivie plus tard par Alice's Adventures Undergroundet finit par
devenir Alice's Adventures in Wonderland.
En 1998, un exemplaire de la première édition a été vendu
1,5 million de dollars, ce qui est une vente record pour un livre pour enfants.
Seuls vingt-deux exemplaires de la première édition de 1865 auraient survécu.
Dix-sept d'entre eux se trouvent dans des bibliothèques et cinq chez des
particuliers.
Le Red Flag Act
Pour limiter les dangers de l'automobile naissante, le Red
Flag Act de 1865 limitait en Angleterre la vitesse à 6 km/h et exigeait la
présence d'un piéton muni d'un drapeau rouge marchant à 50 mètres devant le
véhicule. On craignait entre autre
qu'ils n'effraient les chevaux et causent de graves accidents. L'Emancipation
Act supprima en 1896 l'obligation du piéton accompagnateur.
Il frappe l'arbitre
Disqualifié lors du
combat pour la médaille de bronze, aux Jeux olympiques de Pékin en 2008, parce
qu'il prenait trop de temps pour faire soigner son pied, le taekwondoïste
cubain Angel Valodia Matos a donné un coup de pied facial à l'arbitre.
Margaret Thatcher
Margaret Thatcher, connue pour avoir été premier ministre du
Royaume-Uni de 1979 à 1990 est aussi l'inventeur d'une méthode de fabrication
de crème glacée. En effet, elle étudia dans sa jeunesse la chimie et conçut une
technique permettant de mettre plus d'air dans la crème, ce qui permet de
réduire sa teneur en sucre et en crème, et donc de faire des économies de
matières premières.
Yvonne
Durant 100 jours,
Yvonne, une vache allemande promise à l'abattoir a réussi à déjouer les pièges
des gendarmes et chasseurs lancés à ses trousses. Le magazine allemand Bild
offrit même 10 000€ pour sa capture vivante. Retrouvée dans un pré, Yvonne vit
maintenant dans une ferme pour animaux rescapés, et un film d'animation au
budget de 30 millions de dollars va être tourné à partir de son histoire.
Sa cavale avait
mobilisé les médias et même des hélicoptères avec infrarouge. Max Howard,
producteur américain qui a travaillé notamment sur La Petite Sirène ou Le Roi
Lion, en fera son prochain long métrage : "La vache en fuite".
Edison et la chaise électrique
George Westinghouse, ingénieur et entrepreneur américain qui
a créé sa propre compagnie d'électricité, est intéressé par la technologie du
courant alternatif. En 1887, il achète les brevets du transformateur de Gaulard
et embauche Nikola Tesla qui invente l'alternateur triphasé en 1891. Cette même
année la première installation triphasée est mise en place aux environs de
Francfort, avec une ligne de 175 km.
Aux États-Unis les réseaux en courant continu poursuivent
leur développement, mais sont limités en taille : chaque centrale ne peut
alimenter en électricité qu'une zone d'environ 5 kmde diamètre, ce qui pose
problème en dehors des villes. En parallèle se constituent de petits réseaux
urbains en courant alternatif. Une opposition sévère fait rage à cette époque
aux États-Unis entre Edison (défenseur du courant continu) et George
Westinghouse avec Tesla (défenseur du courant alternatif). Edison insiste
notamment sur le risque du courant alternatif en haute tension pour les êtres
vivants, allant jusqu'à organiser des démonstrations publiques où il
électrocute différents animaux, pour prouver la dangerosité du courant
alternatif, et va jusqu'à financer la macabre invention de la chaise
électrique. Après l'exécution de William Kemmler, Edison dira :« Il a été Westinghousé
».
La bataille décisive entre courant continu et alternatif se
déroule autour d'un projet d'alimentation électrique de l'industrie de Buffalo
par une centrale hydraulique de 75 MW située à Niagara Falls, à 32 km de
distance. Edison proposait un projet en courant continu tandis que Tesla et
Westinghouse proposaient un système en courant alternatif. Le contrat fut donné
à Westinghouse. En 1896, la mise en service de la première ligne industrielle
en triphasé fut un succès total et conduit pour un siècle au moins à imposer
universellement le courant alternatif triphasé comme moyen de transport de
l'énergie électrique, mieux adapté à cette époque au transport sur de longues
distances.
Ytterby
Ytterby est
un village de la commune de Vaxholm, en Suèdequi a donné son nom à quatre
éléments chimiques du tableau périodique.
Le minerai
yttria fut découvert dans une carrière et une mine proches du village, et nommé
d'après ce dernier. Ce minerai s'est révélé par la suite la source de quatre
nouveaux éléments chimiques, qui eux-mêmes furent nommés d'après le village et
le minerai : l'yttrium (Y), l'ytterbium (Yb), le terbium (Tb) et l'erbium (Er),
décrits pour la première fois respectivement en 1794, 1842, 1842 et 1878.
La
découverte de trois autres lanthanides provient de la même carrière : l'holmium
(Ho, nommé d'après Stockholm), le thulium (Tm, d'après Thulé) et le gadolinium
(Gd, d'après le chimiste Johan Gadolin). Une dernière terre rare, le scandium,
porte le nom de la Scandinavie toute entière.
En 1989,
l'American Society for Metals a installé une plaque commémorative à l'ancienne
entrée de la mine.
Le cerveau d'Einstein
Le
cerveau d'Albert Einstein a été prélevé dans les 7 heures qui ont suivi
son décès, pesé, placé sous perfusion puis découpé en près de 240
morceaux afin d'étudier avec attention si celui-ci avait des
particularités. On découvrit (avec le temps) que son cortex
préfrontal était inhabituel et que son lobe pariétal était 15% plus
développé que celui d'une personne normale.
Son cerveau, reconstitué numériquement, est aujourd'hui observable via une application pour tablettes.
Les jeux olympiques de 1904
Les jeux olympiques de 1904 furent les premiers au cours desquels les médailles d'or, d'argent et de bronze furent attribuées
pour la première, deuxième et troisième place.
Statue de la liberté
La
Statue de la Liberté à New York est connue pour tenir un flambeau dans
une main et une tablette dans l'autre. L'une de ses caractéristiques
moins connues est la présence de chaines brisées à ses pieds qui
symbolisent la liberté, celle des esclaves noirs qui se libèrent de
leurs chaines.
La frangipane
La frangipane est une crème à base d'amandes qui entre dans
la composition de la galette des Rois. Elle est composée de deux tiers de crème
d'amandes et d'un tiers de crème pâtissière.
Si un consensus
existe sur le fait que le nom de la crème vient du patronyme italien
Frangipani, il existe plusieurs théories quant à l'origine de sa recette.
* La recette de la crème aurait été donnée par
le comte Cesare Frangipani (personnage inventé au XIXe siècle) en cadeau de
mariage à Catherine de Médicis, qui allait épouser le futur roi de France Henri
II.
* Mutio Frangipani, botaniste italien qui
aurait visité les Antilles en 1493, aurait appris aux marins qu'il accompagnait
que l'odeur délicieuse sentie à proximité d'Antigua provenait d'un arbuste,
Plumeria alba, devenu le « frangipanier ». L'essence imitant cette odeur aurait
aussi été renommée en son honneur.
* Le petit-fils de Mutio, Pompéo Frangipani,
marquis et maréchal des armées de Louis XIII, aurait mis au point le parfum de
la frangipane pour cacher l'odeur du cuir des gants et des souliers. L'invention
de la pâtisserie lui a aussi été attribuée.
* Mauritius Frangipani, un moine italien
pionnier de la parfumerie, aurait constaté que les principes des parfums
étaient solubles dans l'esprit de vin.
Dans la famille franciscaine, la tradition veut que la
frangipane vienne de Jacqueline de Septisoles, épouse et jeune veuve du noble
romain Graziano de Frangipani, seigneur de Marino. Cette dame, devenue amie et
disciple de François d'Assise, qui l'appelait « Frère Jacqueline », avait
coutume de lui offrir des gâteaux aux amandes :
« Un jour le
bienheureux François appela ses compagnons et leur dit : « Vous savez combien
dame Jacqueline de Settesoli fut toujours et demeure attachée à notre ordre. Je
crois que, si vous l'informiez de mon état, ce serait pour elle une grande
délicatesse et une grande consolation. Écrivez-lui de vous envoyer, pour une
tunique, de ce drap monastique couleur de cendre, comme celui que fabriquent
les Cisterciens dans les pays d'outre-mer. Qu'elle envoie aussi de ce gâteau
qu'elle m'a préparé maintes fois quand j'étais à Rome. »
James Bond
Si les films de James Bond existent, c'est en partie grâce à l'ancien président
des Etats-Unis John Fitzgerald Kennedy. Lors d'une interview dans "Life
Magazine", celui-ci cita "From Russia with love" de Ian Fleming comme faisant
partie de ses livres préférés. Les ventes du roman décollèrent et un an plus
tard, le premier film de la série sortit
Joseph Patrick Kennedy Jr
Né le 25 juillet 1915 à Brookline (Massachusetts), il est le
premier enfant de Joseph Patrick Kennedy et Rose Fitzgerald.
Surnommé « Joe Jr », il est un brillant étudiant à Harvard,
et il est dès son plus jeune âge « programmé » par son père pour devenir un
jour président des États-Unis.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, alors que son cadet
(John Fitzgerald Kennedy, le futur président) vient d'être distingué pour ses
faits d'armes dans le Pacifique, Joe Jr se porte volontaire pour participer à
une mission expérimentale dont l'une des finalités est la destruction du V3, un
canon géant devant tirer en continu des obus de 15 cm vers l'Angleterre. La
cible avait déjà été bombardée, mais à cause d'un manque de coordination des
différents services de renseignement, cette mission - alors inutile - aura bien
lieu. Le 12 août 1944, Joseph Kennedy Jr décolle à 17 h 52 à bord d'un B-24
Liberator pour une mission expérimentale pour laquelle il s'était porté
volontaire, l'« opération Anvil » (« Enclume » ; le but est d'envoyer un
bombardier télécommandé s'écraser avec une importante charge explosive contre
une cible, mais le décollage doit être effectué par un pilote et un copilote
qui sautent ensuite en parachute au dessus de l'Angleterre). Vers 18 h 20,
alors qu'il se prépare à évacuer l'appareil comme prévu, son avion, transformé
en bombe volante (il transporte environ 11 000 kg d'explosif), explose
au-dessus de Blythburgh (Angleterre). L'enquête de l'époque concluait qu'un
problème électrique était à l'origine de la cause de la détonation des charges.
Sa mort prématurée déterminera le destin politique de son
frère cadet John, jusque là jeune homme plutôt dilettante et qui s'orientait
vers une carrière de journaliste.
Le Chestnut Ridge Park
Le Chestnut Ridge Park est un parc de 4,91 km2 situé à
Orchard Park dans l'État de New York, initialement nommé pour les châtaigniers
(chestnuts en anglais) de ses collines.
Le parc a la particularité d'avoir une flamme éternelle
naturelle dans une petite grotte derrière des chutes d'eau nommée Eternal Flame
Falls.
La cour des miracles
Autrefois,
les lieux les plus mal famés des grandes villes s'appelaient les cours
des miracles en raison du nombre considérable de faux mendiants qu'on y
trouvait. Chaque soir, des mendiants qui jouaient de leur prétendue
infirmité pour apitoyer les habitants recouvraient "par miracle" la
santé en ôtant emplâtres et bandages et en laissant tomber leurs
béquilles.
L'asperge
L'asperge contient aussi de l'asparagine et de l'acide
asparagusique, une substance dont certains dérivés soufrés donnent une odeur
spéciale à l'urine. Plus précisément, deux composants - la S-méthylméthionine
et l'acide asparagusique - sont présumés être métabolisés en au moins six
composés soufrés odorants dont le méthanethiol (ou méthyl-mercaptan) à
l'origine de l'odeur caractéristique de l'urine apparaissant très rapidement
(moins d'une heure) après la consommation d'asperges. Une partie de la
population ne métabolise pas ces deux précurseurs en composés odorants, une
autre partie est dépourvue des terminaisons olfactives lui permettant de les
déceler. Ceci explique que certaines personnes ne perçoivent pas cette odeur
particulière. À noter que la proportion des personnes ayant une métabolisation
en composés soufrés odorants peut-être très variable d'une population à
l'autre. Alors que deux publications donnent une proportion comprise entre 40
et 45 % pour la population britannique, une autre donne 100 % (sur 103
personnes) en France.
La Limite Armstrong
La Limite Armstrong est l'altitude à laquelle la pression
atmosphérique a une valeur si basse (0,0618 atmosphère) que l'eau bout à la
température normale du corps humain, 37 °C. Cette limite porte le nom d'Harry
George Armstrong, fondateur de l'U.S. Air Force's Department of Space Medicine
en 1947 à Randolph Field, Texas. Armstrong est le premier à identifier ce
phénomène qui arrive à une altitude à laquelle les humains ne peuvent survivre
sans combinaison pressurisée. Cette altitude se situe entre 18 900 et 19 350
mètres.
Au-delà de la limite Amstrong, les liquides corporels
exposés à l'air comme la salive, les larmes, les liquides humidifiant les
poumons - mais pas le sang - bouilliront si une combinaison pressurisée n'est
pas utilisée et quelle que soit la quantité d'oxygène fournie à la personne qui
ne survivra pas plus de quelques minutes
Révolte des cipayes
La révolte des cipayes est un soulèvement populaire qui a
lieu en Inde en 1857 contre la Compagnie anglaise des Indes orientales. Il est
également appelé première guerre d'indépendance indienne ou rébellion indienne
de 1857.
La révolte commença par une mutinerie des cipayes de l'armée
de la Compagnie anglaise des Indes orientales le 10 mai 1857 dans la ville de
Meerut qui entraîna un soulèvement populaire dans le Nord et le centre de
l'Inde. Les principaux combats eurent lieu dans les États actuels de l'Uttar
Pradesh, du Bihar, dans le Nord du Madhya Pradesh et dans la région de Delhi.
La rébellion menaça grandement le pouvoir de la Compagnie dans la région et ne
fut écrasée qu'avec la chute de Gwâlior le 20 juin 1858.
Le déclencheur final fut l'introduction de la munition du
nouveau fusil Enfield 1853. D'après les règles britanniques, les soldats
devaient déchirer les cartouches en papier avec les dents pour mettre de la
poudre dans le canon avant d'y mettre la balle. Cette cartouche était lubrifiée
avec du suif (graisse de porc ou de bœuf) pour la protéger de l'humidité et
faciliter la descente de la balle dans le canon. Or ce suif était considéré
comme impur par les musulmans et les hindous, le porc étant un animal haram
interdit de consommation aux musulmans et le bœuf étant un animal sacré de la
tradition hindoue. Au moins un officiel britannique pointa les problèmes que
cela pouvait engendrer :
« À moins de
prouver que la graisse utilisée dans ces cartouches n'est pas de nature à
offenser ou à interférer avec les croyances des castes, il serait opportun de
ne pas les fournir aux corps autochtones. »
— Kim A. Wagner, The
great fear of 1857: rumours, conspiracies and the making of the Indian Mutiny
Cependant, en août 1856, la production des cartouches
lubrifiées commença à Fort William, Calcutta. La graisse incorporait du suif
fourni par la firme indienne Gangadarh Banerji & Co. Celles-ci n'étaient
destinées qu'aux troupes européennes mais les rumeurs concernant la
lubrification des munitions avec de la graisse animale se répandirent
rapidement. Le 27 janvier, le colonel Richard Birch ordonna que toutes les
cartouches devaient être livrées sans graisse et que les cipayes pouvaient les
lubrifier avec le mélange « qui leur convient ». Une modification fut également
menée sur les exercices de tir pour permettre aux cipayes d'ouvrir la cartouche
avec les doigts. Cependant, cela convainquit simplement les soldats que les
rumeurs étaient vraies et que leurs craintes étaient justifiées.
La cour des comptes
Les comptes fiscaux du royaume voyageaient avec les rois de
France lors de leurs pérégrinations, car ils servaient de preuves ou de
références et étaient essentiels à l'établissement des chartes et des traités
sur lesquels étaient apposés les sceaux du roi et de ses vassaux.
C'est en raison de la perte de la totalité des comptes
fiscaux du royaume de France lors de la bataille que Richard Ier d'Angleterre
mena contre Philippe II de France en 1194 dans le comté de Blois — le souverain
anglais fit main basse sur les coffres contenant les comptes du royaume de
France et refusa de les restituer — que la décision de rendre les comptes de la
cour sédentaires fut prise par Philippe II qui installa un embryon de Chambre
des Comptes dans l'île de la Cité, le Trésor étant gardé à la Tour du Temple.
Cependant, la première organisation officielle ressort de
l'ordonnance de Vivier-en-Brie de Philippe V de France « le long » en 1320 :
autour du souverain des finances (représentant du roi) siègent des maîtres
clercs, préfiguration des actuels conseillers maîtres.
C'est en 1256 qu'une commission issue de la Cour du roi
(Curia Regis) est mentionnée dans une ordonnance de saint Louis. Elle prescrit
aux « mayeurs et prud'hommes » (les maires) de Haute-Normandie d'établir chaque
année des comptes à lui adresser. Quelques années plus tard, en 1303, la
Chambre des comptes de Paris, qui succède à la Cour du roi en matière de
finances, est installée au Palais de la Cité où elle restera jusqu'à la
Révolution.
À la fin du XIVe siècle, apparaissent les fonctions de
présidents et celles de représentants du ministère public. La séparation des
ordonnateurs et des comptables s'établit en même temps que la Chambre devient
une institution distincte de la Cour du roi.
Puis en 1467, une ordonnance sera prise par Louis XI, au
terme de laquelle les chambres ne deviennent vacantes qu'en cas de mort, de
démission volontaire, ou de condamnation pour forfaiture de leurs titulaires.
C'est alors que les fondements de l'inamovibilité des juges des comptes,
essentielle à leur fonction, sont ainsi posés.
Après la Révolution, le Bureau de comptabilité créé par la
Constituante, transformé en Commission de la comptabilité sous la Convention,
n'a ni l'autorité, ni les moyens de garantir la régularité des fonds publics.
C'est alors que Napoléon Bonaparte, via la loi du 16 septembre 1807, crée la
Cour des comptes, un corps unique centralisé de contrôle des comptes publics.
La Cour des comptes a son siège au Palais d'Orsay, jusqu'à
l'incendie de ce dernier pendant la Commune de Paris en 1871. Elle est hébergée
temporairement au Palais-Royal ; elle gagne en 1912 la rue Cambon, dans un
bâtiment construit d'après les plans de Constant Moyaux, à l'emplacement du
Couvent de l'Assomption.
Xerox
L'entreprise Xerox est principalement connue comme
l'inventeur du photocopieur xérographique (sur papier ordinaire) et fabrique
également desimprimantes. Son laboratoire, le PARC, inventa la souris et les
interfaces à fenêtres.
C'est à la fin des années 1940 qu'une petite manufacture de
produits photographiques de Rochester (New York) du nom de Haloid décide
d'exploiter l'invention faite 10 ans plus tôt par Chester Carlson, la
xérographie. La conception du premier photocopieur, le XeroX Model A, et le
succès des modèles suivants amènent la compagnie à changer son nom en 1958 pour
Haloid Xerox, puis le 18 avril 1961, devenant simplement Xerox. Le dernier X de
Xerox fut ajouté à l'origine pour donner au nom un aspect similaire à celui
d'une autre fameuse entreprise de Rochester, Kodak.
L'essor de Xerox provient principalement de son exploitation
du brevet de reproduction xérographique, permettant la photocopie de documents
sur papier ordinaire. Ce brevet lui en donnant une exploitation exclusive du
procédé sur vingt ans, elle s'est d'emblée organisée pour survivre au-delà de
cet horizon prévisible.
Xerox a pour cette raison toujours consacré une large place
à la diversification et à l'innovation, bien que ne sachant pas toujours
comment rentabiliser ses acquisitions2, ni retenir leurs meilleurs éléments, ni
commercialiser ses inventions. On peut suspecter que la marge très importante
que souhaitait conserver la compagnie a conduit ses produits informatiques
pourtant révolutionnaires (Alto, Star) à ne pas s'imposer sur le marché.
En 1972, au centre de recherche Xerox à Palo Alto - le Xerox
PARC - Alan Kay et l'équipe d'Adele Goldberg inventent en effet :
* le langage
smalltalk, qui pousse la programmation objet bien au delà du langage pionnier
Simula 67
* le réseau ethernet
permettant la communication indifférenciée d'ordinateurs et de périphérique
dans un réseau unique
* l'interface
graphique moderne et les icônes qui peuvent être contrôlées par la souris,
inventée en 1963 par Douglas Engelbart.
Ces idées seront exploitées dans des machines expérimentales
comme l'Alto, plus tard commerciales comme le Star. Mais ces machines
révolutionnaires sont à la fois trop chères et trop lentes avec les
technologies et les coûts de l'époque (voir loi de Moore).
Ne sachant que faire, les directeurs de Xerox acceptent de
laisser le jeune Steve Jobs rencontrer leurs équipes du PARC, peut-être dans
l'espoir d'un partenariat. En novembre 1979 a lieu la visite d'une équipe Apple
autour de Jobs au PARC. Des trois techniques présentées (qui ne sont pas encore
des technologies), Jobs avouera trente ans plus tard en avoir négligé deux,
fasciné qu'il était par la seule interface graphique. La possibilité de
manipuler visuellement les informations contenues dans un ordinateur est encore
très nouvelle à l'époque. Pour Jobs, c'est la révélation, il vient de trouver
la pièce manquante : l'OS doit être masqué pour l'utilisateur, via une
interface graphique.
Il retourne au PARC le mois suivant, cette fois-ci
accompagné de plusieurs membres de l'équipe de direction, et convainc les
responsables du Parc de laisser Apple utiliser la technologie. « il leur a
expliqué directement qu'ils avaient une technologie géniale, mais que Apple
saurait la rendre suffisamment abordable pour changer le monde », expliqua
Steve Wozniak (cofondateur d'Apple). Il n'y aura pourtant pas de partenariat :
Apple se contentera d'implémenter ces idées de son côté, puis plus tard de
recruter quelques-uns des chercheurs du PARC.
Les idées du PARC essaimèrent alors dans ce qu'on a nommé
l'informatique alternative (Apple, GEM4, Atari, Amiga... mais aussi le Modula
Computer de Niklaus Wirth), et furent chez Xerox à l'origine de stations de
PAO.
La rumeur selon laquelle Jobs aurait "volé" les
idées du PARC est exagérée. Jobs a simplement convaincu les responsables de
Xerox, qui ne prenaient pas les recherches du PARC très au sérieux, de laisser
Apple développer ce que la direction considérait comme un simple gadget. Un
accord est d'ailleurs signé et Xerox investit un million de dollars en actions
Apple5. En revanche, alors que Xerox se soucie peu de défendre ses droits,
Apple sera impitoyable sur tout ce qui ressemble trop à l'interface
"Apple"
Steve Jobs fait entretemps travailler sur la question les
ingénieurs d'Apple, Inc., qui conçoivent un modèle deux fois moins cher que le
Star qui sera baptisé le Lisa; puis en 1984, celui-ci restant trop cher pour le
marché, une version dégradée du Lisa qui abandonne (pour quelque temps) son
aspect multitâches et en divise encore le coût par deux : c'est le Macintosh,
qui viendra à point nommé sauver le prestige d'Apple de l'échec technique et
commercial de l'Apple III. Pourtant, cette première version du Mac n'est pas
encore en mesure d'effectuer un véritable travail productif, et en 1987 encore,
l'Apple ][e représentera pour Apple davantage de revenus que le Mac, dont l'explosion
n'a lieu qu'avec les modèles ultérieurs.
Accident d'avion
La catastrophe la plus meurtrière de l'aviation civile s'est déroulée
sur la terre ferme : le 25 mars 1977, un Boeing 747 de KLM en phase de
décollage percuta à plus de 250 km/h un autre 747 de Pan American qui
roulait sur la piste de Tenerife. L'accident est dû à une succession de
circonstances, et notamment à un attentat survenu à l'aéroport Las
Palmas qui dérouta les avions.
y aura 583 victimes.
y aura 583 victimes.
Eric Moussambani Malonga
À
Sydney, Eric Moussambani Malonga avait marqué les esprits par son temps
très faible sur 100 mètres. Quatre ans plus tard, le nageur de la
Guinée équatoriale avait beaucoup progressé. Mais les autorités de son
pays avaient égaré la photographie de son passeport, et il n'a pas pu
prendre part à la compétition.
Addi Bâ Mamadou
Addi Bâ Mamadou (de son vrai nom : Mamadou Hady Bah) né à
Pelli-Foulayabé, commune de Bomboli, en Guinée le 25 décembre 1916 et mort le
18 décembre 1943 à Épinal en France, et appelé par les Allemands le «
terroriste noir » (Der schwarze Terrorist) est une figure de la résistance
française, membre du premier maquis des Vosges.
Arrivé en France en 1937-1938 dans la famille d'un
percepteur colonial, Addi Bâ séjourne un an à Langeais en Indre-et-Loire avant
de rejoindre Paris. Il s'engage dans l'armée française en 1939 où il sera
soldat du 12e régiment de tirailleurs sénégalais. Fait prisonnier, il
parviendra à s'échapper et rejoindra avec d'autres le maquis des Vosges ; il
est arrêté le 18 novembre 1943 par les Allemands suite à l'attaque du maquis du
camp de la Délivrance. Torturé, il ne parle pas. Il est fusillé le 18 décembre
1943 à Épinal sur le plateau de la Vierge, en même temps que le chef du maquis
Marcel Arburger.
Il reçoit le 13 juillet 2003 la médaille de la Résistance à
titre posthume.
Capitales
Le
fleuve Congo, deuxième plus long fleuve d'Afrique après le Nil, a pour
particularité d'avoir sur sa rive Sud Kinshasa, capitale de la
République Démocratique du Congo, et sur sa rive Nord Brazzaville,
capitale de la République du Congo C'est le seul endroit au monde où 2
capitales se trouvent sur les rives opposées d'un même fleuve et se font
face.
Lindsey Vonn
En 2009, la skieuse Lindsey Vonn est en pleine réussite et
enchaîne les victoires sur le circuit. Ses adversaires sont bien impuissantes
face à la supériorité de l'Américaine.
La solution va venir... d'une bouteille d'alcool ! Lors
d'une fête organisée en son honneur, la championne veut sabrer le champagne
mais rate son geste et se sectionne le tendon du poignet. Résultat, plusieurs
semaines d'arrêt et, pour ses concurrentes, une opportunité inespérée de
briller.
La mine de sel de Khewra
La mine de sel de
Khewra, située à Khewra dans le Pendjab pakistanais, est la plus importante
source de sel gemme du Pakistan au début du xxie siècle, produisant en moyenne
plus de 350 000 tonnes par an.
Découverte par les
troupes d'Alexandre le Grand au IVe siècle av. J.-C., son exploitation
commerciale ne commence qu'avec l'Empire moghol, plusieurs siècles plus tard. À
partir de 1872, pendant l'occupation britannique, plusieurs modifications sont
apportées dans le but d'augmenter sa production. Elle revient au gouvernement
pakistanais après la partition des Indes en 1947.
La mine de sel de
Khewra est une importante destination touristique au Pakistan, ayant par
exemple accueilli plus de 40 000 visiteurs pendant l'année 2005, ce qui lui
procure une source appréciable de revenus. Depuis février 2011, Pakistan
Railways offre un service ferroviaire reliant Lahore à Rawalpindi à Khewra. La
gare de Khewra a été modernisée dans ce but.
La visite de la mine se
fait à bord d'un train tracté par un véhicule électrique construit dans les années
1930. La mosquée Badshahi a été construite dans l'une des galeries avec des
briques multicolores dans les années 19503. La mine expose des sculptures, tels
une réplique de la tour Minar-e-Pakistan, une statue de Mohamed Iqbal, un
agrégat de cristaux qui forme le nom de Mahomet en écriture ourdou, un modèle
réduit de la Grande Muraille et un autre de la Mall Road (« route de Mall ») à
Murree. Elle abrite également une pièce haute de 75 m appelée Assembly Hall («
Salle de réunion »), un pont en sel sans pilier, Pul-Saraat, qui enjambe un
étang d'eau saumâtre profond de 25 mètres, le Shish Mahal (« Palais aux miroirs
»), où les cristaux de sel sont de couleur rose pâle, et un café.
En 2007, une clinique médicale pouvant
accueillir vingt personnes est mise en place pour le traitement par
l'halothérapie de l'asthme et d'autres maladies respiratoires, au coût de dix
millions de RPK.
Le sel a en effet des
propriétés antibactériennes qui les soulageraient.
mardi 27 mai 2014
Poussin d'un jour
On appelle « poussin d'un jour » de jeunes poussins de
l'espèce Gallus gallus domesticus de 24 heures à quelques jours, livrés en
masse par un accouveur à des éleveurs qui en feront des poules pondeuses ou
plus souvent des poulets de chair. Il existe aussi des canetons d'un jour
produits industriellement, de même que des dindes. En France la définition
légale est « toute volaille âgée de moins de 72 heures et n'ayant pas encore
été nourrie. Toutefois, les canards de Barbarie (Cairina moschata) ou leurs
croisements âgés de moins de 72 heures et ayant été nourris sont également
considérés comme des poussins d'un jour ».
Sumo
On
peut connaître le niveau d'un Sumo en regardant la coupe et la longueur
de ses cheveux. Certaines coupes sont réservées aux tout meilleurs,
comme celle du Oicho qui imite la forme de la feuille de ginkgo et les
Sumos ne se coupent les cheveux qu'une fois qu'ils prennent leur
retraite, via une cérémonie codifiée où leurs cheveux sont coupés par
mèches, la dernière étant pour leur entraineur.
Le Todai-ji
Le Tōdai-ji (東大寺?, littéralement « Grand temple de
l'est »), de son nom complet Kegon-shū daihonzan Tōdai-ji (華厳宗大本山東大寺?),
est un temple bouddhiste situé à Nara au Japon. Il est le centre des écoles
Kegon et Ritsu, mais toutes les branches du bouddhisme japonais y sont étudiées
et le site comprend de nombreux temples et sanctuaires annexes. Dans l'enceinte
se trouve la plus grande construction en bois au monde, le Daibutsu-den (大仏殿?,
Salle du Grand Bouddha), qui abrite une statue colossale en bronze du bouddha
Vairocana appelée Daibutsu (大仏?), c'est-à-dire « Grand Bouddha ».
Le bâtiment, d'une largeur de huit travées de piliers (soit 57 mètres), est un
tiers plus petit que le temple originel qui en comprenait douze.
Hilda Conkling
Hilda Conkling née le 8 octobre 1910 à Catskill-on-Hudson
New York et morte le 26 juin 1986 à Northampton (Massachusetts) est une
poétesse américaine.
Hilda est la fille de Grace Hazard Conkling (poète et
professeur d'anglais au Smith College) et de Roscoe Platt Conkling. Son père
meurt alors qu'elle a à peine quatre ans. Hilda a une sœur de deux ans plus
âgée, nommée Elsa.
Sa mère Grace est sa plus grande influence. Elle a pour
habitude de lire à ses filles toute sorte de littérature, ce qui a pour effet
pour Hilda de commencer à déclamer de la poésie. Hilda compose la majorité de
ses poèmes durant son enfance entre 4 et 10 ans, jamais elle ne les écrit
elle-même ; ceux-ci viennent lors de conversations avec sa mère qui les
retranscrit à l'instant ou bien de mémoire. Celle-ci les lit alors à sa fille
qui les corrige alors. Lorsque Hilda grandit sa mère arrête de prendre note de
ses poèmes ; Hilda n'est pas connue pour avoir écrit quoi que ce soit, une fois
adulte. Elle ne se maria jamais et vécut avec sa mère jusqu'au décès de
celle-ci en 1958.
Abraham Lincoln
Les représentations du président américain Abraham Lincoln,
y compris au cinéma, le montrent souvent barbu, mais il ne le fut que durant
les dernières années de sa vie. C'est suite à la lettre d'une petite fille de
11 ans nommée Grace Bedell lui suggérant de porter la barbe pour avoir plus de
votes qu'il se décida à la laisser pousser, après lui avoir répondu
personnellement.
Voici la
lettre que lui a écrite Grace : "Dear Sir My father has just home from the
fair and brought home your picture and Mr. Hamlin's. I am a little girl only 11
years old, but want you should be President of the United States very much so I
hope you wont think me very bold to write to such a great man as you are. Have
you any little girls about as large as I am if so give them my love and tell
her to write to me if you cannot answer this letter. I have got 4 brother's and
part of them will vote for you any way and if you let your whiskers grow I will
try and get the rest of them to vote for you you would look a great deal better
for your face is so thin. All the ladies like whiskers and they would tease
their husband's to vote for you and then you would be President. My father is
going to vote for you and if I was a man I would vote for you to but I will try
to get every one to vote for you that I can I think that rail fence around your
picture makes it look very pretty I have got a little baby sister she is nine
weeks old and is just as cunning as can be. When you direct your letter direct
to Grace Bedell Westfield Chatauque County New York I must not write any more
answer this letter right off Good bye Grace Bedell". Lincoln lui répondit
ceci : "Your very agreeable letter of the 15th is received - I regret the
necessity of saying I have no daughters - I have three sons - one seventeen,
one nine, and one seven years of age - They, with their mother, constitute my
whole family - As to the whiskers, having never worn any, do you not think
people would call it a piece of silly affectation if I were to begin it now? Your
very sincere well wisher,A. Lincoln
Un vol imité
Le
hibou a un vol particulièrement silencieux pour mieux surprendre ses
proies. De petites plumes dentelées sur ses ailes réduisent le bruit des
tourbillons d'air lors du vol. Cette particularité intéresse beaucoup
les chercheurs en aérodynamique : les Japonais l'ont utilisé par exemple
pour les pantographes de leur train à haute vitesse (Shinkansen) et
Airbus et Boeing étudient également la question.
Ils ont également utilisé pour la forme de l'avant du train le bec du martin-pêcheur.
Le thylacine
Le gouvernement de Tasmanie a présenté le 10 juillet 1936
son projet de protection officielle du Thylacine, 59 jours seulement avant la
mort en captivité du dernier spécimen connu.
Mareen Duvall
Marin Duval ou encore Mareen Duvall était un protestant
français et un des premiers émigrés américains.
En généalogie, il est souvent désigné comme l'« émigré »
pour le distinguer de ses descendants qui ont été également nommés Mareen
Duvall.
Ses descendants célèbres sont par exemple les présidents des
États-Unis Barack Obama et Harry S. Truman, le vice-Président des États-Unis,
Dick Cheney, Wallis Simpson (épouse d'Édouard VIII du Royaume-Uni), le juge
Gabriel Duvall, le milliardaire Warren Buffet, l'espion confédéré Betty Duvall
et l'acteur Robert Duvall.
La Duvall Society est fondée en 1927. Son but est de lier
les descendants de Mareen Duvall pour l'étude de l'histoire des Duvall, pour
préserver et restaurer les souvenirs historiques liés aux Duvall.
Le jet d'eau de Genève
Le jet d'eau, haut de 140 mètres, est l'emblème de la ville
de Genève, en Suisse.
Genève se développe de manière importante au xixe siècle :
de 64 000 habitants en 1850, elle passe à plus de 100 000 en 1890. Le besoin
d'eau est impératif, tant pour l'industrie en développement que pour les
habitants. La ville décide donc la construction d'une usine hydraulique à la
Coulouvrenière qui est mise en service le 17 mai 1886. Elle a pour mission de
distribuer la force motrice du Rhône aux artisans genevois. Le soir, quand ces
artisans arrêtent leurs machines, il se produit des surpressions. Les
machinistes de la Coulouvrenière doivent se précipiter pour arrêter les pompes,
car ils ne peuvent prévoir à quel moment exact la surpression se produit. C'est
alors qu'on a l'idée de créer un débit supplémentaire, grâce à une vanne de
sécurité, qui permet de contrôler la pression en laissant s'échapper vers le
ciel l'eau en surpression. Le premier jet d'eau, d'une hauteur de 30 mètres,
vient de naître. Il est situé à l'extrémité de l'usine de la Coulouvrenière.
Cependant, dès 1889, la fonction de soupape de sécurité revient au réservoir de
Bessinge, proche de Cologny.
En juillet 1891, à l'occasion des 600 ans de la
Confédération suisse, le Conseil administratif de Genève, conscient de
l'intérêt esthétique et touristique décide de le recréer au bout de la jetée
des Eaux-Vives, au cœur de la rade. Le nouveau jet d'eau, culminant alors à 90
mètres, est inauguré lors de la fête fédérale de gymnastiqueet mis en lumière
le 2 août de la même année. Il était alors composé d'un puissant jet central et
de quatre petits jets disposés en éventail qui furent par la suite supprimés.
Comme le premier, ce nouveau jet d'eau ne fonctionnait que le dimanche. Il a
été illuminé dès 1891 par des projecteurs installés sur un radeau dans la rade.
Le jaune, le vert, le violet, le rouge et leblanc ont successivement habillé le
jet d'eau et c'est finalement cette dernière couleur qui a été retenue, jugée
alors la plus spectaculaire. L'éclairage est arrêté en 1931, les quais étant
devenus trop lumineux pour que l'effet des projecteurs sur le jet d'eau soit
remarquable. En 1906 sont installés deux groupes de moto-pompes à l'usine des
Forces motrices qui permettent d'alimenter en eau toute la semaine le jet
d'eau.
Dans les années 1930 est avancée l'idée de construire une
station de pompage indépendante, le jet d'eau étant alors raccordé au réseau
d'eau potable. Les plans détaillés de l'actuel jet d'eau furent établis en 1947
et acceptés en 1948. Les coûts furent partagés entre les Services industriels
et le Conseil administratif de Genève. Les travaux commencèrent en 1950 et le
premier essai fut mené à bien le 28 avril 1951. L'inauguration eut lieu le 3
mai de la même année. Une station de pompage autonome, partiellement immergée
et utilisant l'eau du lac Léman, lui permet de fonctionner toute l'année.
Jusqu'en 2003, le Jet d'eau est arrêté chaque année pour
maintenance le deuxième dimanche du mois d'octobre et est remis en marche au
mois de mars suivant, à l'occasion de l'ouverture du Salon international de
l'Automobile. Il est exceptionnellement mis en fonction lors d'évènement
particulier comme, par exemple, lors de la première rencontre entre le
président américain Ronald Reagan et son homologue soviétiqueMikhaïl Gorbatchev
à l'occasion de la conférence sur le désarmement en 1985 à Genève.
Depuis 2003, le Jet d'eau fonctionne 365 jours par an.
La couleur blanche de son panache est due à une buse qui
remplit de millions de bulles d'air l'eau projetée par la tuyère de 16 cm de
diamètre.
Song for Guy
Song for Guy est un morceau musical quasi-instrumental
écrite par Elton John et paru sur l'album A Single Man, en 1978.
Hommage à un jeune coursier de la maison de disques Rocket
Records, Guy Burchett, tué dans un accident de moto à l'âge de 17 ans.
Dernière piste de l'album, John déclara dans les notes de la
pochette du single 45 tours concernant l'écriture du titre :
« ... Pendant que
j'ai écrit cette chanson un dimanche, je m'imaginais flotter dans l'espace et
regardant mon propre corps. Je m'imaginais en train de mourir. Osbédé par ces
pensées morbides, j'ai écrit cette chanson sur la mort. Le lendemain, on m'a
dit que Guy (Burchett), notre coursier de 17 ans, s'était tragiquement tué sur
sa moto la veille. Guy est décédé le jour où j'ai écrit cette chanson »
Gail S. Halvorsen
Le colonel Gail S. Halvorsen, né le 10 octobre 1920 à Salt Lake City, Utah, est un officier de carrière dans l'aviation des États-Unis où il est devenu renommé sous les pseudonymes de « chocolat volant », de « bombardier aux bonbons » ou de « Onkel Wackelflügel » (« tonton qui bat des ailes ») à la suite des parachutages de bonbons qu'il fit dans Berlin-Ouest lors du blocus de Berlin en 1948–1949.
G. Halvorsen était dans le premier groupe d'aviateurs envoyés à Francfort-sur-le-Main pour aider les Allemands à faire entrer de la nourriture, des médicaments et d'autres produits de base par avion pendant le blocus de Berlin en
1948-1949. Les aviateurs ne restaient généralement à Berlin que pour
décharger leur cargaison et refaire le plein de carburant pour leur
avion. Pendant sa journée de congé, en s'approchant de la ville,
Halvorsen trouva une barrière de barbelés qui le séparait de quelques enfants allemands qui jouaient.
« La plupart des enfants s'attroupaient autour de lui en criant et demandant des bonbons et des chewing-gums,
dit-il, mais ceux-là étaient différents. Ces enfants avaient enduré
tant de choses, leur ville avait été pratiquement détruite ; beaucoup
d'entre eux avaient perdu des membres de leur famille pendant la guerre.
Cependant aucun d'entre eux ne demanda de chewing-gums ou de bonbons ».
Il passa à travers la barrière deux tablettes de chewing-gum qu'il
avait en poche. Sans discuter, les enfants divisèrent les petits
morceaux de chewing-gum en morceaux encore plus petits et quand il n'en
resta plus à partager, ils se passèrent le papier d'emballage pour le
sentir. Il dit aux enfants qu'il reviendrait le lendemain et que, s'ils
voulaient bien se les partager entre eux, il lâcherait des bonbons de
son avion en survolant la ville, qu'il inclinerait les ailes de son
avion en signe de reconnaissance et qu'il lâcherait de petits parachutes
faits de mouchoirs.
Le
lendemain, Halvorsen lâcha trois parachutes chargés de bonbons aux
enfants qui attendaient dessous. Pour s'identifier, il remuait les ailes
de son avion, ce qui a conduit à son surnom de « Onkel Wackelflügel » (« tonton qui bat des ailes »).
L'opération se poursuivit sur une petite échelle pendant plusieurs
semaines. Halvorsen commença à lâcher non seulement ses rations de
bonbons mais aussi celles que d'autres hommes de son unité donnaient. Un
jour entrant à ses quartiers, il trouva un paquet de lettres adressées
à « tonton qui bat de l'aile » et à « chocolat volant ».
Il partit rapidement mais fut convoqué par son supérieur quelques jours
après. Son supérieur lui expliqua qu'un bonbon était tombé à
l'extrémité d'une piste, qu'il avait touché un reporter allemand à la
tête et que l'histoire du « bombardement de bonbons » était
maintenant à la une de tous les journaux de Berlin. Le
lieutenant-général William H. Tunner l'approuva, lui permit de continuer
à parachuter des bonbons, en ordonna même l'expansion et la nomma
« Opération Little Vittles ».
Les
militaires contribuaient en donnant leurs rations de bonbons mais aussi
leurs mouchoirs, puis les manches de leurs chemises qui servaient de
parachutes. Enfin ils commencèrent à joindre un mot pour demander de
rendre les parachutes pour qu'ils servent à nouveau ; la plupart des
parachutes furent rendus.
L'opération
prenant de l'envergure, les stations de radio de tout la côte Est des
États-Unis jouaient des airs pour les mouchoirs. Ils invitaient les gens
à envoyer des mouchoirs dans des enveloppes à Francfort. Au plus fort
de l'opération, il arrivait tous les deux jours en Allemagne cinq sacs
postaux pleins de mouchoirs. Les habitants de Chicopee Falls
(Massachusetts), envoyèrent de nombreuses boites en cartons pleines de
bonbons et déjà fixées à des parachutes.
Le Weekly Reader,
journal américain pour enfants, apporta également son appui. Il
encouragea les enfants à l'école à envoyer de petites participations
pour aider les enfants en Allemagne et la réaction fut massive. Les
confiseurs aux États-Unis participèrent également. À la fin du pont
aérien, environ 25 équipages avaient lâché plus de 23 tonnes de
chocolat, gomme à mâcher, bonbons et autres sur différents endroits à
Berlin, et la plupart furent gardés pour Noël et distribués aux enfants
de Berlin-Ouest.
Eusébio da Silva Ferreira
Eusébio a grandi au
Mozambique, alors colonie portugaise, où il est né, dans une famille dont il
était le quatrième enfant. Son père, Laurindo António da Silva Ferreira, un
cheminot, était issu d'une famille de colons portugais établie à Malanje en
Angola, tandis que sa mère, Elisa Anissabeni, était Mozambicaine.
Il est élevé par sa
mère, après le décès de son père des suites du tétanos, alors qu'il a huit ans.
Il débute le football à
l'âge de quinze ans dans un club de Lourenço-Marquès, le SC Lourenço Marques.
Très vite, il est repéré par des émissaires du club portugais de SL Benfica
alors que le club d'Eusébio était parrainé par un adversaire du club de SL
Benfica : le Sporting CP. Il débarque donc auPortugal le 16 décembre 1960, à
l'âge de dix-huit ans, sous surveillance rapprochée en raison de la crainte des
dirigeants du SL Benfica de voir leurs adversaires du Sporting CP reprendre le
joueur.
Benfica avait fait
venir le Mozambicain sous protection rapprochée et l'avait caché sur la plage
de l'Algarve dans une cabane de pécheur, le temps de classer l'affaire et que
son affiliation soit en ordre !
Au cours de sa carrière
Eusébio aura marqué 638 buts en 614 matchs officiels joués.
Un océan entre la France et l'Allemagne
Il
aurait dû y avoir un océan entre la France et l'Allemagne ! En effet,
un rift était en formation il y a 33 millions d'années au niveau du
Rhin, mais le phénomène s'est arrêté pour une raison inconnue. La
dépression formée entre les Vosges et les monts de la Forêt-Noire en
reste une trace, tout comme la présence de pétrole ou de potasse, due à
l'existence éphémère d'une mer peu profonde.
Ainsi,
on retrouve en Alsace et en Sarre de nombreuses caractéristiques de la
zone de rift : volcanisme, sismicité, formation d'un fossé rhénan.
La garde corse
La Garde corse était
une unité militaire du Pape à l'époque des États de l'Église.
L'origine de la
présence d'une garde corse pour assurer la sécurité du pape est peu documentée.
On fait remonter l'entrée de Corses au service du souverain pontife au xive
siècle. La Corse constituait en effet l'un des territoires lombards à l'origine
des États pontificaux, concédés au pape Étienne II par Pépin le Bref en vertu
de la prétendue donation de Constantin, même si Pise puis Gênes avaient de
fait, depuis longtemps, la haute main sur l'île.
Cette garde sera
dissoute en 1664 à la suite de l'Affaire de la garde corse. En effet
l'ambassadeur de France, le duc Charles III de Créquy, avait été pris
violemment à partie par des gardes corses, alors qu'il se trouvait à Rome pour
arbitrer un conflit entre ces derniers et le cardinal Rinaldo d'Este. En
réparation de la mort d'un des pages de l'ambassadeur, tué pendant la rixe, Louis
XIV exigea du pape Alexandre VII la dissolution de la garde corse sous peine
d'annexer les états d'Avignon à la couronne de France. Le pape dut s'incliner :
il accepta de dissoudre la garde, d'envoyer une partie de ses membres aux
galères et de régler une somme d'argent en dédommagement de la mort du page.
Nauru
L'étymologie de « Nauru
» est incertaine. L'allemand Paul Hambruch qui visite l'île au début du xxe
siècle indique que Naoero peut être interprété comme la contraction de la
phrase a-nuau-a-a-ororo, qui s'écrirait aujourd'hui A nuaw ea arourõ,
signifiant « je vais à la plage ». Anáoero entre en 1920 dans le dictionnaire
colonial allemand.
L'Alsacien Alois
Kayser, qui séjourna plus de trente ans sur Nauru au début du xxe siècle et
étudia le nauruan, rejeta l'explication de Paul Hambruch pour le motif qu'il
manquait le verbe de mouvement rodu, associé au mot « plage ». En effet, les
Nauruans considèrent la plage comme le lieu le plus bas géographiquement aussi
bien en ce qui concerne la terre que la mer. Ainsi, selon lui, l'absence de ce
verbe dans la traduction de Paul Hambruch l'invalide de même que l'étymologie
de Naoero et par la même occasion de « Nauru ».
L'île prit différents
noms suivant les époques et les empires coloniaux en possession de ce
territoire : les premiers colons britanniques l'appelèrent Pleasant Island («
Île Agréable ») ou encore Shank Island, tandis que les colons allemands la
nommèrent Nawodo ou Onawero. Finalement, le nom actuel « Nauru » fut créé afin
qu'Européens et Nord-Américains aient une appellation commune tandis qu'en
nauruan, la langue parlée par les Nauruans, le pays est nommé Naoero.
Keep Calm and Carry On
Keep Calm and Carry On
(en français, « Restez calme et continuez ») était une affiche produite par le
gouvernement britannique en 1939 au début de la Seconde Guerre mondiale,
destinée à relever le moral de l'opinion publique britannique en cas
d'invasion. Elle était peu connue et n'a jamais été utilisée. L'affiche a été
redécouverte en 2000 et a été réimprimée par un certain nombre d'entreprises
privées, et utilisée comme thème de décoration pour toute une gamme de
produits. Il subsiste seulement deux exemplaires connus de l'affiche originale,
en dehors des archives du gouvernement.
L'affiche a été
initialement produite par le ministère de l'information en 1939 au début de la
Seconde Guerre mondiale. Elle était destinée à être affichée en vue de
renforcer le moral dans le cas d'une défaite. Deux millions et demi
d'exemplaires ont été imprimés, même si l'affiche n'a été diffusée qu'en nombre
limité. Le concepteur de l'affiche n'est pas connu.
L'affiche était la
troisième d'une série de trois. Les deux précédentes affiches de la série «
Your Courage, Your Cheerfulness, Your Resolution Will Bring Us Victory »(«
Votre courage, votre gaieté, votre résolution nous apporteront la victoire »)
(800 000 exemplaires imprimés) et « Freedom Is In Peril, Defend It With All
Your Might » (« La liberté est en péril, défendez-la de toutes vos forces») (400
000 exemplaires imprimés) ont été diffusées et utilisées à travers le pays pour
remotiver la population, car le ministère de l'information supposait que dans
les premières semaines de la guerre elle serait démoralisée. La décision de
préparer les affiches a été prise en avril 1939 ; en juin la conception a été
achevée, et en août 1939, elles étaient en route vers l'impression, pour être
affichées dans les 24 heures après le déclenchement de la guerre. Les affiches
ont été conçues pour avoir une disposition uniforme, un design associé avec le
ministère de l'information, avec des caractères uniques et reconnaissables,
avec un message du roi à son peuple.
Les slogans ont été
créés par des fonctionnaires, avec M. Waterfield ajoutant « Your Courage »
comme un « cri de guerre de ralliement qui fera ressortir le meilleur en chacun
de nous et nous donnera, en même temps, un caractère offensif ». Ces affiches
ont été particulièrement conçues comme «une déclaration du devoir de chaque
citoyen», non-picturale, elle devait être accompagnée par des dessins plus
familiers. L'affiche « Your Courage » a été beaucoup plus célèbre pendant la
guerre, car ce fut la première des affiches du ministère de l'information.
Émile Zola
Bien
qu'Émile Zola soit aujourd'hui l'un des écrivains français les plus
reconnus, il partit assez mal dans les études : il échoua au
baccalauréat en 1859 qu'il passa au lycée Saint Louis à Paris et l'année
suivante, il échoua de nouveau. Il finira par abandonner ses études et
n'aura donc jamais obtenu le bac.
Côte d’Or
C'est en 1870 que
Charles Neuhaus ouvre une petite chocolaterie à Schaerbeek, en région
bruxelloise. Il crée, en 1883, la marque Côte d'Or, évoquant la Côte-de-l'Or,
actuel Ghana, d'où provenaient beaucoup des fèves de cacao qu'il utilisait. En
1889, Neuhaus, vieillissant, se retire et cède son entreprise à la famille
Bieswal, qui crée la société Joseph Bieswal et Compagnie, et s'allie peu après
à la chocolaterie Michiels pour s'installer dans les bâtiments de l'ancienne
meunerie Moulart, rue Bara à Anderlecht, face à la gare de Bruxelles-Midi en
1899. La production y restera jusque dans les années 1980, embaumant le
quartier et chatouillant les papilles de tous les usagers de la gare.
L'association des deux
chocolateries et les besoins en machines aboutissent, en 1906, à la création de
la société anonyme Alimenta. La même année, apparaît le logo Côte d'Or : un
éléphant devant un palmier et trois pyramides, emprunté par Lambert Michiels à
un timbre du Ghana, qui sera très peu modifié (le logo actuel est un éléphant
seul) et l'aspect graphique de la marque, qui est resté le même depuis.
Der Fuehrer's Face
L'Oscar du meilleur court-métrage d'animation en 1943
fut remporté par le dessin animé "Der Fuehrer's Face", mettant en scène Donald
Duck servant Hitler sous le régime nazi. Produit par Walt Disney, ce dessin
animé était évidemment une propagande antinazie des Américains, insistant sur la
tyrannie d'Adolf Hitler et l'exploitation du travail du peuple par le
nazisme.
Le XV du poireau
Le symbole du poireau pour le pays de Galles remonte à une bataille que
les Gallois auraient livré et gagné contre les Anglais. A cette époque
(indéterminée comme dans toutes les légendes !), les uniformes
n'existaient pas. Afin de distinguer les amis des ennemis, les Gallois
décidèrent de fixer à leurs casques des brins de poireaux qui
poussaient près du champ de bataille. On raconte même que c'est Saint
David, saint patron des Gallois, qui souffla ce stratagème. Victorieux,
ceux-ci adoptèrent le poireau comme emblème.
D'où le surnom de l'équipe de rugby galloise : le XV du poireau.
D'où le surnom de l'équipe de rugby galloise : le XV du poireau.
Pays neutre ?
Durant
la Seconde Guerre mondiale, l'Islande, bien que neutre, fut envahie par
le Royaume-Uni pour sa position stratégique. Le 10 mai 1940, 746
Marines débarquèrent et prirent le contrôle de l'île sans rencontrer de
résistance, l'Islande n'ayant pas d'armée. Des dizaines de milliers
d'hommes supplémentaires débarquèrent ultérieurement pour défendre l'île
contre une éventuelle offensive allemande.
mardi 20 mai 2014
Garry Hoy
Garry Hoy, un avocat de Toronto, voulait prouver que les vitres du Toronto-Dominion Centre étaient incassables. Il se jeta contre l'une d'elles... et passa au travers, faisant une chute de 24 étages.
Une baleine
L'armature
articulée en plastique ou en métal qui permet le ploiement et déploiement d'un
parapluie se nomme une baleine. C'était autrefois un mot qui devait être pris
au sens propre : les fanons de baleines servaient en effet grâce à leur
finesse, leur robustesse et leur souplesse à faire cette armature.
Etre à la bourre
Autrefois, "être à
la bourre" signifiait que l'on était pauvre, dans la misère. Cette
expression serait née d'un jeu de cartes appelé "bourre". Celui-ci
pouvait se jouer à deux, trois ou quatre. Tous les joueurs misaient la même
somme, et le tout était ensuite partagé entre eux en fonction du nombre de plis
que chacun avait levé. Lorsque l'un d'eux n'avait fait aucune levée, on disait
alors qu'il était "bourru". Au fil des manches, il était possible de
ramasser un bon paquet d'argent, si bien que celui qui "bourrait"
était celui qui avait perdu toute sa fortune, qui avait pris du retard dans le
nombre de plis amassés. Par extension, "être à la bourre" est entré
dans le langage courant pour signifier qu'une personne est en retard.
Joseph Kittinger
En 1960, Joseph
Kittinger, pilote de l'US Air Force, sauta en parachute à une altitude de 31
300 mètres d'un ballon gonflé à l'hélium. Équipé d'une combinaison spéciale
pour survivre à une telle altitude, il chuta durant 4 minutes 30 et atteignit
une vitesse de 988km/h, tr.
Un bonnet pour la cathédrale
La flèche de grés rose, réalisée par Johannes Hultz de
Cologne qui en fit l’édifice le plus haut du monde jusqu’en 1874, illumine
Strasbourg depuis le 24 juin 1439. La Révolution et ses cohortes de
révolutionnaires exaltés ont voulu, un temps, détruire à jamais cette flèche,
haute de 142 mètres et orgueil de notre patrimoine régional. « C’est une chose
admirable de circuler dans cette monstrueuse masse de pierre toute pénétrée
d’air et de lumière, évidée comme un joujou de Dieppe, lanterne aussi bien que
pyramide qui vibre et qui palpite à tous les souffles du vent . »
Le 2 septembre 1793, la Convention ordonnait de détruire
partout les portraits et effigies des rois. A partir de ce moment, la
cathédrale fut directement menacée car sa façade portait les statues de
plusieurs monarques.
Le 15 octobre, la municipalité, alors dirigée par le maire
Monet, entreprit de fermer plusieurs églises de la ville pour les transformer
en magasins de fourrages. Le 27 brumaire an 11 (17 novembre) le maire Monet
annonça que l’édifice de l’église cathédrale servirait à la célébration du culte
national et porterait désormais le nom de « Temple de la Raison ».
Le récit officiel dit ceci : « Ce temple avait été pendant
quinze siècles le théâtre de l’imposture. À la voix de la Philosophie, il fut
purifié en trois jours de tous les ornements ridicules du fanatisme ».
Sur le grand portail de la façade, on avait dressé un
écriteau portant ces mots « La lumière après les ténèbres ». Un gigantesque
drapeau déroulait ses plis au-dessus de l’entrée. Les tympans des autres
entrées étaient recouverts de panneaux en bois portant des inscriptions
révolutionnaires. La célèbre chaire de Geiler, sauvegardée par la fondation
Notre-Dame, fut remplacée par une large tribune où flottaient des bannières
nationales qui annonçaient : « Le trône et l’autel avaient asservi les hommes »
et « La raison et la force leur ont rendu leurs droits ».
Les administrateurs du district avaient envoyé au début du
mois de mars 1793 une note qui disait : « Plusieurs bâtiments en cette commune
blessent la vue du patriote par les signes de féodalité et de superstition qui
les déshonorent. Le Temple de la Raison même, car la tour est surmontée d’une
croix qui ne peut convenir qu’aux temples du fanatisme ». Le corps municipal
était partagé entre la crainte de se compromettre et sa volonté de ne pas
mutiler davantage la cathédrale, déjà bien éprouvée par la destruction des statues
de pierre et autres ornements religieux.
Personne n’avait encore proposé d’abattre la flèche mais ce
moment allait malheureusement arriver car, le 11 pluviôse, Tétérel devint
officier municipal. Cet énergumène faillit être plus néfaste à notre cathédrale
que tous les terroristes réunis. Né vers 1759 dans le Lyonnais, Antoine Tétérel
s’installa à Strasbourg en 1789. Il tenait à faire preuve de civisme et par des
propositions extraordinaires, à se distinguer parmi les extrêmes. C’est poussé
sans doute par ce sentiment de vanité féroce qu’il en vint faire, dans la
séance des Jacobins du 24 novembre 1793, la motion d’abattre le tour de la
cathédrale jusqu’à la plate-forme, car l’existence de cette flèche altière
blesse profondément le sentiment de l’égalité. La municipalité hésita et
prétendit que les frais de démolition seraient trop importants. Néanmoins, le
citoyen Jean-Michel Sultzer estima qu’on réveillerait bien autrement le civisme
des populations en plantant le symbole de la liberté sur cette pyramide
gigantesque, pour annoncer au loin la fin de l’esclavage aux populations
rhénanes. Jean-Michel Sultzer était officier municipal et maître serrurier ;
c’est lui qui avait été chargé d’enlever les belles grilles en fer forgé qui
séparaient le chœur de la nef ainsi que de démolir les portes de la cathédrale
que l’on croyait en bronze alors qu’elles n’étaient que de bois massif
recouvert d’une très fine épaisseur de bronze. Il habitait place de la
cathédrale avec sa femme, Madeleine Drouet. Leur fille, Catherine, devint plus
tard Soeur Vincent Sultzer, Supérieure générale des Sœurs de la Charité de
Strasbourg de 1813 à 1868. Donc, la proposition du citoyen Sultzer prévalut et
il fut décidé que le bonnet des Jacobins serait arboré sur la croix, surmontant
la lanterne.
Cela fut fait entre le 23 floréal et le 5 prairial de l’an
Il (du 12 mai au 13 juin 1794) un énorme bonnet phrygien en tôle badigeonné de
rouge vif fut hissé au sommet de l’édifice. Les bras de la croix furent
dissimulés derrière d’immenses guirlandes de feuilles de chêne peintes en vert
et fabriquées avec le même métal. Ce bonnet rouge fut surnommé par les
Strasbourgeois « Kàffeewärmer » ou « chaufferette à café » en raison d’une
certaine ressemblance avec l’ustensile de cuisine utilisé à cette époque.
Le bonnet phrygien demeure sur la flèche jusqu’au 27
germinal an X (17 avril 1802). Réclamé par Jean-Jacques Oberlin, bibliothécaire
de la ville, il fut placé dans une salle de la bibliothèque municipale qui
était installée à ce moment là dans le chœur de l’ancienne église des
dominicains.
Lorsque les obus prussiens s’abattirent sur la ville de
Strasbourg dans la nuit du 24 août 1870, déclenchant un énorme incendie qui
détruisit entièrement la bibliothèque municipale, le bonnet phrygien en tôle disparut
à tout jamais en même temps que d’autres souvenirs historiques bien plus
précieux encore, tels le célèbre Hortus Deliciarum ou la marmite des Zurichois.
Born in the U.S.A.
Born in the U.S.A. est une chanson
écrite, composée et interprétée par Bruce Springsteen et parue sur l'album Born
in the U.S.A. en 1984. Il s'agit d'une des chansons les plus connues du
chanteur.
La chanson a été initialement écrite
en 1981. Une démo à la guitare acoustique a été faite le 3 janvier 1982 au
domicile de Springsteen au New Jersey, dans le cadre d'une session qui
constitue l'essentiel de l'album Nebraska publié la même année.
Des versions acoustiques de
plusieurs titres qui sont finalement apparus sur l'album Born in the U.S.A. ont
également été incluses dans cette démo. Toutefois, son manager et producteur
Jon Landau et d'autres ont estimé que la chanson ne cadrait pas avec
l'atmosphère de l'album Nebraska, si bien qu'il a été mis de côté. Cette
version a refait surface à la fin des années 1990.
En mars 1982, Springsteen a relancé
la chanson avec une ligne mélodique et une structure musicale, version qui fut
enregistrée deux mois plus tard.
Born in the USA raconte le retour au
pays d'un vétéran de la guerre du Viêt Nam et le rejet qu'il subit de la part de
ses concitoyens. La chanson a été en partie un hommage à des amis de
Springsteen qui avaient vécu la guerre du Viêt Nam et dont certains ne
revinrent pas. Il proteste aussi sur les difficultés des vétérans du Viêt Nam
face à leur retour de la guerre.
Troisième extrait de l'album, Born
in the U.S.A. obtient un succès commercial, se classant neuvième des meilleures
ventes des singles. Mais cet hymne véritable dénonçant la guerre du Viêt Nam,
fut utilisé par le Parti républicain américain à des fins électorales sans le
consentement de l'auteur qui en fut outré.
En effet, quelques années avant
George H. W. Bush, qui utilisa même la chanson titre de l'album comme hymne
pour sa campagne de1988, Ronald Reagan avait tenté de s'approprier les paroles
de Born In The U.S.A. pour sa campagne électorale. De plus, ce titre a été
victime d'une incroyable méprise. Beaucoup ont vu à travers ses paroles un
hymne à la gloire des États-Unis, une déclaration patriotique prônant
l'hégémonie américaine. Springsteen n'a pas apprécié ce ton patriotique
attribué à ce titre.
One World Trade Center
La nouvelle tour construite à
l'emplacement du World Trade Center est la plus haute tour d'Occident. Sa
hauteur n'a pas été choisie au hasard : elle mesure 541 mètres, soit 1776
pieds, 1776 étant l'année où le traité d'indépendance américain fut signé. De
quoi faire référence également à son surnom, la "Freedom Tower" (son
nom officiel est le One World Trade Center).
Voiture électrique
Les voitures électriques ne datent
pas d'hier : la première automobile à avoir dépassé les 100km/h fut une voiture
électrique du XIXe siècle (1899) ! Appelée la « Jamais Contente », elle fut
conçue par le pilote-ingénieur belge Camille Jenatzy. Ce record eut lieu à
Achères le 29 avril 1899 et la voiture atteignit une vitesse de 105,98 km/h.
L'héroïne
Elle est synthétisée pour la
première fois à partir de la morphine en 1874 par C. R. Alder Wright
travaillant au St Mary's Hospital de Londres, mais son potentiel n'est pas
reconnu. Elle est de nouveau synthétisée en 1898 par Heinrich Dreser, un
chimiste allemand de l'entreprise pharmaceutique Bayer qui l'exploitera comme
médicament pour différentes affections respiratoires dont la tuberculose. On
lui donna le nom d'héroïne, du terme allemand heroisch (« héroïque ») parce
qu'on pensait qu'elle permettrait de soigner l'addiction à la morphine sans induire
d'accoutumance, très répandue à l'époque notamment chez les soldats de la
guerre de Sécession ou de la guerre de 1870. Ironie du sort, car la morphine
elle-même avait été préconisée comme substitut à l'opium. On n'a donc pas prévu
que l'héroïne allait devenir l'un des fléaux du xxe siècle. En effet, elle
était vendue librement en pharmacie comme pilule antitussive, contre l'asthme,
la diarrhéeet même comme somnifère pour enfants. À cette époque, la plupart des
substances connues (opiacés, cocaïne, etc.) étaient alors en vente libre en
pharmacie dans la plupart des pays.
L'héroïne devient vite un problème
de santé publique et dès 1918, la Société des Nations s'engage dans une
campagne contre l'héroïne avançant qu'un produit aussi dangereux doit être
supprimé par une action internationale. En 1920, c'est le corps médical
américain lui-même qui en demande la prohibition. En 1923, un premier texte
international réglemente l'usage d'héroïne même si dès 1925 un sociologue
américain Lawrence Kolb souligne que l'héroïne n'est pas criminogène en
elle-même mais est consommée majoritairement par des populations appartenant à
ces milieux.
L'Europe attendra 1931 pour
reconnaître à son tour que le peu d'intérêt thérapeutique du produit ne
compense pas son coût social.
En 1956, son usage médical est
totalement interdit aux États-Unis ce qui ouvrira la voie à la Convention
unique sur les stupéfiants de 1961.
La Convention unique sur les
stupéfiants de 1961 porte principalement sur la coca, l'opium, le cannabis et
leurs dérivés. L'héroïne sera progressivement interdite dans la plupart des
pays à mesure qu'ils adaptent leur législation propre et classée comme
stupéfiant. Elle reste très exceptionnellement utilisée dans certains
traitements de substitution, sous surveillance médicale stricte.
Oliver Reed
Oliver Reed est un acteur
britannique né le 13 février 1938 à Wimbledon (Londres) et mort le 2 mai 1999 à
La Valette (Malte). Il est le neveu du producteur, réalisateur et scénariste
britannique Carol Reed.
Révélé dans les années 1960, il
devient progressivement une vedette du cinéma britannique, puis international,
grâce notamment à sa collaboration avec Ken Russell dans des films comme Love
ou Les Diables. Oliver Reed boit beaucoup et sa carrière décline dans les
années 1980, qui le voient jouer dans de nombreux films à petit budget, ses
apparitions dans des productions plus importantes étant plus occasionnelles.
Il meurt au cours du tournage de
Gladiator. Le scénario de ce dernier film est légèrement remanié et le montage
nécessite quelques scènes, notamment celle de la mort de son personnage, sur
lesquelles le visage de l'acteur défunt est incrusté à l'aide d'effets
spéciaux.
Les cygnes anglais
Au Royaume-Uni, depuis le XIIe
siècle, les cygnes qui sont dans les eaux publiques du pays appartiennent au
monarque, et donc actuellement à la Reine Élisabeth II, mais elle n'exerce en
pratique ce droit que sur ceux de la Tamise et de ses affluents. Chaque année,
ils sont comptés, contrôlés et marqués, et la reine a même assisté à cette
cérémonie en 2009.
Le Hornsleth Deep Storage Project
Le Hornsleth Deep Storage Project est un projet insolite : il s'agit d'une sculpture d'acier de 8 mètres de côté contenant des échantillons de cheveux et du sang humain de milliers de volontaires, qui sera plongé dans la fosse des Mariannes. L'idée du projet, considérée comme une oeuvre d'art, est qu'en cas d'apocalypse à la surface, il fournira un réservoir génétique aux survivants.
Rire en boîte
Dans la plupart des sitcoms
américaines, les rires enregistrés ne sont pas rajoutés artificiellement, mais
viennent d'un véritable public qui assiste aux tournages, et sont donc des
captures sur le vif des moments où les gens rient spontanément. La série How I
Met Your Mother fait exception : les rires y sont capturés lors d'une
projection publique.
Le miroir Znamya
En 1993, les Russes eurent pour
projet de déployer un miroir solaire de 20 mètres de diamètre dans l'espace,
nommé "miroir Znamya". Son rôle était de réfléchir la lumière du
soleil sur une ville afin de l'éclairer de nuit, et ainsi d'analyser la
puissance des rayons solaires réfléchis. Mais lors du déploiement, la voile
réfléchissante composant le miroir s'est déchirée, et le projet fut abandonné.
Tex Avery
Tex Avery, le créateur des dessins
animés du même nom et notamment du célèbre Bugs Bunny ou de Daffy Duck, était
devenu borgne au tout début de sa carrière. A la suite d'une bataille d'agrafes
entre collègues : il en prit une en plein oeil et en perdit la vue.
Inscription à :
Articles (Atom)